«Le président en a profité pour encourager l'équipe gouvernementale. Mais il a surtout souhaité un véritable engagement de la part des ministres, pour servir l'Etat de Côte d'Ivoire. Il a invité les ministres à se défaire de leur coloration politique pour servir l'intérêt supérieur de la nation ivoirienne. Et nous pensons que c'est extrêmement important. Il a aussi expliqué que c'était un gouvernement de mission qui devrait, dans les trois mois à venir, amener la Côte d'Ivoire à des élections. Ces élections, il les a souhaitées libres, transparentes. Il a souhaité que nous ayons une liste électorale de qualité ; une liste électorale propre, qui réconciliera tous les Ivoiriens.
Au cours du conseil, nous avons évoqué avec insistance qu'il n'y a pas d'autres issues que l'application de l'Accord politique de Ouagadougou. Il est vrai que quand nous avons signé cet accord en 2007, très peu avaient parié sur la possibilité ou même la garantie de voir cet accord prospérer. Certains avaient prédit la mort de cet accord, depuis. Mais malgré les problèmes, il a survécu et il continue de demeurer la seule issue pour la Côte d'Ivoire. Donc, c'est ensemble que le gouvernement s'est réjoui, en ce jour anniversaire de l'Accord politique de Ouagadougou, que ses signataires aient tenu leurs engagements. Pour que la Côte d'Ivoire parvienne à des élections, et surtout parachève la sortie de crise.
Dans les jours prochains, nous allons travailler avec la Commission électorale indépendante pour préparer rapidement les élections. Nous allons travailler aussi, et le chef de l'Etat l'a indiqué, pour mettre au goût du jour les questions de la réunification qui ne sont pas des questions-tabous. Nous allons discuter, pour faire des progrès notables dans ce domaine. En tout cas, c'est sur cette note d'espoir que le chef de l'Etat a levé la séance. Je voudrais tout en m'adressant aux Ivoiriens, leur dire que le gouvernement est engagé à faire en sorte que la paix revienne. Et que, ce qu'il faut privilégier c'est la voix du dialogue entre les acteurs politiques et, nous y tenons beaucoup. Nous avons remarqué que pendant cette crise, il y a eu beaucoup plus de déficit de communication plus qu'autre chose. Si nous nous parlons, nous pouvons nous comprendre. Et si nous nous comprenons, c'est la paix qui triomphe».
Propos recueillis par Bidi.Ignace
Au cours du conseil, nous avons évoqué avec insistance qu'il n'y a pas d'autres issues que l'application de l'Accord politique de Ouagadougou. Il est vrai que quand nous avons signé cet accord en 2007, très peu avaient parié sur la possibilité ou même la garantie de voir cet accord prospérer. Certains avaient prédit la mort de cet accord, depuis. Mais malgré les problèmes, il a survécu et il continue de demeurer la seule issue pour la Côte d'Ivoire. Donc, c'est ensemble que le gouvernement s'est réjoui, en ce jour anniversaire de l'Accord politique de Ouagadougou, que ses signataires aient tenu leurs engagements. Pour que la Côte d'Ivoire parvienne à des élections, et surtout parachève la sortie de crise.
Dans les jours prochains, nous allons travailler avec la Commission électorale indépendante pour préparer rapidement les élections. Nous allons travailler aussi, et le chef de l'Etat l'a indiqué, pour mettre au goût du jour les questions de la réunification qui ne sont pas des questions-tabous. Nous allons discuter, pour faire des progrès notables dans ce domaine. En tout cas, c'est sur cette note d'espoir que le chef de l'Etat a levé la séance. Je voudrais tout en m'adressant aux Ivoiriens, leur dire que le gouvernement est engagé à faire en sorte que la paix revienne. Et que, ce qu'il faut privilégier c'est la voix du dialogue entre les acteurs politiques et, nous y tenons beaucoup. Nous avons remarqué que pendant cette crise, il y a eu beaucoup plus de déficit de communication plus qu'autre chose. Si nous nous parlons, nous pouvons nous comprendre. Et si nous nous comprenons, c'est la paix qui triomphe».
Propos recueillis par Bidi.Ignace