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Politique Publié le jeudi 4 mars 2010 | Notre Voie

La politique de la terre brûlée :Jeu favori et raison de vivre du RDR

Ce n’est plus un secret, Alassane Ouattara et les militants de son parti, le Rassemblement des républicains (RDR) ne savent rien faire d’autre que les rébellions armées et la violence gratuite. Ils sont excellents quand il s’agit d’oter la vie à leurs semblables, brûler les biens publics et privés et détruire des édifices acquis à la sueur du front. Les fondamentaux de la République et les biens privés ont toujours été la cible du parti de Ouattara depuis qu’il existe. Quand les militants et les cadres de ce parti piquent des crises de folie, leur premier reflexe est d’attenter à la vie des autres ou s’en prendre à leurs patrimoines. En tout cas, en la matière, Alassane Ouattara n’a pas d’état d’âme. Il sévit contre les Ivoiriens qu’il veut gouverner sans leur consentement. Il préfère leur mener la vie dure sans raison valable. Le slogan d’Alassane Ouattara pourrait se résumer en ces mots : «Je vous gouverne sinon je brûle tout et vous tue tous». La politique de la terre brûlée est le jeu favori et la raison de vivre du RDR et de son président. Ce ne sont pas les exemples qui font défaut. Sous le régime de Henri Konan Bédié, son allié d’aujourd’hui, Alassane Ouattara et le RDR, son parti ont été méconnaissables. Ils ont transformé le pays en théâtre des opérations. Dans le Nord du pays, zone d’implantation du RDR, ceux qui ne pensaient pas la même chose que Ouattara étaient des morts en sursis. A Korhogo, ils ont brûlé des écoles, la direction régionale des Sports. La terreur était à son paroxysme. Sous la transition militaire, le RDR a pillé et incendié des domaines entiers. A Korhogo, l’hôtel Sian, l’hôtel Les Avocats n’ont pas connu un meillleur sort. Le domicile de feu Dr. Balla Kéita a été incendié, simplement, parce qu’il était avec le général Robert Guéi au moment du rejet de la candidature d’Alassane Ouattara. A cette époque, de nombreux maquis appartenant aux populations Dan (ethnie de feu Robert Guéi) n’ont pas été épargnés. Ils ont été incendiés dans la ville de Korhogo. Sous le président Gbagbo, quand la candidature d’Alassane Ouattara a été rejetée aux élections législatives, le commissariat de police de Korhogo et le peloton mobile de la gendarmerie ont été attaqués. Des individus tapis dans le noir ont arrosé de plomb des policiers arrêtés devant le commissariat. Le siège du FPI a été lui aussi incendié à Korhogo et des motos appartenant à des militants et les bancs qui se trouvaient au siège ont été brûlés. Pire, un vieux militant du FPI, Silué Nambégué, président du comité des sages du FPI, rentrant de la mosquée après la prière de 5h, a été fusillé. Des magasins de la CNCI, une (entreprise appartenant à des Français), ont été saccagés à Korhogo et Ferké. A Kong, localité attribuée à Alassane Ouattara comme sa ville natale, le sous-préfet, représentant l’Etat de Côte d’Ivoire, a été chassé. Le RDR est allé loin dans sa bêtise en faisant remplacer le drapeau de la Côte d’Ivoire par celui d’un pays voisin. Partie à Kong, en campagne électorale pour le compte de la liste FPI au Conseil général de Ferké, Dr. Safiatou Coulibaly, actuel conseiller technique du Dr. Malick Coulibaly et sa délégation ont frôlé la mort. La famille de Ouattara avec à sa tête une des femmes de Gaoussou Ouattara, frère aîné d’Alassane Ouattara et son cadet, Ibrahim, ont mis un pneu au cou de Dr Safiatou, la menaçant de la brûler vive. C’est la prompte intervention du peloton mobile de la gendarmerie de Ferké qui, heureusement, se trouvait en patrouille, a tiré cette délégation de l’enfer du RDR. A Odienné, les préfectures et sous-préfectures et le domicile du fédéral FPI, Touré Vakaba, ont été mis à feu par le RDR. A Abidjan, capitale économique, toutes les marches conduites par le RDR se sont soldées par des tueries d’innocentes personnes. Les tristes exemples sont légion avec le RDR. Et quand les forces de défense et de sécurité, attaquées, se défendent, le RDR fait vite de brandir les morts pour faire croire que l’on tue ses militants. Ce parti voudrait que les forces censées maintenir l’ordre et protéger des vies humaines, croisent les bras pour regarder ses bandits décapiter des personnes. Aujourd’hui, pour se dresser contre le contentieux électoral qui est le terrain du droit, le RDR, cette fois appuyé par ses alliés, du PDCI, du MFA et de l’UDPCI, a encore sorti son jeu favori pour mettre le feu au pays. Comme par le passé, Alassane Ouattara et ses militants opposent à la force de la loi, la violence physique et le banditisme politique. Face aux questions de droit, le RDR a toujours brandi l’épée, le feu et le fusil. Quel est ce parti qui privilégie la force alors qu’il est simple de se défendre par la loi? Quel est ce parti dans lequel les militants et de hauts cadres ont toujours une peur bleue de la loi ? Et pour si peu, ils se cachent derrière les notions inventées de xénophobie, d’exclusion pour utiliser la violence comme unique moyen de défense contre la loi. On est tenté de s’interroger sur le rôle des hommes du droit du RDR. Si pour peu, ce parti opte pour la violence, alors à quoi servent les juristes qui sont au service de Ouattara ? Un homme vénéré par le RDR pour avoir servi dans des institutions internationales, mais qui, curieusement, banalise le droit, au profit de la violence gratuite. Des années passent, le RDR ne change pas ses moyens de conquête du pouvoir. Parce que la politique de la terre brûlée est son jeu favori. Et il trouve son plaisir dans les tueries, dans les casses et la destruction du pays. Sacré RDR !

Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
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