Au nombre déjà pléthorique des candidats à la succession de Vahid Halilhodzic, vient de s’ajouter Jean Marc Guillou qui, lui aussi, estime avoir les compétences pour conduire les Eléphants au Mondial 2010 en Afrique du Sud.
La bouleversante élimination des Eléphants en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2010 a ouvert le débat sur l’encadrement technique des Eléphants. Vahid Halilhodzic, le sélectionneur, n’est pas encore parti, mais sa succession est à l’ordre du jour. Lui dont le contrat court jusqu‘au 15 juillet 2010. Son poste attire les entraîneurs comme les abeilles le sont par le miel. Parmi cette pléiade de techniciens s’invite Jean Marc Guillou. Qui, à l’instar des autres, a déposé sa candidature auprès de la Fif. Un acte aussi légitime que surprenant. Et à l’ancien patron de l’Académie Mimosifcom de défendre drôlement son dossier. « On dit souvent que je critique, alors là, j`ai décidé d`agir. Voir ce qui se passe me fait mal au cœur. Quel gâchis ! On donne de la confiture à des cochons. Si je prends l`équipe, elle jouera bien au ballon : il n`y a pas besoin de trois mois pour ça. Collectivement, il n`y a rien aujourd`hui. Ce n`est pas la Coupe du monde en soi qui m`intéresse mais c`est de redonner quelque chose à cette équipe. Je suis sûr qu`elle a le potentiel pour être l`une des meilleures en juin. Je suis aussi fort que les meilleurs entraîneurs et quand je dis les meilleurs, je ne parle pas des petits entraîneurs. De toute façon, Anouma est condamné à se séparer d’Halilhodzic, vis-à-vis du public. Et comme il doit voir les joueurs pour écouter leur avis, ils lui diront que je suis le plus à même de reprendre l`équipe », s’est-il fendu dans le quotidien sportif français l’équipe. Une bien curieuse manière de tendre la main pour demander. Parce qu’à l’heure actuelle, Guillou a plus besoin de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire qu’elle n’a besoin de lui. C’est lui qui veut renaître. Pas la Côte d’Ivoire. C’est vrai, à voir le potentiel des Eléphants, il est difficile d’admettre qu’un tel groupe ne puisse pas s’imposer à ses adversaires et gagner, ne serait-ce, qu’un trophée. D’où la recherche effrénée d’un « génie » entraîneur qui va venir apprendre aux Eléphants à gagner une coupe. Pas à jouer au football. Mais diantre, qui a soufflé à Jean Marc Guillou que la Côte d’Ivoire est à la recherche d’un entraîneur de son niveau ? Il aurait rendu service aux Eléphants s’il avait cherché à convaincre un monsieur comme Arsène Wenger, son ami et frère, de venir prendre la sélection ivoirienne. Les dirigeants ivoiriens se sont souvent trompés dans leur casting, mais ils ne peuvent pas se permettre de tomber aussi bas avec Guillou. Comment peut-il penser un instant que, lui, Guillou, a les qualités pour entraîneur les Eléphants ? Si ce sont ses éternels « enfants » Kolo Touré, Yaya, Zézéto, Junior et autres qui l’ont encouragé pour qu’il y ait 18 Académiciens sur la feuille de match de l’équipe nationale, ils l’ont royalement niqué. La Côte d’Ivoire est à la recherche d’un entraîneur de compétition et non d’un formateur dont la philosophie ne se limite qu’à tripoter le cuir. Non ! Guillou s’est trompé de pays ! Et puis, comment peut-il songer à diriger une équipe dont il traitait les dirigeants de nuls il y a peu ? Des entraîneurs qui sont passés à la tête des Eléphants, Guillou parlait « d’une belle galerie d`incompétents chaperonnés par des dirigeants n`y connaissant rien du tout. Dans le peloton d`incompétents recrutés par Jacques Anouma, Vahid Halilhodzic est presque en tête ». Alors question : si les dirigeants ivoiriens ne connaissent rien, comment peuvent-ils recruter un entraîneur de sa trempe qui est si fort ? Ne viendra-t-il pas se noyer dans un agglomérat d’incompétents que sont les dirigeants ivoiriens et leur entourage ? Ou alors viendra-t-il, si le ciel nous tombait dessus, avec ses propres dirigeants pour aller à la Coupe du monde en Afrique du Sud ? Pis, en rêvant de venir entraîner les Eléphants, le natif de Bouaye(France) n’a pas les mêmes objectifs que les dirigeants ivoiriens. Au moment où tout le monde espère un bon parcours en Afrique du Sud, lui, reste arcbouté sur sa conception moyenâgeuse du football. « Ce n’est pas tant la Coupe du monde qui m’intéresse en soi, mais c’est de redonner quelque chose à cette équipe ». Que peut-il donner à la Côte d’Ivoire de nouveau ? Le temps qu’il a erré dans le monde entier à travailler pour le compte d’un homme d’affaires égyptien l’a-t-il amélioré entre temps ? Si oui, le Mali (où il a son centre) et la France ont plus besoin de ses services que la Côte d’Ivoire. Son parcours comme entraîneur n’est pas fameux non plus. De l`As Cannes au Servette de Genève, en passant par l`Asec Mimosas, la sélection Olympique ivoirienne et le CSK Beveren, il n’a rien gagné de costaud. Ses parcours se sont soldés par des échecs cuisants. Il s`est cassé la figure dans les éliminatoires pour les Jeux olympiques de Sydney avec ses fameux Académiciens (1999-2000). Enfin, que Jean Marc Guillou ne se trompe pas de pays. Si c’est en Côte d’Ivoire qu’il rêve de revenir, il a encore des peines pendantes contre lui dans l’affaire qui l’oppose à l’Asec Mimosas.
