L’ancien goleador de l’ASEC Mimosas et des Eléphants sort de sa réserve. Pour la première fois, Ben Badi donne son avis sur les échecs répétitifs des Eléphants. Pour l’ex-icône du football ivoirien, les joueurs sont à la base de cette triste situation.
Il y a bien longtemps qu’on n’avait pas entendu Abdoulaye Traoré parlé. Le mythique buteur ivoirien sort enfin de sa réserve pour s’exprimer sur les différents fiascos subis par les Eléphants ces dernières années. Champion d’Afrique au Sénégal en 1992, Ben Badi a détecté le mal qui ronge la sélection ivoirienne. Selon lui, les coupables ne sont pas à rechercher au loin.
C’est bien du côté des joueurs qu’il faut regarder. « Je ne sais pas pourquoi ça ne marche pas chez les Eléphants. C’est pourtant l’une des générations de talents que la Côte d’Ivoire n’ait jamais eues. J’accuse les joueurs eux-mêmes pour le manque de solidarité sur le terrain, l’absence de mentalité de gagneur. On ne cesse de le répéter, le problème des Eléphants, c’est une question d’état d’esprit. Sinon, je pense que le président Anouma a donné tous les moyens à cette équipe pour aller plus loin, mais hélas », se désole le « Mouton d’or ».
« Les Eléphants ne sont pas humbles »
Plus loin, l’ancienne idole du ballon rond ivoirien ose même une petite comparaison entre la génération 92 et celle d’aujourd’hui. « A Sénégal 92, notre génération n’était certainement pas la plus talentueuse, mais notre force c’était le mental, la solidarité parce que chacun était le policier de son voisin. On était soudés et on parlait d’une même voix. Je me souviens qu’à un match, on a mis Gadji Celi à l’écart. Parce que le capitaine qu’il était, n’était pas au mieux de sa forme. Ou encore Tiéhi Joël, le buteur qui n’était pas à 100% », confie-t-il.
Pour Ben Badi, l’autre problème des Pachydermes ivoiriens est leur manque d’humilité. « Nous, on était beaucoup guidés par l’humilité. L’humilité, comme on le dit, précède la gloire. Cette équipe des Eléphants gagnerait à être humble. On peut être séduisant sur le papier, mais être médiocre sur le terrain », assène l’ancien chouchou mimos, l’un des joueurs les plus doué de sa génération.
Par Abdoul KAPO de Sport Ivoire
Il y a bien longtemps qu’on n’avait pas entendu Abdoulaye Traoré parlé. Le mythique buteur ivoirien sort enfin de sa réserve pour s’exprimer sur les différents fiascos subis par les Eléphants ces dernières années. Champion d’Afrique au Sénégal en 1992, Ben Badi a détecté le mal qui ronge la sélection ivoirienne. Selon lui, les coupables ne sont pas à rechercher au loin.
C’est bien du côté des joueurs qu’il faut regarder. « Je ne sais pas pourquoi ça ne marche pas chez les Eléphants. C’est pourtant l’une des générations de talents que la Côte d’Ivoire n’ait jamais eues. J’accuse les joueurs eux-mêmes pour le manque de solidarité sur le terrain, l’absence de mentalité de gagneur. On ne cesse de le répéter, le problème des Eléphants, c’est une question d’état d’esprit. Sinon, je pense que le président Anouma a donné tous les moyens à cette équipe pour aller plus loin, mais hélas », se désole le « Mouton d’or ».
« Les Eléphants ne sont pas humbles »
Plus loin, l’ancienne idole du ballon rond ivoirien ose même une petite comparaison entre la génération 92 et celle d’aujourd’hui. « A Sénégal 92, notre génération n’était certainement pas la plus talentueuse, mais notre force c’était le mental, la solidarité parce que chacun était le policier de son voisin. On était soudés et on parlait d’une même voix. Je me souviens qu’à un match, on a mis Gadji Celi à l’écart. Parce que le capitaine qu’il était, n’était pas au mieux de sa forme. Ou encore Tiéhi Joël, le buteur qui n’était pas à 100% », confie-t-il.
Pour Ben Badi, l’autre problème des Pachydermes ivoiriens est leur manque d’humilité. « Nous, on était beaucoup guidés par l’humilité. L’humilité, comme on le dit, précède la gloire. Cette équipe des Eléphants gagnerait à être humble. On peut être séduisant sur le papier, mais être médiocre sur le terrain », assène l’ancien chouchou mimos, l’un des joueurs les plus doué de sa génération.
Par Abdoul KAPO de Sport Ivoire