Le professeur Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), sera entendu comme témoin très bientôt par le parquet militaire pour nécessité d’enquête. Cette annonce a été faite, le 3 mars dernier, à Gagnoa, par le magistrat Ange Kessi, responsable du parquet militaire de Côte d’Ivoire, au terme d’une mission d’enquête. Il a demandé au préfet de police et au commandant de compagnie de la gendarmerie de Gagnoa, chargés de désigner les enquêteurs, de le convoquer.
Le président du directoire du RHDP sera entendu comme témoin dans le cadre de l’enquête sur la marche insurrectionnelle avortée des militants de son groupement politique qui a occasionné, le 19 février dernier, à Gagnoa, des pertes en vie humaine et des blessés graves. “Il va dire aux enquêteurs sur la base de quoi, il ne reconnaÎt plus l’Etat et le président de la République qui en est le garant. Il va leur dire aussi pourquoi, il a lancé cet appel à la désobéissance civile qui a, à travers le pays, troublé l’ordre public et conduit à la destruction de biens publics et privés.”, a déclaré le commissaire du gouvernement. Qui a dit sans ambages qu’une manifestation publique qui n’est pas autorisée et qui se tient, est une insurrection.
Le chef du parquet militaire ivoirien a aussi requis une autopsie pour les corps des 5 personnes tuées dans la manifestation du RHDP à Gagnoa. “Je comprends la douleur de leurs familles. Mais, les corps ne seront enlevés qu’après l’autopsie. Il faut que tout le monde sache ce qui a tué. J’accorde une importance capitale à cette autopsie”, a-t-il argué. Il a dit qu’il a demandé au directeur de la morgue de Gagnoa de n’autoriser l’enlèvement de ces corps à problèmes qu’après l’autopsie. Selon l’orateur, il y a au moins 4 morts par balles et 1 par objet contondant. “De qui proviennent ces balles ?”, s’est-il interrogé. Surtout qu’aucun corps n’a été trouvé sur le terrain des opérations, les 2 premiers corps et les 10 blessés graves dont 3 qui ont rendu l’âme après ont étés transportés au centre hospitalier régional (CHR) de Gagnoa par les organisateurs de la marche insurrectionnelle. C’est pourquoi, M. Ange Kessi a donné des instructions très fermes au préfet de police et au commandant de compagnie de la gendarmerie de Gagnoa pour que tout sachant soit entendu. Pour lui, il est primordial qu’on sache l’identité des personnes qui ont transporté les corps et les blessés au CHR de Gagnoa. A l’en croire, il est aussi important de savoir comment les parents des décédés ont été saisis. Il a dit que ceux qui ont donné la mort seront punis et que les résultats de cette enquête, contrairement aux habitudes, seront rendus publics. Il a affirmé que cette enquête débutera dès la fin de l’autopsie et durera 15 jours.
Marius Dangan Kpan
danganpkan@yahoo.fr
Le président du directoire du RHDP sera entendu comme témoin dans le cadre de l’enquête sur la marche insurrectionnelle avortée des militants de son groupement politique qui a occasionné, le 19 février dernier, à Gagnoa, des pertes en vie humaine et des blessés graves. “Il va dire aux enquêteurs sur la base de quoi, il ne reconnaÎt plus l’Etat et le président de la République qui en est le garant. Il va leur dire aussi pourquoi, il a lancé cet appel à la désobéissance civile qui a, à travers le pays, troublé l’ordre public et conduit à la destruction de biens publics et privés.”, a déclaré le commissaire du gouvernement. Qui a dit sans ambages qu’une manifestation publique qui n’est pas autorisée et qui se tient, est une insurrection.
Le chef du parquet militaire ivoirien a aussi requis une autopsie pour les corps des 5 personnes tuées dans la manifestation du RHDP à Gagnoa. “Je comprends la douleur de leurs familles. Mais, les corps ne seront enlevés qu’après l’autopsie. Il faut que tout le monde sache ce qui a tué. J’accorde une importance capitale à cette autopsie”, a-t-il argué. Il a dit qu’il a demandé au directeur de la morgue de Gagnoa de n’autoriser l’enlèvement de ces corps à problèmes qu’après l’autopsie. Selon l’orateur, il y a au moins 4 morts par balles et 1 par objet contondant. “De qui proviennent ces balles ?”, s’est-il interrogé. Surtout qu’aucun corps n’a été trouvé sur le terrain des opérations, les 2 premiers corps et les 10 blessés graves dont 3 qui ont rendu l’âme après ont étés transportés au centre hospitalier régional (CHR) de Gagnoa par les organisateurs de la marche insurrectionnelle. C’est pourquoi, M. Ange Kessi a donné des instructions très fermes au préfet de police et au commandant de compagnie de la gendarmerie de Gagnoa pour que tout sachant soit entendu. Pour lui, il est primordial qu’on sache l’identité des personnes qui ont transporté les corps et les blessés au CHR de Gagnoa. A l’en croire, il est aussi important de savoir comment les parents des décédés ont été saisis. Il a dit que ceux qui ont donné la mort seront punis et que les résultats de cette enquête, contrairement aux habitudes, seront rendus publics. Il a affirmé que cette enquête débutera dès la fin de l’autopsie et durera 15 jours.
Marius Dangan Kpan
danganpkan@yahoo.fr