La Commission électorale indépendante (Cei) n'est pas sortie de l'auberge. Il est probable qu'elle fasse l'objet d'autres antagonismes, après la crise des ''429 000 enrôlés'' qui a vu sa recomposition.
Allons-nous assister à un autre bras de fer autour de la Commission électorale indépendante (Cei) ? Les dernières déclarations faites de part et d'autres des acteurs politiques nationaux le présagent. Il y a que le camp présidentiel et l'opposition recommencent à afficher des intentions contradictoires. Ceci, sur la Cei et la liste électorale provisoire. Pour tout dire, les mêmes questions qui ont engendré une crise de deux mois, de janvier à février, sanctionnée de morts, de blessés, et de dégâts matériels, sont toujours au menu des débats politiques.
Le camp présidentiel se maintient sur le front de ''sa'' bataille qui a emporté Robert Beugré Mambé, ex-président de la Cei. Au nom de ce camp, le Front populaire ivoirien (Fpi) a demandé et obtenu la « reprise du contentieux ». Depuis peu, il prépare les esprits à la « recomposition » des Cei régionales. Pour ce qui est des radiations prononcées par les tribunaux, il ne veut plus en entendre parler. Alors que l'opposition demande l'annulation de ces jugements.
La reprise du contentieux est acquise, car lors de la récente visite du facilitateur, la question a été débattue et tranchée en faveur du parti au pouvoir. L'argument de ce dernier était que de nombreux Ivoiriens pouvaient exclus de la liste électorale. Si cet argument est passé, qu'en sera-t-il pour les autres, sur la recomposition des Cei régionales et le maintient des radiations ? Mieux, quelle est même leur opportunité ?
Initialement, le Fpi constatait qu'avec la fraude signalée à l'ancienne Cei, le processus de sortie de crise était dans l'impasse. Cette impasse a été dégagée au moyen de l'article 48 de la constitution. La souveraineté de l'Etat n'est plus menacée, aussi. Le bureau central de la Cei a été recomposé. Logiquement, la « partialité » de cette instance est corrigée. Mais rien ne semble avoir changé dans le langage des pro-Gbagbo, si bien qu'ils prêtent le flanc à leurs adversaires qui les accusent de marcher à reculons. Le constat fait par ces derniers, c'est qu'il y a une volonté manifeste de leurs rivaux de faire traîner en longueur la sortie de crise. De là à penser que les revendications des ''bleus'' sont confligènes, il n'y a qu'un pas que les opposants franchissent.
Bidi Ignace
Allons-nous assister à un autre bras de fer autour de la Commission électorale indépendante (Cei) ? Les dernières déclarations faites de part et d'autres des acteurs politiques nationaux le présagent. Il y a que le camp présidentiel et l'opposition recommencent à afficher des intentions contradictoires. Ceci, sur la Cei et la liste électorale provisoire. Pour tout dire, les mêmes questions qui ont engendré une crise de deux mois, de janvier à février, sanctionnée de morts, de blessés, et de dégâts matériels, sont toujours au menu des débats politiques.
Le camp présidentiel se maintient sur le front de ''sa'' bataille qui a emporté Robert Beugré Mambé, ex-président de la Cei. Au nom de ce camp, le Front populaire ivoirien (Fpi) a demandé et obtenu la « reprise du contentieux ». Depuis peu, il prépare les esprits à la « recomposition » des Cei régionales. Pour ce qui est des radiations prononcées par les tribunaux, il ne veut plus en entendre parler. Alors que l'opposition demande l'annulation de ces jugements.
La reprise du contentieux est acquise, car lors de la récente visite du facilitateur, la question a été débattue et tranchée en faveur du parti au pouvoir. L'argument de ce dernier était que de nombreux Ivoiriens pouvaient exclus de la liste électorale. Si cet argument est passé, qu'en sera-t-il pour les autres, sur la recomposition des Cei régionales et le maintient des radiations ? Mieux, quelle est même leur opportunité ?
Initialement, le Fpi constatait qu'avec la fraude signalée à l'ancienne Cei, le processus de sortie de crise était dans l'impasse. Cette impasse a été dégagée au moyen de l'article 48 de la constitution. La souveraineté de l'Etat n'est plus menacée, aussi. Le bureau central de la Cei a été recomposé. Logiquement, la « partialité » de cette instance est corrigée. Mais rien ne semble avoir changé dans le langage des pro-Gbagbo, si bien qu'ils prêtent le flanc à leurs adversaires qui les accusent de marcher à reculons. Le constat fait par ces derniers, c'est qu'il y a une volonté manifeste de leurs rivaux de faire traîner en longueur la sortie de crise. De là à penser que les revendications des ''bleus'' sont confligènes, il n'y a qu'un pas que les opposants franchissent.
Bidi Ignace