Le président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), Albert Toikeusse Mabri, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, a décidé d'abandonner toute ambition ministérielle pour se consacrer à sa campagne dans laquelle il promet de donner du fil à retordre à Laurent Gbagbo.
Albert Toikeusse Mabri ne figurera pas dans le gouvernement 2 de Guillaume Soro. C'est l'intéressé lui-même qui a donné l'information, hier, au siège de son parti, l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci). Et de l'avis de l'ancien ministre des transports qui soutient que « c'est un nouveau départ que nous prenons. Une opposition sera en face et Laurent Gbagbo le sentira désormais », sa décision n'est nullement motivée par un véto que le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, aurait posé sur sa nomination. « L'année dernière, j'ai déclaré que lorsque les élections approcheraient, je quitterais le gouvernement parce que je ne me voyais pas en train de sortir de la salle de conseil des ministre pour aller en campagne », a laissé entendre le président de l'Udpci qui a balayé du revers de la main l'information selon laquelle il aurait manœuvré en vain pour être reconduit dans le gouvernement. Le leader du parti arc-en-ciel a confié à ses hôtes que le nom du représentant de l'Udpci sera connu dans 24 heures. « Le Rhdp s'est donné jusqu'à mercredi pour boucler les négociations », a-t-il dévoilé, invitant le chef de l'Etat à l'imiter en démissionnant. « Je lui demande de quitter le palais et de venir me rejoindre sur le terrain. Je lui demande d'arrêter de faire un mélange de genres. Au nom de la démocratie, il serait bon que lui aussi se mette en vacance pour laisser ceux qui peuvent conduire, dans l'impartialité le processus d'être à la barre pour que nous puissions nous battre loyalement. De la sorte, il ne pourra plus interférer dans le processus électoral que lui et son clan bloquent très souvent », a-t-il signifié. En guise d'explication à la mésentente qu'il y aurait entre lui et le chef de l'Etat, le successeur du général Robert Guéï croit savoir que « Laurent Gbagbo a peur de m'affronter. Tout a été utilisé pour m'empêcher de me présenter (à la présidentielle, Ndlr). Peut-être qu'il dira un jour pourquoi il a peur de moi ». Ce qui n'a pourtant pas découragé l'ancien ministre qui s'est permis de lancer un défi à son adversaire. « Je donne rendez-vous à Laurent Gbagbo dans son bastion dans dix jours », a lancé Albert Toikeusse Mabri qui s'est élevé contre toute idée de remise en cause du mode opératoire de gestion du contentieux de la liste électorale. « Il faut respecter le mode opératoire. En tout état de cause, nous les soupçonnons de bloquer le processus électoral parce qu'ils ont peur de perdre les élections mais nous allons les pousser à bout», a-t-il promis.
Marc Dossa
Albert Toikeusse Mabri ne figurera pas dans le gouvernement 2 de Guillaume Soro. C'est l'intéressé lui-même qui a donné l'information, hier, au siège de son parti, l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci). Et de l'avis de l'ancien ministre des transports qui soutient que « c'est un nouveau départ que nous prenons. Une opposition sera en face et Laurent Gbagbo le sentira désormais », sa décision n'est nullement motivée par un véto que le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, aurait posé sur sa nomination. « L'année dernière, j'ai déclaré que lorsque les élections approcheraient, je quitterais le gouvernement parce que je ne me voyais pas en train de sortir de la salle de conseil des ministre pour aller en campagne », a laissé entendre le président de l'Udpci qui a balayé du revers de la main l'information selon laquelle il aurait manœuvré en vain pour être reconduit dans le gouvernement. Le leader du parti arc-en-ciel a confié à ses hôtes que le nom du représentant de l'Udpci sera connu dans 24 heures. « Le Rhdp s'est donné jusqu'à mercredi pour boucler les négociations », a-t-il dévoilé, invitant le chef de l'Etat à l'imiter en démissionnant. « Je lui demande de quitter le palais et de venir me rejoindre sur le terrain. Je lui demande d'arrêter de faire un mélange de genres. Au nom de la démocratie, il serait bon que lui aussi se mette en vacance pour laisser ceux qui peuvent conduire, dans l'impartialité le processus d'être à la barre pour que nous puissions nous battre loyalement. De la sorte, il ne pourra plus interférer dans le processus électoral que lui et son clan bloquent très souvent », a-t-il signifié. En guise d'explication à la mésentente qu'il y aurait entre lui et le chef de l'Etat, le successeur du général Robert Guéï croit savoir que « Laurent Gbagbo a peur de m'affronter. Tout a été utilisé pour m'empêcher de me présenter (à la présidentielle, Ndlr). Peut-être qu'il dira un jour pourquoi il a peur de moi ». Ce qui n'a pourtant pas découragé l'ancien ministre qui s'est permis de lancer un défi à son adversaire. « Je donne rendez-vous à Laurent Gbagbo dans son bastion dans dix jours », a lancé Albert Toikeusse Mabri qui s'est élevé contre toute idée de remise en cause du mode opératoire de gestion du contentieux de la liste électorale. « Il faut respecter le mode opératoire. En tout état de cause, nous les soupçonnons de bloquer le processus électoral parce qu'ils ont peur de perdre les élections mais nous allons les pousser à bout», a-t-il promis.
Marc Dossa
