Des militants de la Fédération scolaire et estudiantine de Côte d’Ivoire(Fesci) ont interrompu les cours hier dans les lycées et collèges publics de Gagnoa. Pour eux, il n’est pas normal que les élèves de ces établissements soient privés de congés de février comme l’a décidé la tutelle.
En cette matinée du lundi 15 février, les élèves de la ville ont pris le chemin de l’école comme d’habitude. Les cours se déroulent normalement jusqu’à 9 heures. A partir de cet instant, « un élève traverse la cour du lycée en courant. Par des coups de sifflet, il invite ses camarades à sortir des salles de classe », raconte M. Ahouato, professeur d’histoire-géographie au lycée 2. Comme s’ils n’attendaient que ce signal, tous les élèves sortent des classes pour aller aux nouvelles. Les protestataires improvisent un meeting. Ils expliquent à leurs camardes qu’il n’est pas normal qu’on les prive de congés de février. En effet, pour rattraper les heures perdues pendant les grèves observées au premier trimestre par les enseignants du secondaire public, le ministère de l’Education nationale a décidé d’annuler, pour les élèves de ce niveau d’enseignement, les congés de février encore appelés congés de printemps. Ce qui n’est pas du goût de la Fesci de Gagnoa. «Nous avons droit à ces congés et nous les exigeons», a déclaré l’animateur du meeting au milieu d’une foule d’élèves.
Une heure plus tard, le lycée 3 entre dans la danse. Le schéma est le même. Coup de sifflet, les élèves se retrouvent autour du leader. Celui-ci anime un meeting au cours duquel il donne les consignes à ses amis : « congés forcés pour tous, retour dans une semaine. Certains élèves approuvent la décision. D’autres qui n’y adhèrent pas l’expriment par des murmures. Ils n’ont pas osé hausser le ton par crainte de représailles. Au lycée ‘’Entente’’, c’est depuis vendredi dernier que les élèves ont manifesté le besoin d’aller en congés. « Ils m’avaient finalement donné la garantie qu’ils resteraient pour suivre les cours. A ma grande surprise, ils font venir leurs camarades de l’extérieur pour les déloger et imposer les congés » s’étonne M.Nioulé, directeur des études. La reprise des cours est prévue le lundi 22 février.
Alain Kpapo à Gagnoa
En cette matinée du lundi 15 février, les élèves de la ville ont pris le chemin de l’école comme d’habitude. Les cours se déroulent normalement jusqu’à 9 heures. A partir de cet instant, « un élève traverse la cour du lycée en courant. Par des coups de sifflet, il invite ses camarades à sortir des salles de classe », raconte M. Ahouato, professeur d’histoire-géographie au lycée 2. Comme s’ils n’attendaient que ce signal, tous les élèves sortent des classes pour aller aux nouvelles. Les protestataires improvisent un meeting. Ils expliquent à leurs camardes qu’il n’est pas normal qu’on les prive de congés de février. En effet, pour rattraper les heures perdues pendant les grèves observées au premier trimestre par les enseignants du secondaire public, le ministère de l’Education nationale a décidé d’annuler, pour les élèves de ce niveau d’enseignement, les congés de février encore appelés congés de printemps. Ce qui n’est pas du goût de la Fesci de Gagnoa. «Nous avons droit à ces congés et nous les exigeons», a déclaré l’animateur du meeting au milieu d’une foule d’élèves.
Une heure plus tard, le lycée 3 entre dans la danse. Le schéma est le même. Coup de sifflet, les élèves se retrouvent autour du leader. Celui-ci anime un meeting au cours duquel il donne les consignes à ses amis : « congés forcés pour tous, retour dans une semaine. Certains élèves approuvent la décision. D’autres qui n’y adhèrent pas l’expriment par des murmures. Ils n’ont pas osé hausser le ton par crainte de représailles. Au lycée ‘’Entente’’, c’est depuis vendredi dernier que les élèves ont manifesté le besoin d’aller en congés. « Ils m’avaient finalement donné la garantie qu’ils resteraient pour suivre les cours. A ma grande surprise, ils font venir leurs camarades de l’extérieur pour les déloger et imposer les congés » s’étonne M.Nioulé, directeur des études. La reprise des cours est prévue le lundi 22 février.
Alain Kpapo à Gagnoa