Ils sont des milliers de manifestants à descendre dans la rue dans la capitale de l'ex-rébellion. La ville de Bouaké a connu une journée chaude, hier jeudi 18 février. Les habitants de la capitale du centre, ont mis à exécution leur projet de protestation contre les mesures arbitraires du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, suite à la dissolution du gouvernement et de la Commission Electorale Indépendante. Aux environs de 8 heures 15 mn, des manifestants dans leurs quartiers respectifs tentent de s'organiser. Aux alentours de 8 heures 45 mn, les premiers noyaux qui se sont formés dans lesdits quartiers annoncent le début de la marche.
Les quartiers Dar-Es-Salam, Djamourou, Sokoura, Koko, Air France, Belleville, Odiénékourani, etc en ébullition
Ainsi, depuis le quartier de Dar-Es-Salam, quelques jeunes manifestants se regroupent au niveau de la gare la Paix. Sifflets à la bouche, ils donnent le top départ. C'est le rassemblement. Des jeunes arrivent de partout dudit quartier. Des pneus, des planches et autres morceaux de briques sont jetés pour barrer la route internationale, à savoir l'axe Abidjan-Katiola. Des groupuscules de jeunes arrivent de tous les cotés et commencent à brûler les planches et pneus. Au même moment, toujours dans le même quartier, dans un autre endroit, à savoir au carrefour Saint Jacques, se dressaient des centaines de jeunes qui scandaient, ''On ne veut pas Gbagbo. Gbagbo dehors. Gbagbo voleur''. Les flammes et la fumée qui sortaient nous indiquaient que ce barrage était en feu. Un autre endroit le quartier Djambourou était en ébullition. Le secteur Camp Boireau fortement secoué par les centaines de jeunes. Aux environs de 9 heures 25 mn, les jeunes convergent vers le rond point de la préfecture. Comme par télépathie, les différents mouvements de contestation d'autres quartiers tels que Koko, Air France et Belleville se joignent à la danse. Très vite organisés, les milliers de manifestants rejoignent les autres au niveau de la gare routière et ensemble après avoir jeté des pierres dans l'enceinte de la préfecture de police, barricadent le rond point de planches, de pneus et des briques. Tous les véhicules et autres automobilistes étaient sommés de rebrousser chemin. Les quelques malins qui voulaient forcer ont vu leurs vitres voler en éclats.
Des organisateurs tentent d'annuler la marche
Pris de peur suite à l'ampleur de la manifestation et inquiets, certains organisateurs de ladite marche, membres de la coalition de la société civile, ont tenté d'annuler la manifestation. Le matin, très inquiets, ils tentent de négocier avec les jeunes et les habitants qui avaient déjà répondu présents. Ceux-ci, ont catégoriquement refusé. Pour eux, c'était très clair. Ça marche ou ça casse. Quelques minutes plus tard, des pneus seront incendiés du rond point. Très en colère, ils vont prendre la direction du quartier commerce situé à quelques encablures en scandant toujours ''On ne veut plus de Gbagbo. Nous demandons le départ de Gbagbo. Gbagbo dehors. Gbagbo voleur''. A chaque carrefour, des pneus et planches de bois étaient brulés. En passant par le Ran Hôtel, les marcheurs tombent sur le siège de la CIE. Automatiquement, ils s'en pennent à cet édifice. Ils vont lancer durant un bon moment des projectiles, brisant les vitres dudit bâtiment. Informés, des éléments des FN dépêchés, viennent rapidement sécuriser. Non loin de là, le Tribunal de Bouaké sera la nouvelle cible. Les éléments du CCI vont aussitôt fermer les portes et se retrancher à l'intérieur. Furieux, les marcheurs vont insulter les éléments du CCI et les traités des soldats de Gbagbo.
Les magasins, boutiques, commerces et marchés sont restés fermés
Durant toute la manifestation, commerces, boutiques, magasins, marchés, transports et autres sont restés fermés et toute la ville paralysée. Les habitants de Bouaké n'ont pu vaquer à leurs occupations.
