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Économie Publié le lundi 1 mars 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Reforme de filière café-cacao - Madani Tall à Bléhoué Aka : ‘’Il faut une filière performante, gérée de façon saine’’

La banque mondiale ne veut pas rester en marge de la réforme en cours dans la filière café-cacao. Sortir les producteurs de la misère et les placer au cœur de la gestion de ladite filière pour mieux appréhender leurs propres besoins, est le vœux le plus cher de cette institution financière. Pour son directeur des opérations, M. Madani Tall, qui a accordé une audience au président du Conseil national de sages de la filière café-cacao, Georges Bléhoué Aka, le jeudi 25 février 2010 à Cocody, il faut une filière performante, gérée de façon saine et qui enrichit le planteur à la base. C’est l’objectif que devait atteindre, selon lui, la réforme. Pour Madani Tall, l’avis et les recommandations des producteurs sont donc nécessaires avant la validation du document de la reforme. « Les producteurs doivent eux-mêmes s’organiser au mieux afin de renforcer leurs capacité de négociation et d’aider à l’amélioration de leurs conditions de vie », a conseillé le directeur des opérations de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire. Quant aux producteurs de café-cacao, ils ont présenté leurs difficultés qui sont entre autres, le vieillissement du verger, les maladies ravageant les plantations, le manque d’assistance nécessaire aux coopératives, le blocage de la mise en œuvre de certains projets, le manque d’équipements sociaux, les problèmes d’accès aux intrants et conseils agricoles, et l’arrêt du programme de recensement des paysans. Georges Bléhoué Aka et ses collaborateurs ont attiré l’attention de la Banque Mondiale sur toutes ces difficultés qui n’ont pas encore trouvé de solutions. Les producteurs ont aussi demandé à M. Madani Tall de les soutenir en mettant à la disposition de la filière des fonds nécessaires pour apporter rapidement des solutions aux problèmes existant en attendant la mise en œuvre de la reforme. Rassurant ses interlocuteurs, M. Madani Tall a fait savoir que la Banque Mondiale ne fait pas obstacle au financement d’un quelconque projet ou programme dans la filière café-cacao. Pour lui, il faut que l’investissement soit seulement par appel d’offre et participe au bien-être des producteurs. « La reforme, ce n’est pas pour la Banque Mondiale. C’est pour les paysans », a-t-il précisé. Enfin, il est revenu au président du CNS de remercier la Banque Mondiale et de réitérer que le Président Laurent Gbagbo et la Banque Mondiale ont la même vision. Celle d’améliorer l’environnement et le cadre de vie des paysans ivoiriens.

Huberson Digbeu
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