Dissoute le vendredi 12 février par le président de la République, la Commission électorale indépendante (CEI) a été réinstallée avant-hier, jeudi 25 février. L’ex- ministre Youssouf Bakayoko en a été élu président en remplacement de Beugré Mambé.
Le ministre Youssouf Bakoyoko, titulaire du portefeuille des Affaires étrangères dans le gouvernement précédent, est le nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI). Il a été élu à l’unanimité par les 22 membres de la Commission centrale, le jeudi 25 février dernier, sous la supervision du directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Désiré Tagro.
La Commission centrale de la CEI a également procédé à l’élection de ses quatre vice-présidents. Il s’agit de N’Dabian Armand, représentant le président de la République; Soumahoro Amadou, représentant du RDR; Anaky Jacob, représentant le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), et Coulibaly Yéniman, représentant les Forces Nouvelles (FN). En outre, les autres membres du bureau de la CEI ont été installés. Ainsi Auguste Miremont est-il le secrétaire permanent avec comme adjoint Salomon Bayoro. Le trésorier est Diarrassouba Youssouf, qui a pour adjoint Koromel Menedji; et les deux conseillers sont Gbané Bourahéima et Mohamed Charles.
L’élection de tous les membres a pris fin à 1h du matin.
Avant cette étape, tous les membres de la nouvelle CEI ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel au palais de la présidence de la République. A cette occasion, le président du Conseil constitutionnel, le professeur Paul Yao-N’Dré, a clairement indiqué qu’il n’existe nulle part dans le monde une immunité absolue. Car, a-t-il indiqué, si un membre de la CEI trahit, le serment qu’il a prêté, il peut être traduit devant les juridictions nationales.
Boga Sivori
Le ministre Youssouf Bakoyoko, titulaire du portefeuille des Affaires étrangères dans le gouvernement précédent, est le nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI). Il a été élu à l’unanimité par les 22 membres de la Commission centrale, le jeudi 25 février dernier, sous la supervision du directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Désiré Tagro.
La Commission centrale de la CEI a également procédé à l’élection de ses quatre vice-présidents. Il s’agit de N’Dabian Armand, représentant le président de la République; Soumahoro Amadou, représentant du RDR; Anaky Jacob, représentant le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), et Coulibaly Yéniman, représentant les Forces Nouvelles (FN). En outre, les autres membres du bureau de la CEI ont été installés. Ainsi Auguste Miremont est-il le secrétaire permanent avec comme adjoint Salomon Bayoro. Le trésorier est Diarrassouba Youssouf, qui a pour adjoint Koromel Menedji; et les deux conseillers sont Gbané Bourahéima et Mohamed Charles.
L’élection de tous les membres a pris fin à 1h du matin.
Avant cette étape, tous les membres de la nouvelle CEI ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel au palais de la présidence de la République. A cette occasion, le président du Conseil constitutionnel, le professeur Paul Yao-N’Dré, a clairement indiqué qu’il n’existe nulle part dans le monde une immunité absolue. Car, a-t-il indiqué, si un membre de la CEI trahit, le serment qu’il a prêté, il peut être traduit devant les juridictions nationales.
Boga Sivori