Des vitres des bus cassées
Plusieurs bus ont violement été pris à partie par les manifestants très en colère. Selon des sources, au total, ce sont au moins quatre bus qui ont vu leurs vitres voler en éclats. Toujours selon notre source, des jeunes manifestants auraient tenté de défoncer la grande porte du dépôt pour saccager les bus. Mais, ils n'ont pu le faire parce que le portail n'a pu être défoncé
DELMAS ABIB
delmas2000@hotmail.com
Les quartiers Dar-Es-Salam, Djamourou, Sokoura, Koko, Air France, Belleville, Odiénékourani, etc en ébullition
Ainsi, depuis le quartier de Dar-Es-Salam, quelques jeunes manifestants se regroupent au niveau de la gare la Paix. Sifflets à la bouche, ils donnent le top départ. C'est le rassemblement. Des jeunes arrivent de partout dudit quartier. Des pneus, des planches et autres morceaux de briques sont jetés pour barrer la route internationale, à savoir l'axe Abidjan-Katiola. Des groupuscules de jeunes arrivent de tous les cotés et commencent à brûler les planches et pneus. Au même moment, toujours dans le même quartier, dans un autre endroit, à savoir au carrefour Saint Jacques, se dressaient des centaines de jeunes qui scandaient, ''On ne veut pas Gbagbo. Gbagbo dehors. Gbagbo voleur''. Les flammes et la fumée qui sortaient nous indiquaient que ce barrage était en feu. Un autre endroit le quartier Djambourou était en ébullition. Le secteur Camp Boireau fortement secoué par les centaines de jeunes. Aux environs de 9 heures 25 mn, les jeunes convergent vers le rond point de la préfecture. Comme par télépathie, les différents mouvements de contestation d'autres quartiers tels que Koko, Air France et Belleville se joignent à la danse. Très vite organisés, les milliers de manifestants rejoignent les autres au niveau de la gare routière et ensemble après avoir jeté des pierres dans l'enceinte de la préfecture de police, barricadent le rond point de planches, de pneus et des briques. Tous les véhicules et autres automobilistes étaient sommés de rebrousser chemin. Les quelques malins qui voulaient forcer ont vu leurs vitres voler en éclats.
Des organisateurs tentent d'annuler la marche
Pris de peur suite à l'ampleur de la manifestation et inquiets, certains organisateurs de ladite marche, membres de la coalition de la société civile, ont tenté d'annuler la manifestation. Le matin, très inquiets, ils tentent de négocier avec les jeunes et les habitants qui avaient déjà répondu présents. Ceux-ci, ont catégoriquement refusé. Pour eux, c'était très clair. Ça marche ou ça casse. Quelques minutes plus tard, des pneus seront incendiés du rond point. Très en colère, ils vont prendre la direction du quartier commerce situé à quelques encablures en scandant toujours ''On ne veut plus de Gbagbo. Nous demandons le départ de Gbagbo. Gbagbo dehors. Gbagbo voleur''. A chaque carrefour, des pneus et planches de bois étaient brulés. En passant par le Ran Hôtel, les marcheurs tombent sur le siège de la CIE. Automatiquement, ils s'en pennent à cet édifice. Ils vont lancer durant un bon moment des projectiles, brisant les vitres dudit bâtiment. Informés, des éléments des FN dépêchés, viennent rapidement sécuriser. Non loin de là, le Tribunal de Bouaké sera la nouvelle cible. Les éléments du CCI vont aussitôt fermer les portes et se retrancher à l'intérieur. Furieux, les marcheurs vont insulter les éléments du CCI et les traités des soldats de Gbagbo.
Les magasins, boutiques, commerces et marchés sont restés fermés
Durant toute la manifestation, commerces, boutiques, magasins, marchés, transports et autres sont restés fermés et toute la ville paralysée. Les habitants de Bouaké n'ont pu vaquer à leurs occupations.
Des vitres des bus cassées
Plusieurs bus ont violement été pris à partie par les manifestants très en colère. Selon des sources, au total, ce sont au moins quatre bus qui ont vu leurs vitres voler en éclats. Toujours selon notre source, des jeunes manifestants auraient tenté de défoncer la grande porte du dépôt pour saccager les bus. Mais, ils n'ont pu le faire parce que le portail n'a pu être défoncé
DELMAS ABIB
delmas2000@hotmail.com