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Société Publié le lundi 1 mars 2010 | Nord-Sud

Chemin de croix - Carême : la fièvre monte dans les églises

Le onzième jour du jeûne chrétien a été marqué par le chemin de croix. Cette cérémonie a été intensement célébrée à la paroisse Saint Jean de Cocody.

C'était le chemin de croix, vendredi, mais aussi le onzième jour de carême chez les chrétiens. Les fidèles de la paroisse Saint Jean de Cocody n'ont pas été en marge de cet évènement. Comme il est de coutume chez les catholiques, ils ont envahi l'enceinte de leur église pour prier et repartir assagis. Sans procession, le chemin de croix dans ce lieu de culte a été marqué par les conseils de l'abbé Atinique Evariste (qui a dirigé la prière) sur le carême. Entre quêtes et séances de prière (à genoux et debout) l'abbé a exhorté ses fidèles, comme le Seigneur à Israël, à abandonner le mal pour le bien pendant ce temps de pénitence qui durera 40 jours. Tout en se référant, de temps à autre à la conférence des évêques, l'abbé Evariste a demandé que tous ceux qui font le carême chrétien, conjugent jeûne et abstinence. « Si vous avez l'habitude de prendre 5 bouteilles de bière par jour, faites l'effort de diminuer la quantité de bouteilles, pareil pour les fumeurs », explique-t-il. Il s'agit, en somme, de réduire au maximum nos transgressions. L'abbé a aussi expliqué le sens du jeûne. L'abstention volontaire de nourriture consiste, dit-il, à imposer à soi-même une certaine discipline. « Le mercredi des cendres et le vendredi saint, le jeûne est obligatoire pour tous les fidèles qui sont en bonne santé. Il n'est pas obligatoire pour les enfants (jusqu'à 14 ans), les personnes âgés, les femmes enceintes, les malades », précise l'homme de Dieu. Il ajoute qu'il ne faut pas compliquer le jeûne : il n'est pas interdit d'avaler de la salive, ou de boire de l'eau. « Mangez un peu, nous ne sommes pas Jesus. Celui qui ne va pas manger pour se fâcher toute la journée, ce n'est pas la peine de jeûner ; se priver de nourriture pour mieux manger après, ce n'est pas non plus le jeûne », rappelle l'abbé. Et aux chauffeurs, il leur demande de ne pas jeûner par prudence : « Vous risquez de perdre vigilance au volant». A trente jours de la fin du jeûne, l'abbé Evariste demande de penser déjà à la pâque prévue le 4 avril.

Raphaël Tanoh
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