Les présidents de clubs de Côte d’Ivoire, à travers leurs structures (Amicale et Association) ont décidé de rompe le silence, à partir du mardi 16 février 2010, au cours d’une conférence de presse. Une occasion qu’ils comptent saisir pour parler des Eléphants et de tout ce qui touche au foot local sans oublier le maintien ou pas d’Anouma à la FIF.
Qu’est ce qui sera décidé ? « Vous verrez le mardi prochain », a fait savoir hier, Ervé Siaba, le président de l’Amicale des présidents de clubs, qui co-animera la conférence avec Salif Bictogo, le responsable de l’Association des présidents de clubs. C’est donc demain le grand déballage. Mais, à en croire certaines indiscrétions, les présidents de clubs parleront de la débâcle des Eléphants à la Can 2010. Mieux, ils indiqueront qu’ils n’ont jamais été associés aux décisions concernant cette équipe nationale, bien que certains responsables de clubs soient toujours aux côtés des Eléphants à chaque compétition internationale. « Il faut des puristes du football aux côtés des Eléphants. On nous ignore malheureusement », a affirmé un président de club qui croit dur que l’heure est venue pour que les responsables de clubs disent leur part de vérité. Car fait-il remarquer, « les gens pensent que nous avons peur d’Anouma et que nous sommes des vendus. C’est l’ensemble des présidents de clubs qui ont élu Jacques Anouma. Et c’est ensemble que nous allons prendre des décisions. Si nous soutenons encore Anouma ou pas, nos deux responsables vous le diront ce mardi 16 février. Mais sachez avant, que nous ne sommes pas content de la FIF concernant le chapitre des Eléphants ». Outre les Eléphants, les responsables de clubs évoqueront le cas des joutes locales qui ne captivent plus les attentions. « S’il n’y a pas de bons championnats en Côte d’Ivoire, les résultats de nos sélections nationales seront toujours mauvais. Le football local ne se limite pas aux Eléphants ! Ils engloutissent tout l’argent de la FIF et des sponsors mais n’apportent aucun résultat concret », a martelé un dirigeant de club de ligue 2. D’autres responsables de clubs estiment par ailleurs que le président de la FIF, Jacques Anouma ne doit plus permettre à certains de ses collaborateurs d’agir à leur guise. « Il est possible que nous demandions sa démission. Ce qui nous guide depuis un moment, c’est de ne plus permettre le désordre au football comme auparavant. Jacques Anouma sait pertinemment que nous pouvons causer sa chute le plus vite possible. Cependant, en toute chose, il faut faire preuve de discernement. Vous verrez ! » renchérit un autre dinosaure du ballon rond éburnéen. Le constat est que depuis la débâcle des Eléphants à la Can 2010 en Angola, aucun président de club en Côte d’Ivoire n’a levé le petit doigt. Tous préfèrent suivre le cadre réglementaire. Ervé Siaba, Salif Bictogo et leurs pairs vont crever l’abcès demain. Soutiendront-ils une fois de plus Jacques Anouma ou réclameront-ils sa démission ? Ce n’est qu’une question d’heure !
Jacques Varnié
Légende : Ervé Siaba et ses pairs ont décidé de parler.
Qu’est ce qui sera décidé ? « Vous verrez le mardi prochain », a fait savoir hier, Ervé Siaba, le président de l’Amicale des présidents de clubs, qui co-animera la conférence avec Salif Bictogo, le responsable de l’Association des présidents de clubs. C’est donc demain le grand déballage. Mais, à en croire certaines indiscrétions, les présidents de clubs parleront de la débâcle des Eléphants à la Can 2010. Mieux, ils indiqueront qu’ils n’ont jamais été associés aux décisions concernant cette équipe nationale, bien que certains responsables de clubs soient toujours aux côtés des Eléphants à chaque compétition internationale. « Il faut des puristes du football aux côtés des Eléphants. On nous ignore malheureusement », a affirmé un président de club qui croit dur que l’heure est venue pour que les responsables de clubs disent leur part de vérité. Car fait-il remarquer, « les gens pensent que nous avons peur d’Anouma et que nous sommes des vendus. C’est l’ensemble des présidents de clubs qui ont élu Jacques Anouma. Et c’est ensemble que nous allons prendre des décisions. Si nous soutenons encore Anouma ou pas, nos deux responsables vous le diront ce mardi 16 février. Mais sachez avant, que nous ne sommes pas content de la FIF concernant le chapitre des Eléphants ». Outre les Eléphants, les responsables de clubs évoqueront le cas des joutes locales qui ne captivent plus les attentions. « S’il n’y a pas de bons championnats en Côte d’Ivoire, les résultats de nos sélections nationales seront toujours mauvais. Le football local ne se limite pas aux Eléphants ! Ils engloutissent tout l’argent de la FIF et des sponsors mais n’apportent aucun résultat concret », a martelé un dirigeant de club de ligue 2. D’autres responsables de clubs estiment par ailleurs que le président de la FIF, Jacques Anouma ne doit plus permettre à certains de ses collaborateurs d’agir à leur guise. « Il est possible que nous demandions sa démission. Ce qui nous guide depuis un moment, c’est de ne plus permettre le désordre au football comme auparavant. Jacques Anouma sait pertinemment que nous pouvons causer sa chute le plus vite possible. Cependant, en toute chose, il faut faire preuve de discernement. Vous verrez ! » renchérit un autre dinosaure du ballon rond éburnéen. Le constat est que depuis la débâcle des Eléphants à la Can 2010 en Angola, aucun président de club en Côte d’Ivoire n’a levé le petit doigt. Tous préfèrent suivre le cadre réglementaire. Ervé Siaba, Salif Bictogo et leurs pairs vont crever l’abcès demain. Soutiendront-ils une fois de plus Jacques Anouma ou réclameront-ils sa démission ? Ce n’est qu’une question d’heure !
Jacques Varnié
Légende : Ervé Siaba et ses pairs ont décidé de parler.