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Sport Publié le lundi 15 février 2010 | Notre Vision

Pour réussir le mondial 2010, Une gestion collégiale pour renforcer la FIF

Le rideau est tombé sur la 27è Coupe d'Afrique des Nations de football avec le sacre des Pharaons d'Egypte face à la surprenante équipe des Black Stars du Ghana composée de juniors pour la plupart. En Côte d’Ivoire, la déception est encore profonde à la suite de la cuisante défaite des éléphants devant l’Algérie en quart de finale.

Le football représente un facteur sûr d’unité et de cohésion nationale en Côte d’Ivoire. La mobilisation des ivoiriens autour de leur équipe en est la preuve. Les éléphants ont certes joué un grand rôle dans le processus de la réconciliation nationale malheureusement ils continuent de décevoir. Parce que depuis 1992, ils n’ont plus les ressources nécessaires pour gagner des trophées. La défaite inattendue des éléphants face aux Algériens en quart de finale, continue d’exaspérer la douleur des ivoiriens. La Côte d’Ivoire est partie favorite à chaque CAN depuis 2006 mais n’a jamais pu remporter la coupe. A chaque CAN le peuple ivoirien pleure. Pendant combien de temps les ivoiriens pourront encore supporter cette situation ? Que faire pour sauver la face au mondial prochain ?

L’équipe ivoirienne contient une pléiade de stars qui évoluent dans les plus grands clubs européens: Didier Drogba, Yaya Touré, Zokora Maestro, Aruna Dindane, Kader Kéita, Kalou Salomon, Baky Koné, Gervinho, Copa Barry etc…Ce sont au total onze titulaires aux talents appréciés et incontestés par les spécialistes du football qui font rêver les plus grands entraineurs du monde entier. Pourquoi donc ces échecs répétitifs ? Qu’est ce qui manque à l’équipe ivoirienne pour mettre à profit l’énorme potentiel humain dont elle dispose pour caracoler à la tête du football africain ?

De l’exercice d’une gestion collégiale

Le plus grand mal décrié par les observateurs nationaux et internationaux du football ivoirien émane de nombreuses tares constatées au sein de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Selon des sources concordantes, en lieu et place du professionnalisme et d’une culture de rigueur, c’est un véritable culte au copinage qui est en vogue à la FIF. Une véritable complaisance qui a fini par rejaillir sur les joueurs. « A la FIF, on vénère les chefs. On ne discute pas. On ne critique pas. Des gens qui n’ont aucune personnalité, aucune dignité et qui n’ont jamais prouvé leur compétence en matière de football sont tapis à la FIF et accompagnent Anouma dans ses erreurs » révélait un président de Club choqué par la défaite des éléphants. Cette remarque est révoltante. Pourquoi faire passer l’intérêt personnel avant celui de la nation ? « La FIF est un panier à crabes qu’il faut désinfecter si les ivoiriens veulent voir les éléphants remporter des coupes et faire une bonne prestation en coupe du monde » déclarait le président d’un club de l’intérieur. Il faut donc changer radicalement et immédiatement de mentalité au sein de la FIF en apportant la contribution d’hommes expérimentés en matière de football et reconnu pour leur rigueur dans la gestion et pour leur probité morale.

Ce serait l'occasion de démontrer que le football est viable avec une bonne philosophie et une bonne mentalité. Dans l’immédiat, une équipe collégiale doit être formée aux côtés de la Fédération ivoirienne de football afin de gérer directement les Eléphants. Ce, pour éviter une autre humiliation au mondial prochain. Cette équipe devrait être constituée par des personnes ressources aux compétences avérées telles que Georges Ouégnin, Simplice Zinsou et Eugène Marie Diomandé qui ont prouvé leur compétence en matière de football si bien que leur notoriété a dépassé les frontières africaines. En témoigne par exemple l’exploit du prodige Eugène Diomandé qui, en si peu de temps, a réussi à faire remonter l’équipe de football du Séwé sport de San Pedro dans les meilleurs classements du championnat national et même sur le plan africain. En effet, Eugène Diomandé, juriste de formation, est un consultant très connu pour ses observations justes et pertinentes sur le football. Les ivoiriens le connaissent et lui vouent un respect considérable du fait de sa probité morale, sa rigueur dans la gestion et son abnégation au travail bien fait. Qu’était le Séwé sport de San-Pedro avant l’arrivée d’Eugène Diomandé ? Une piètre équipe. Aujourd’hui celle-ci représente la Côte d’Ivoire à des compétitions internationales. Le président du Séwé est une véritable ferrure du football. Qui a mis à la disposition de son équipe toutes les connaissances et expériences qu’il a acquises. Et les résultants sont probants. Cet homme caractérisé par son amour pour la transparence et la rigueur au travail pourrait être un pilier solide pour la direction collégiale de gestion des Eléphants dont la création s’avère nécessaire et obligatoire. En attendant d’occuper la présidence de la FIF, vu le travail abattu.

Outre celui-ci, la Côte d’Ivoire compte des hommes de cette trempe. Me Roger Ouégnin de l’ASEC, Simplice De Messé Zinsou, ajoutés à Eugène Diomandé aux côtés d’Anouma, pourraient redorer le blason de la FIF et du football ivoirien terni considérablement par le dernier cité, ses serveurs de thé et ses proxénètes. Les trois quarts des joueurs de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire actuelle sont sortis de l’académie de l’ASEC grâce au génie de Jean-Marc Guillou, vilipendé à tort par Jacques Anouma, via les journaux qui lui sont proches pour ses critiques pertinentes à l’égard du bosniaque Vahid et de la DTN actuelle. Et pourtant, cette équipe demeure la seule en Côte d’Ivoire à s’être dotée d’infrastructures de pointe dignes d’un club professionnel! Une volonté de « faire bien ce qu’on fait ». Me Roger Ouégnin à l’instar des autres, aime le sport, c'est sa vie. Il se veut le défenseur du sport le plus rependu et le plus apprécié par les ivoiriens. En tout cas, avec les résultats des académiciens et la bonne réputation de ceux-ci à travers le monde entier, Me Roger Ouégnin pourrait être un des pions essentiels dans cette direction collégiale qui conduirait les éléphants en Afrique du Sud pour le mondial 2010. La réussite des Eléphants passe par là.

Colbert Kouadjo
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