Littérature / Prix Ivoire pour la littérature d’expression africaine - Lumière sur 50 années d’écriture en Côte d’Ivoire

Lancé le mercredi 3 mars, au Centre Culturel Français (CCF) à Abidjan-Plateau, la 3è édition du Prix Ivoire pour la littérature d’expression africaine est ouverte jusqu’au 30 juillet 2010. Les participants ont cinq jours pour faire parvenir leurs ouvrages. Sans toute fois leur imposer un genre littéraire encore moins un thème, le prix se donne pour philosophie la qualité intrinsèque des œuvres. L’édition 2010, fait savoir Isabelle Fofana, présidente de l’Association Akwaba culture – initiatrice du Prix Ivoire –, sera marquée de cinquante années d’écriture en Côte d’Ivoire. Pour rester, dans l’élan des festivités marquant le cinquantenaire de la Côte d’Ivoire et de la majorité des pays africains. Les organisateurs du Prix Ivoire comptent rendre l’hommage dû à son rang à Bernard B. Dadié, « pionnier de tous les genres littéraires en Côte d’Ivoire et précurseur de route la littérature ivoirienne moderne ». D’autres pionniers seront également honorés au soir du 30 octobre 2010 où sera connu le successeur de Tiburce Koffi, lauréat du Prix Ivoire 2009. Initié en 2009, le concours des écoles reste maintenu pour 2010 et les questions qui s’en réfèrent porteront, essentiellement, sur la littérature ivoirienne des 50 dernières années. Après déjà deux éditions (2008 et 2009) Isabelle Fofana s’est réjoui que le prix soit devenu un événement « phare de la sous-région ». En témoigne le Prix d’excellence décerné par la CEDEAO, en juillet 2009 à l’Association Akwaba Culture pour l’initiation du Prix Ivoire. «Nous sommes plus que jamais déterminés à aller de l’avant, à donner le meilleur de nous-mêmes pour contribuer au rayonnement de la littérature africaine francophone », a signifié Isabelle Fofana. Saluant, pour sa part, le sérieux des organisateurs qui ont réussi à imposer une bonne image du Prix Ivoire, Christian Oquet le directeur du CCF et Conseiller pour les affaires culturelles à l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire, reconnaît que l’événement a pris une importante place dans le paysage culturel ivoirien.
Koné Saydoo