Les examens du BEPC, Bac et le BTS sont sérieusement menacés. Les fondateurs des établissements privées dans une déclaration donnent jusqu’aux 25 juin prochain au gouvernement pour régler les arriérés de leurs frais d’écolages.
La Coordination des associations d’établissements privés d’enseignement supérieur et secondaire de Côte d’Ivoire a annoncé, hier au cours d’un point de presse, qu’elle ne prendra pas part à l’organisation des examens, faisant du coup planer une sérieuse menace sur les examens à grand tirage de l’enseignement secondaire et supérieur. Dans une déclaration lue à son siège aux Deux-Plateaux par son porte-parole, Thanon Sidi Yaya, la Coordination est formelle : «L’enseignement privé dans son ensemble ne participerait pas à l’organisation des examens à grand tirage de la fin d’année scolaire et universitaire 2009-2010, si l’apurement des arriérés du budget n’intervient pas avant le 25 juin 2010 », a soutenu Thanon Sidi assisté du président du directoire de la Coordination, Elété Aka. Selon lui, cette décision implique le refus de mettre à la disposition de l’Etat leurs salles de classes pour le déroulement de ces examens, la non participation des enseignants de l’enseignement privé à toutes les opérations liées aux examens de fin d’année (surveillance, correction et délibérations) et la rétention des bulletins de notes, des livrets scolaires et des convocations des élèves affectés dans les écoles privées. Par ailleurs, les fondateurs se disent ouverts à leur politique de dialogue. « La coordination est prête à réexaminer sa position dès que l’apurement de la totalité des 16,5 milliards de reste à payer du budget 2009. Une meilleure lisibilité quant au paiement de la 1ère tranche des frais d’écolage de l’année scolaire 2009-2010. La signature d’un protocole d’accord relatif à la prise en compte et le paiement des passifs», a expliqué Thanon Sidi Yaya. Il a par ailleurs révélé qu’un accord sous l’égide du porte-parole du président de la République et le ministre de l’Economie et des Finances a abouti le 03 mai dernier à un accord. « Il mentionnait les paiements le 03/05/2010 de 2 milliards de Fcfa, le 07/05/2010, de 3,5 milliards Fcfa, le 30/05/2010 de 5,5 milliards, début juin, adoption d’un échéancier consensuel d’apurement du reliquat de 11 milliards, le 30/06/2010 fin d’apurement des arriérés du budget 2009 et le 30/07/2010 paiements de la 1ère tranche du budget 2010 », a-t-il souligné. A croire, le porte-parole de la Coordination des associations d’établissements privés d’enseignement supérieur et secondaire à deux semaines des écrits du bac, seulement deux échéances de cet accord ont été respectées par le trésor. « Lors d’une audience avec la directrice générale du trésor, Djédjé Mama, la semaine dernière, elle a clairement signifié qu’elle ne pouvait plus s’engager sur le respect de l’échéancier convenu » a-t-il révélé.
Benjamin Soro
La Coordination des associations d’établissements privés d’enseignement supérieur et secondaire de Côte d’Ivoire a annoncé, hier au cours d’un point de presse, qu’elle ne prendra pas part à l’organisation des examens, faisant du coup planer une sérieuse menace sur les examens à grand tirage de l’enseignement secondaire et supérieur. Dans une déclaration lue à son siège aux Deux-Plateaux par son porte-parole, Thanon Sidi Yaya, la Coordination est formelle : «L’enseignement privé dans son ensemble ne participerait pas à l’organisation des examens à grand tirage de la fin d’année scolaire et universitaire 2009-2010, si l’apurement des arriérés du budget n’intervient pas avant le 25 juin 2010 », a soutenu Thanon Sidi assisté du président du directoire de la Coordination, Elété Aka. Selon lui, cette décision implique le refus de mettre à la disposition de l’Etat leurs salles de classes pour le déroulement de ces examens, la non participation des enseignants de l’enseignement privé à toutes les opérations liées aux examens de fin d’année (surveillance, correction et délibérations) et la rétention des bulletins de notes, des livrets scolaires et des convocations des élèves affectés dans les écoles privées. Par ailleurs, les fondateurs se disent ouverts à leur politique de dialogue. « La coordination est prête à réexaminer sa position dès que l’apurement de la totalité des 16,5 milliards de reste à payer du budget 2009. Une meilleure lisibilité quant au paiement de la 1ère tranche des frais d’écolage de l’année scolaire 2009-2010. La signature d’un protocole d’accord relatif à la prise en compte et le paiement des passifs», a expliqué Thanon Sidi Yaya. Il a par ailleurs révélé qu’un accord sous l’égide du porte-parole du président de la République et le ministre de l’Economie et des Finances a abouti le 03 mai dernier à un accord. « Il mentionnait les paiements le 03/05/2010 de 2 milliards de Fcfa, le 07/05/2010, de 3,5 milliards Fcfa, le 30/05/2010 de 5,5 milliards, début juin, adoption d’un échéancier consensuel d’apurement du reliquat de 11 milliards, le 30/06/2010 fin d’apurement des arriérés du budget 2009 et le 30/07/2010 paiements de la 1ère tranche du budget 2010 », a-t-il souligné. A croire, le porte-parole de la Coordination des associations d’établissements privés d’enseignement supérieur et secondaire à deux semaines des écrits du bac, seulement deux échéances de cet accord ont été respectées par le trésor. « Lors d’une audience avec la directrice générale du trésor, Djédjé Mama, la semaine dernière, elle a clairement signifié qu’elle ne pouvait plus s’engager sur le respect de l’échéancier convenu » a-t-il révélé.
Benjamin Soro