Le 2ème conseil des ministres qui s’est réuni, hier, a vu la participation de tous les membres de l’équipe gouvernementale.
Laurent Gbagbo a invité, hier, au cours du 2ème conseil des ministres où tous les ministres attendus ont répondu présent, l’ensemble des membres du gouvernement Soro II à se défaire de leur coloration pour servir l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne. Tout en encourageant l’équipe gouvernementale, le président de la République a souhaité un véritable engagement de la part des ministres à se mettre au service de l’Etat de Côte d’Ivoire. Avant de leur indiquer que le gouvernement dans lequel ils sont appelés est un gouvernement de mission qui devrait amener, dans les trois mois à venir, le pays à des élections. Des élections que le chef de l’Etat ivoirien a souhaitées de qualité, libres et transparentes. Avec une liste électorale propre qui réconcilie tous les Ivoiriens.
Ce deuxième conseil des ministres, qui a affiché complet, a enregistré l’arrivée des onze ministres issus du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et du Parti ivoirien des travailleurs (PIT). Il s’agit notamment, pour le compte du PDCI-RDA, de Dr. Eugène Aka Ouélé qui devient le tout nouveau ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, de Michel M. Kacou Gervais Jean-Marie nommé ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, de Dagobert Banzio, désormais ministre des Infrastructures économiques, et de Calice Yapo Yapo, qui est nommé au ministère du Commerce.
Dr. Albert Flindé, pour le compte de l’UDPCI, occupe le portefeuille du ministre des Transports. Quand le MFA s’adjuge le ministère de la Culture et de la Francophonie avec Moutayé Azoumana. Fadiga Karim du PIT prend le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts. Les ministres RDR sont Coulibaly Mamadou Sangafowa qui va au ministère de l’Agriculture, Colonel Ouga Bi Gohorey qui devient ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Mme Jeanne Peuhmond Adjoua, ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales, et Cissé Ibrahima, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour le Premier ministre Guillaume Soro, il y a des raisons d’être satisfait. «Vous savez, au sortir de la crise que nous avons vécue, nous avions pris un certain nombre d’engagements qui consistaient, premièrement, à mettre en place la Commission électorale indépendante conformément aux accords que nous avions signés et conformément aux accords et aux engagements que nous avions pris. Ceci a été fait. Les Ivoiriens l’ont vu et constaté. Nous avions aussi promis de mettre en place le gouvernement conformément aux accords. Aujourd’hui, vous avez pu constater que tous les ministres étaient présents au conseil des ministres. Je pense que c’est un motif de satisfaction de voir réunis autour de la table du conseil tous ces fils et filles de ce pays», a déclaré le chef du gouvernement. Qui s’est également réjoui de ce que son gouvernement a affiché complet le jour anniversaire de la signature de l’Accord politique de Ouagadougou. «Aujourd’hui, nous sommes le 4 mars 2010, date anniversaire de l’Accord politique de Ouagadougou», a-t-il ajouté. Avant d’indiquer à la presse que les Ivoiriens n’ont pas d’autre issue de sortie de crise que l’application de l’Accord politique de Ouagadougou. Rappelant à souhait que, quand cet accord a été signé le 4 mars 2007, ils n’étaient pas nombreux ceux qui avaient parié de le voir prospérer. Quand d’autres prédisaient sa mort. «Malgré les difficultés, cet accord a survécu et cet accord continue de demeurer la seule issue pour la Côte d’Ivoire», a affirmé Guillaume Soro. Parlant des perspectives, le chef du gouvernement a annoncé les chantiers futurs. Il s’agira, à l’en croire, de travailler les jours prochains avec la Commission électorale indépendante pour préparer rapidement les élections et remettre au goût du jour la question de la réunification du pays. Notamment l’application de l’Accord politique complémentaire IV qui règle, en partie, les questions militaires.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Laurent Gbagbo a invité, hier, au cours du 2ème conseil des ministres où tous les ministres attendus ont répondu présent, l’ensemble des membres du gouvernement Soro II à se défaire de leur coloration pour servir l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne. Tout en encourageant l’équipe gouvernementale, le président de la République a souhaité un véritable engagement de la part des ministres à se mettre au service de l’Etat de Côte d’Ivoire. Avant de leur indiquer que le gouvernement dans lequel ils sont appelés est un gouvernement de mission qui devrait amener, dans les trois mois à venir, le pays à des élections. Des élections que le chef de l’Etat ivoirien a souhaitées de qualité, libres et transparentes. Avec une liste électorale propre qui réconcilie tous les Ivoiriens.
Ce deuxième conseil des ministres, qui a affiché complet, a enregistré l’arrivée des onze ministres issus du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et du Parti ivoirien des travailleurs (PIT). Il s’agit notamment, pour le compte du PDCI-RDA, de Dr. Eugène Aka Ouélé qui devient le tout nouveau ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, de Michel M. Kacou Gervais Jean-Marie nommé ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, de Dagobert Banzio, désormais ministre des Infrastructures économiques, et de Calice Yapo Yapo, qui est nommé au ministère du Commerce.
Dr. Albert Flindé, pour le compte de l’UDPCI, occupe le portefeuille du ministre des Transports. Quand le MFA s’adjuge le ministère de la Culture et de la Francophonie avec Moutayé Azoumana. Fadiga Karim du PIT prend le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts. Les ministres RDR sont Coulibaly Mamadou Sangafowa qui va au ministère de l’Agriculture, Colonel Ouga Bi Gohorey qui devient ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Mme Jeanne Peuhmond Adjoua, ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales, et Cissé Ibrahima, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour le Premier ministre Guillaume Soro, il y a des raisons d’être satisfait. «Vous savez, au sortir de la crise que nous avons vécue, nous avions pris un certain nombre d’engagements qui consistaient, premièrement, à mettre en place la Commission électorale indépendante conformément aux accords que nous avions signés et conformément aux accords et aux engagements que nous avions pris. Ceci a été fait. Les Ivoiriens l’ont vu et constaté. Nous avions aussi promis de mettre en place le gouvernement conformément aux accords. Aujourd’hui, vous avez pu constater que tous les ministres étaient présents au conseil des ministres. Je pense que c’est un motif de satisfaction de voir réunis autour de la table du conseil tous ces fils et filles de ce pays», a déclaré le chef du gouvernement. Qui s’est également réjoui de ce que son gouvernement a affiché complet le jour anniversaire de la signature de l’Accord politique de Ouagadougou. «Aujourd’hui, nous sommes le 4 mars 2010, date anniversaire de l’Accord politique de Ouagadougou», a-t-il ajouté. Avant d’indiquer à la presse que les Ivoiriens n’ont pas d’autre issue de sortie de crise que l’application de l’Accord politique de Ouagadougou. Rappelant à souhait que, quand cet accord a été signé le 4 mars 2007, ils n’étaient pas nombreux ceux qui avaient parié de le voir prospérer. Quand d’autres prédisaient sa mort. «Malgré les difficultés, cet accord a survécu et cet accord continue de demeurer la seule issue pour la Côte d’Ivoire», a affirmé Guillaume Soro. Parlant des perspectives, le chef du gouvernement a annoncé les chantiers futurs. Il s’agira, à l’en croire, de travailler les jours prochains avec la Commission électorale indépendante pour préparer rapidement les élections et remettre au goût du jour la question de la réunification du pays. Notamment l’application de l’Accord politique complémentaire IV qui règle, en partie, les questions militaires.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr