Les acteurs du secteur du transport routier avaient appelé la semaine dernière leurs personnels à une grève qui devait débuter le lundi 15 février dernier. Un appel largement ignoré par les transporteurs, au grand dam de M. Touré Adama, président exécutif national de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (Cngrci). Dans une déclaration, il s’en est pris à ceux qui ont fait capoter la grève.
Selon M. Touré, la Cngrci avait pris acte du mot d’ordre de grève lancé par les acteurs du secteur. Mais, elle a « fait le constat de la trahison de ces acteurs, pour cause d’espèce sonnantes et trébuchantes sacrifiant du coup, l’intérêt général des transporteurs et conducteurs. C’est pourquoi, poursuivra-t-il sa structure ne se reconnaît nullement dans les actes de vandalisme perpétrés par les ennemis de la quiétude. La Cngrci maintient par ailleurs ses revendications d’ordre corporatistes à savoir : la diminution du prix du gasoil à 500 francs le litre ; la suppression du renouvellement des permis de conduire ; la suppression des taxis banalisés ; la suppression du projet de recensement des acteurs du transport et la suppression de l’exigence de registre de commerce dans les contrôles des FDS. Ceci étant, la Coordination a demandé dès à présent à tous ses collaborateurs, de vaquer à leurs occupations et, de ne pas céder aux tentatives de corruption. Cependant, certains transporteurs sous le sceau de l’anonymat nous ont affirmé que la grève a capoté à cause de la dissolution du gouvernement et de la CEI le vendredi dernier à savoir deux jours avant la rentrée en vigueur de leur mot d’ordre de grève. « On ne pouvait pas arrêter le transport en ce moment, au risque d’être accusés de faire le jeu de certains partis politiques qui avaient appelé à des manifestations », a indiqué un responsable syndical.
Olivier Guédé
Selon M. Touré, la Cngrci avait pris acte du mot d’ordre de grève lancé par les acteurs du secteur. Mais, elle a « fait le constat de la trahison de ces acteurs, pour cause d’espèce sonnantes et trébuchantes sacrifiant du coup, l’intérêt général des transporteurs et conducteurs. C’est pourquoi, poursuivra-t-il sa structure ne se reconnaît nullement dans les actes de vandalisme perpétrés par les ennemis de la quiétude. La Cngrci maintient par ailleurs ses revendications d’ordre corporatistes à savoir : la diminution du prix du gasoil à 500 francs le litre ; la suppression du renouvellement des permis de conduire ; la suppression des taxis banalisés ; la suppression du projet de recensement des acteurs du transport et la suppression de l’exigence de registre de commerce dans les contrôles des FDS. Ceci étant, la Coordination a demandé dès à présent à tous ses collaborateurs, de vaquer à leurs occupations et, de ne pas céder aux tentatives de corruption. Cependant, certains transporteurs sous le sceau de l’anonymat nous ont affirmé que la grève a capoté à cause de la dissolution du gouvernement et de la CEI le vendredi dernier à savoir deux jours avant la rentrée en vigueur de leur mot d’ordre de grève. « On ne pouvait pas arrêter le transport en ce moment, au risque d’être accusés de faire le jeu de certains partis politiques qui avaient appelé à des manifestations », a indiqué un responsable syndical.
Olivier Guédé
