On s'attendait à un véritable débat sur la débâcle des Eléphants samedi dernier sur le plateau télévisé de la Rti. L'initiative des responsables de Rti sport était, dans le principe, louable. Mais à l'arrivée, il n'y a pas eu débat. Jacques Anouma, président de la Fédération ivoirienne de football, invité principal de cette émission, a indiqué, lui-même à la fin de ces trois heures d'émission, qu'il est resté sur sa faim. Le patron du football ivoirien s'attendait à des questions assez constructives et pertinentes pour l'aider dans sa quête des solutions aux maux des Eléphants. Malheureusement pour lui, la société civile a démissionné. Du moins cette tranche représentative de l'opinion à qui on a donné l'occasion d'arracher des vérités et “coller” le président Anouma ne s'est pas montrée à la hauteur. La non maîtrise de certains faits et surtout des intentions mal cachées de nuire à l'invité au lieu de rechercher la vérité ont finalement tué le débat. Et le président Jacques Anouma s'est mis à l'aise et a fait son 'one man show'. Mais à qui donc la faute si ce débat tant médiatisé et tant attendu par les Ivoiriens n'a pas été à la hauteur ? Bien sûr que la responsabilité incombe aux organisateurs qui n'ont pas pu circonscrire ce débat. Une trentaine de personnes de la société civile et six journalistes sur le plateau pour un débat de trois heures avec trois thèmes aussi importants les uns que les autres. On ne pouvait que s'attendre à une telle situation. Les journalistes invités qui devraient en principe animer le débat ont simplement été privés de micro pratiquement. Conséquences, par la faute du coordonnateur, les journalistes sur le plateau ont finalement servi de décor. Dommage pour un débat qui aurait pu permettre de savoir beaucoup de choses. Question : quelle était la vraie intention de cette émission ? Seuls les organisateurs de la Rti nous le diront.
DB
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