Il n'y pas de problème insoluble, disait le Premier ministre. Eh bien, les palabres sont finies entre le pouvoir et l'opposition. Les consultations de Guillaume Soro ont abouti à la formation complète du 2è gouvernement de l'Accord politique de Ouagadougou. Un conseil des ministres s'en est suivi, hier
Plus aucun ministre ne manque à l'appel du Premier ministre dans la composition du gouvernement Soro II. Hier, ils étaient rassemblés autour du chef du gouvernement, et devant le président de la République. Ce, pour un conseil des ministres, le deuxième après la dissolution du 1er gouvernement de l'Accord politique de Ouagadougou. Vingt-huit au total, Guillaume Soro compris, ces membres du gouvernement ont ainsi participé à la première séance de travail, plus une prise de contact qu'une réunion ordinaire de discussions. Le conseil a donc débuté à 11h30 pour prendre fin peu avant 12 h 20.
Le secrétaire général de la présidence Amédée Couassi Blé a ensuite fait des précisions. Sur les ministères pourvus, parce que momentanément restés vacants. Le Première ministre, a prononcé, le 23 février dernier, une conférence au cours de laquelle il a pris l'engagement de poursuivre les consultations, en vue de parachever la composition du gouvernement. Qui devrait tenir son premier conseil de ministres dans quarante-huit heures ; c'est-à-dire le jeudi 25 février 2010 ». Et le Sg de constater que : « ces consultations ont abouti à la nomination à ce jour des membres de gouvernement désignés pour les onze ministères à pourvoir ». Ces onze portefeuilles ministériels sont tenus par les partis d'opposition que sont : le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), le Rassemblement des républicains (Rdr), l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) et le Mouvement des forces d'avenir (Mfa). Ces partis membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) avaient boycotté la formation du gouvernement, exigeant que la Commission électorale indépendante (Cei), dissoute le 12 février dernier en même temps que le gouvernement, soit rétablie.
Les onze retardataires, si on peut le dire ainsi, sont : Pour le Pdci, Gervais Jean-Marie Kacou, ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine, Dagobert Banzio, ministre des Infrastructures économiques, Eugène Aouélé Aka, ministre de la Santé et de l'Hygiène publique et Yapo Yapo Calice, ministre du Commerce. Pour le Rdr, Mme Jeanne Peuhmond Adjoua, ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales, Houga Bi Gohorey, ministre des Nouvelles technologies de l'information et de la Communication, Cissé Ibrahima, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Sangafowa Coulibaly Mamadou, ministre de l'Agriculture. L'Udpci : Albert Flindé ministre des Transports. Le Pit : Fadiga Karim, ministre de l'Environnement, des Eaux et Forêts. Et enfin, pour le Mfa, Moutayé Azoumana, ministre de la Culture et de la Francophonie.
Un constat : Mel Eg Théodore gère à la fois les Sports, la Jeunesse et la Salubrité urbaine. Le département de l'Environnement revient pleinement au Pit.
Bidi Ignace
Plus aucun ministre ne manque à l'appel du Premier ministre dans la composition du gouvernement Soro II. Hier, ils étaient rassemblés autour du chef du gouvernement, et devant le président de la République. Ce, pour un conseil des ministres, le deuxième après la dissolution du 1er gouvernement de l'Accord politique de Ouagadougou. Vingt-huit au total, Guillaume Soro compris, ces membres du gouvernement ont ainsi participé à la première séance de travail, plus une prise de contact qu'une réunion ordinaire de discussions. Le conseil a donc débuté à 11h30 pour prendre fin peu avant 12 h 20.
Le secrétaire général de la présidence Amédée Couassi Blé a ensuite fait des précisions. Sur les ministères pourvus, parce que momentanément restés vacants. Le Première ministre, a prononcé, le 23 février dernier, une conférence au cours de laquelle il a pris l'engagement de poursuivre les consultations, en vue de parachever la composition du gouvernement. Qui devrait tenir son premier conseil de ministres dans quarante-huit heures ; c'est-à-dire le jeudi 25 février 2010 ». Et le Sg de constater que : « ces consultations ont abouti à la nomination à ce jour des membres de gouvernement désignés pour les onze ministères à pourvoir ». Ces onze portefeuilles ministériels sont tenus par les partis d'opposition que sont : le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), le Rassemblement des républicains (Rdr), l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) et le Mouvement des forces d'avenir (Mfa). Ces partis membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) avaient boycotté la formation du gouvernement, exigeant que la Commission électorale indépendante (Cei), dissoute le 12 février dernier en même temps que le gouvernement, soit rétablie.
Les onze retardataires, si on peut le dire ainsi, sont : Pour le Pdci, Gervais Jean-Marie Kacou, ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine, Dagobert Banzio, ministre des Infrastructures économiques, Eugène Aouélé Aka, ministre de la Santé et de l'Hygiène publique et Yapo Yapo Calice, ministre du Commerce. Pour le Rdr, Mme Jeanne Peuhmond Adjoua, ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales, Houga Bi Gohorey, ministre des Nouvelles technologies de l'information et de la Communication, Cissé Ibrahima, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Sangafowa Coulibaly Mamadou, ministre de l'Agriculture. L'Udpci : Albert Flindé ministre des Transports. Le Pit : Fadiga Karim, ministre de l'Environnement, des Eaux et Forêts. Et enfin, pour le Mfa, Moutayé Azoumana, ministre de la Culture et de la Francophonie.
Un constat : Mel Eg Théodore gère à la fois les Sports, la Jeunesse et la Salubrité urbaine. Le département de l'Environnement revient pleinement au Pit.
Bidi Ignace
