Dackoury Lohouré Dablet, préfet de région du Haut Sassandra, préfet de Daloa, a mis en garde, dans la nuit du 22 février dernier, à sa résidence, les responsables du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) contre les violences et voies de faits sur d’honnêtes citoyens de la cité des Antilopes. Juste après l’échec de la marche initiée pour protester contre la dissolution de la Commission électorale indépendante et le gouvernement par le chef de l’Etat. “J’exprime ma gratitude aux FDS, aux dignitaires religieux, aux commerçants, aux transporteurs, aux différents groupes de jeunes qui ont accepté de se mettre à l’écart de la marche. Il est de ma responsabilité et de mon devoir de veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens dans la région du Haut Sassandra en général et de Daloa en particulier, sans considération ethnique ou religieuse encore moins politique. Cessez de vous bagarrer entre vous. La meilleure politique, c’est celle qui vous permet de vivre en paix, de vaquer tranquillement à vos activités génératrices de revenus. Je suis interpellé partout où l’ordre public est troublé, où la quiétude de mes administrés est menacée, où les biens publics et les institutions républicaines sont en danger. Je vous invite à un climat d’apaisement entre vous –mêmes et avec les autres. C’est l’essentiel”, leur a-t-il déclaré. Le préfet qui venait d’apprendre que les militants étaient à couteaux tirés à cause de l’échec de leur marche, a ainsi décidé de ramener tout le monde à la raison.
Dans les quartiers Dioulabougou, les organisateurs de la marche en voulaient terriblement à un des leurs, Soumahoro Aboubacar dit “Kitoko”, président des “Blackistes” pour avoir demandé aux membres de son association de ne pas prendre part à la marche.
“Je suis menacé de mort parce que j’ai dit à l’Imam et aux responsables du RDR que la politique n’est pas une affaire d’ethnie et de religion. Pour cela, un groupe de militants du RDR s’est rendu à mon domicile dans la nuit du 22 février dans l’intention de me brûler, selon leurs propres termes. N’eût été l’intervention de mes parents et amis, je ne serais pas en vie aujourd’hui. Nous sommes à couteaux tirés. C’est devenu une véritable bagarre entre nous les Dioula”, a-t-il témoigné.
Quant aux parents des 40 activistes arrêtés et des 20 blessés, ils accusent les dirigeants du parti d’Alassane Ouattara d’avoir contraint leurs enfants à marcher. “Ils ont obligé nos enfants à marcher. Maintenant, nous ne les voyons pas pour les libérer”, se lamentaient les parents dans les locaux de la préfecture de Daloa.
Quant à Me Séry Kossougro, maire de la ville de Daloa, il s’est désolidarisé de la marche de la terre brûlée à Daloa du 22 février dernier. Pour lui, il faut proscrire les manifestations de rue des actes politiques pour se consacrer au développement et au retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire afin de trouver des emplois aux jeunes et d’améliorer la qualité de vie des Ivoiriens. « Le Président Houphouët Boigny n’avait jamais opté pour la violence. Elle détruit les réalisations pour la prospérité des Ivoiriens. Je ne m’inscris pas dans la logique de la politique qui s’apparente à la violence. Je demande aux uns et aux autres de se ressaisir », a confié le premier magistrat de la ville.
Eustache Gooré bi
Dans les quartiers Dioulabougou, les organisateurs de la marche en voulaient terriblement à un des leurs, Soumahoro Aboubacar dit “Kitoko”, président des “Blackistes” pour avoir demandé aux membres de son association de ne pas prendre part à la marche.
“Je suis menacé de mort parce que j’ai dit à l’Imam et aux responsables du RDR que la politique n’est pas une affaire d’ethnie et de religion. Pour cela, un groupe de militants du RDR s’est rendu à mon domicile dans la nuit du 22 février dans l’intention de me brûler, selon leurs propres termes. N’eût été l’intervention de mes parents et amis, je ne serais pas en vie aujourd’hui. Nous sommes à couteaux tirés. C’est devenu une véritable bagarre entre nous les Dioula”, a-t-il témoigné.
Quant aux parents des 40 activistes arrêtés et des 20 blessés, ils accusent les dirigeants du parti d’Alassane Ouattara d’avoir contraint leurs enfants à marcher. “Ils ont obligé nos enfants à marcher. Maintenant, nous ne les voyons pas pour les libérer”, se lamentaient les parents dans les locaux de la préfecture de Daloa.
Quant à Me Séry Kossougro, maire de la ville de Daloa, il s’est désolidarisé de la marche de la terre brûlée à Daloa du 22 février dernier. Pour lui, il faut proscrire les manifestations de rue des actes politiques pour se consacrer au développement et au retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire afin de trouver des emplois aux jeunes et d’améliorer la qualité de vie des Ivoiriens. « Le Président Houphouët Boigny n’avait jamais opté pour la violence. Elle détruit les réalisations pour la prospérité des Ivoiriens. Je ne m’inscris pas dans la logique de la politique qui s’apparente à la violence. Je demande aux uns et aux autres de se ressaisir », a confié le premier magistrat de la ville.
Eustache Gooré bi