Les fondateurs des écoles privées ont décidé, hier, d’ouvrir leurs établissements aux épreuves écrites du baccalauréat qui débutent mardi. Le 16 juin, la coordination des associations des établissements privés d’enseignement supérieur et secondaire et le directoire de la Fédération nationale des établissements privés laïcs (Feneplaci) avaient menacé de fermer leurs écoles aux examens. Ils réclament 16,5 milliards de F Cfa d’arriérés de frais d’écolage pour l’année 2009. La décision d’ouvrir les écoles pour l’écrit du bac est consécutive à un début de paiement des arriérés. Selon Gohidé Tiémoko, porte-parole de la coordination, 2 milliards de F Cfa ont déjà été versés au titre de l’échéance de mai 2010. 2 autres milliards sont en cours de paiement. « Plus l’Etat fera des efforts, plus nous en ferons », a-t-il promis. Parallèlement aux négociations, le ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu Lainé, invité au journal de 20h, hier, a annoncé un réaménagement dans la répartition des centres d’examens. A Abidjan, 9 centres situés dans des établissements privés ont été relocalisés dans des établissements publics. Quelques centres ont été également relocalisés à l’intérieur du pays. Le ministre invite les candidats et les surveillants à vérifier leur situation, avant lundi. Pour Gohidé Tiémoko, « la relocalisation des centres n’est pas une façon efficace de régler le problème. Nous sommes des prestataires de service et non des syndicalistes. Nous réclamons notre dû ». La dette de 2010 s’éleve à 60 milliards de F Cfa.
Nesmon De Laure
Nesmon De Laure
