Aujourd’hui commence le carême, avec l’imposition des cendres, accompagnée de cette phrase : «Tu es poussière et à la poussière tu retourneras ». Pour signifier à chaque pénitent sa finitude. Quarante jours pour se remettre en cause et chercher la face de Dieu. Quarante jours pour chercher à entrer dans son intimité. C’est un temps d’effort personnel dans l’humilité. De manière générale, chez les catholiques, l’accent n’est pas mis sur la nourriture. (Ndlr : le jeûne est prescrit seulement le mercredi des cendres et le vendredi saint).
Mais sur le changement de comportement. Car ce qui compte en réalité, c’est le témoignage de vie. Et non la religiosité. Le temps du carême est voulu par l’Eglise pour amener le chrétien à devenir meilleur dans la société. En prouvant au monde qu’il a bien assimilé les enseignements de Jésus-Christ. Qui sont : amour extrême, puisqu’il a donné sa vie pour sauver l’humanité pécheresse.
Mais aussi pardon, parce qu’il n’a pas gardé rancune à ses bourreaux. Encore moins à Pierre qui l’a renié trois fois après lui avoir promis fidélité jusqu’à la mort. Ce carême 2010 est assez particulier pour les chrétiens de la Côte d’Ivoire. Il coïncide avec les heures chaudes que le pays traverse, comme si Dieu voulait être au cœur de cette situation, en être le maître. Celui qui dirige, contrôle et décide. Plutôt que de s’adonner à des commérages durant ce temps ou de poser des actes ignobles, les chrétiens devront donc beaucoup plus se mettre à l’école du silence et de l’écoute.
A travers l’adoration pour entendre la voix de Dieu, afin de suivre ses recommandations pour la Côte d’Ivoire. Un pays dont les enfants ont souffert et continue de souffrir depuis huit ans des affres de la guerre. Un pays qui aspire à sortir de cette situation pour jouir enfin d’une véritable paix après les élections. Devant Dieu, chacun devrait pouvoir, dans son cœur, faire le choix qui libère. Car il n’y a pas de hasard en Dieu. Et surtout pas en Côte d’Ivoire, ce pays qui a été qualifié de nouvelle patrie du Christ par le Cardinal Paul Poupard lors de la fête du centenaire de l’Eglise catholique. Tout est grâce. Et dans la foi, tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu.
Marie-Adèle Djidjé
Mais sur le changement de comportement. Car ce qui compte en réalité, c’est le témoignage de vie. Et non la religiosité. Le temps du carême est voulu par l’Eglise pour amener le chrétien à devenir meilleur dans la société. En prouvant au monde qu’il a bien assimilé les enseignements de Jésus-Christ. Qui sont : amour extrême, puisqu’il a donné sa vie pour sauver l’humanité pécheresse.
Mais aussi pardon, parce qu’il n’a pas gardé rancune à ses bourreaux. Encore moins à Pierre qui l’a renié trois fois après lui avoir promis fidélité jusqu’à la mort. Ce carême 2010 est assez particulier pour les chrétiens de la Côte d’Ivoire. Il coïncide avec les heures chaudes que le pays traverse, comme si Dieu voulait être au cœur de cette situation, en être le maître. Celui qui dirige, contrôle et décide. Plutôt que de s’adonner à des commérages durant ce temps ou de poser des actes ignobles, les chrétiens devront donc beaucoup plus se mettre à l’école du silence et de l’écoute.
A travers l’adoration pour entendre la voix de Dieu, afin de suivre ses recommandations pour la Côte d’Ivoire. Un pays dont les enfants ont souffert et continue de souffrir depuis huit ans des affres de la guerre. Un pays qui aspire à sortir de cette situation pour jouir enfin d’une véritable paix après les élections. Devant Dieu, chacun devrait pouvoir, dans son cœur, faire le choix qui libère. Car il n’y a pas de hasard en Dieu. Et surtout pas en Côte d’Ivoire, ce pays qui a été qualifié de nouvelle patrie du Christ par le Cardinal Paul Poupard lors de la fête du centenaire de l’Eglise catholique. Tout est grâce. Et dans la foi, tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu.
Marie-Adèle Djidjé