Tibet Kipré
La bouleversante élimination des Eléphants en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2010 a ouvert le débat sur l’encadrement technique des Eléphants. Vahid Halilhodzic, le sélectionneur, n’est pas encore parti, mais sa succession est à l’ordre du jour. Lui dont le contrat court jusqu‘au 15 juillet 2010. Son poste attire les entraîneurs comme les abeilles le sont par le miel. Parmi cette pléiade de techniciens s’invite Jean Marc Guillou. Qui, à l’instar des autres, a déposé sa candidature auprès de la Fif. Un acte aussi légitime que surprenant. Et à l’ancien patron de l’Académie Mimosifcom de défendre drôlement son dossier. « On dit souvent que je critique, alors là, j`ai décidé d`agir. Voir ce qui se passe me fait mal au cœur. Quel gâchis ! On donne de la confiture à des cochons. Si je prends l`équipe, elle jouera bien au ballon : il n`y a pas besoin de trois mois pour ça. Collectivement, il n`y a rien aujourd`hui. Ce n`est pas la Coupe du monde en soi qui m`intéresse mais c`est de redonner quelque chose à cette équipe. Je suis sûr qu`elle a le potentiel pour être l`une des meilleures en juin. Je suis aussi fort que les meilleurs entraîneurs et quand je dis les meilleurs, je ne parle pas des petits entraîneurs. De toute façon, Anouma est condamné à se séparer d’Halilhodzic, vis-à-vis du public. Et comme il doit voir les joueurs pour écouter leur avis, ils lui diront que je suis le plus à même de reprendre l`équipe », s’est-il fendu dans le quotidien sportif français l’équipe. Une bien curieuse manière de tendre la main pour demander. Parce qu’à l’heure actuelle, Guillou a plus besoin de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire qu’elle n’a besoin de lui. C’est lui qui veut renaître. Pas la Côte d’Ivoire. C’est vrai, à voir le potentiel des Eléphants, il est difficile d’admettre qu’un tel groupe ne puisse pas s’imposer à ses adversaires et gagner, ne serait-ce, qu’un trophée. D’où la recherche effrénée d’un « génie » entraîneur qui va venir apprendre aux Eléphants à gagner une coupe. Pas à jouer au football. Mais diantre, qui a soufflé à Jean Marc Guillou que la Côte d’Ivoire est à la recherche d’un entraîneur de son niveau ? Il aurait rendu service aux Eléphants s’il avait cherché à convaincre un monsieur comme Arsène Wenger, son ami et frère, de venir prendre la sélection ivoirienne. Les dirigeants ivoiriens se sont souvent trompés dans leur casting, mais ils ne peuvent pas se permettre de tomber aussi bas avec Guillou. Comment peut-il penser un instant que, lui, Guillou, a les qualités pour entraîneur les Eléphants ? Si ce sont ses éternels « enfants » Kolo Touré, Yaya, Zézéto, Junior et autres qui l’ont encouragé pour qu’il y ait 18 Académiciens sur la feuille de match de l’équipe nationale, ils l’ont royalement niqué. La Côte d’Ivoire est à la recherche d’un entraîneur de compétition et non d’un formateur dont la philosophie ne se limite qu’à tripoter le cuir. Non ! Guillou s’est trompé de pays ! Et puis, comment peut-il songer à diriger une équipe dont il traitait les dirigeants de nuls il y a peu ? Des entraîneurs qui sont passés à la tête des Eléphants, Guillou parlait « d’une belle galerie d`incompétents chaperonnés par des dirigeants n`y connaissant rien du tout. Dans le peloton d`incompétents recrutés par Jacques Anouma, Vahid Halilhodzic est presque en tête ». Alors question : si les dirigeants ivoiriens ne connaissent rien, comment peuvent-ils recruter un entraîneur de sa trempe qui est si fort ? Ne viendra-t-il pas se noyer dans un agglomérat d’incompétents que sont les dirigeants ivoiriens et leur entourage ? Ou alors viendra-t-il, si le ciel nous tombait dessus, avec ses propres dirigeants pour aller à la Coupe du monde en Afrique du Sud ? Pis, en rêvant de venir entraîner les Eléphants, le natif de Bouaye(France) n’a pas les mêmes objectifs que les dirigeants ivoiriens. Au moment où tout le monde espère un bon parcours en Afrique du Sud, lui, reste arcbouté sur sa conception moyenâgeuse du football. « Ce n’est pas tant la Coupe du monde qui m’intéresse en soi, mais c’est de redonner quelque chose à cette équipe ». Que peut-il donner à la Côte d’Ivoire de nouveau ? Le temps qu’il a erré dans le monde entier à travailler pour le compte d’un homme d’affaires égyptien l’a-t-il amélioré entre temps ? Si oui, le Mali (où il a son centre) et la France ont plus besoin de ses services que la Côte d’Ivoire. Son parcours comme entraîneur n’est pas fameux non plus. De l`As Cannes au Servette de Genève, en passant par l`Asec Mimosas, la sélection Olympique ivoirienne et le CSK Beveren, il n’a rien gagné de costaud. Ses parcours se sont soldés par des échecs cuisants. Il s`est cassé la figure dans les éliminatoires pour les Jeux olympiques de Sydney avec ses fameux Académiciens (1999-2000). Enfin, que Jean Marc Guillou ne se trompe pas de pays. Si c’est en Côte d’Ivoire qu’il rêve de revenir, il a encore des peines pendantes contre lui dans l’affaire qui l’oppose à l’Asec Mimosas.
Tibet Kipré