Que répondez-vous à l'avis du Pr Ouraga Obou qui estime que la liste dite blanche n'est pas intouchable?
Lorsqu'il dit qu'elle peut l’être, cela sous-entend qu'elle n'est pas fiable. Les choses étaient quand même à mon avis très claires. Un travail a été fait dont le résultat a été la confection de la liste de 5.300.000 personnes. Sur cette liste, les récusations auraient pu provenir des intéressés eux-mêmes du fait de leur nom ou de leur date de naissance qui auraient, par exemple, été mal inscrits. Auxquels cas, il revenait à ces derniers, face à la commission électorale locale, de faire en sorte que tout cela soit rectifié. C'était la première chose. La seconde chose, des personnes peuvent estimer que sur cette liste blanche, des noms doivent être rayés. Dans ce cas, il revenait aux personnes qui dénoncent une inscription, d'apporter les preuves nécessaires en passant à chaque fois par la Commission électorale indépendante. Tout cela n'ayant pas été fait, si le Pr Ouraga Obou dit qu'elle n'est pas intouchable, d'une certaine manière, il a raison. On doit éventuellement la retoucher dans les deux cas de figures que j'ai indiqués plus haut. Hormis cela, cette liste demeure intouchable.
Que dites-vous aussi du vœu du camp présidentiel de voir recomposer les Cei locales ?
Dans ce camp, tout ce qui est possible pour ne pas aller aux élections est la bienvenue. Dans la récente crise, on nous a parlé de Beugré Mambé mais finalement on a enlevé toute la présidence. Maintenant, on nous dit que les commissions électorales locales doivent être réaménagées. Combien de temps cela va-t-il nous prendre encore. Dans ce camp-là, la mauvaise foi est la chose la mieux partagée. On a voulu renouveler la Cei centrale avec beaucoup de boucan, en créant une situation surfaite. En fin de compte, qu'avons-nous obtenu ? Une nouvelle Cei qui n'est que la copie conforme de la Cei. Dans cette derrière volonté de renouveler les Cei locales, il y a autre chose.
Comment vous préparez-vous à gérer cette autre crise qui se profile à l'horizon ?
En fonction des obstacles qui nous seront présentés, je pense que nous aurons suffisamment de muscle pour les sauter.
Entretien réalisé par M. Dossa
Lorsqu'il dit qu'elle peut l’être, cela sous-entend qu'elle n'est pas fiable. Les choses étaient quand même à mon avis très claires. Un travail a été fait dont le résultat a été la confection de la liste de 5.300.000 personnes. Sur cette liste, les récusations auraient pu provenir des intéressés eux-mêmes du fait de leur nom ou de leur date de naissance qui auraient, par exemple, été mal inscrits. Auxquels cas, il revenait à ces derniers, face à la commission électorale locale, de faire en sorte que tout cela soit rectifié. C'était la première chose. La seconde chose, des personnes peuvent estimer que sur cette liste blanche, des noms doivent être rayés. Dans ce cas, il revenait aux personnes qui dénoncent une inscription, d'apporter les preuves nécessaires en passant à chaque fois par la Commission électorale indépendante. Tout cela n'ayant pas été fait, si le Pr Ouraga Obou dit qu'elle n'est pas intouchable, d'une certaine manière, il a raison. On doit éventuellement la retoucher dans les deux cas de figures que j'ai indiqués plus haut. Hormis cela, cette liste demeure intouchable.
Que dites-vous aussi du vœu du camp présidentiel de voir recomposer les Cei locales ?
Dans ce camp, tout ce qui est possible pour ne pas aller aux élections est la bienvenue. Dans la récente crise, on nous a parlé de Beugré Mambé mais finalement on a enlevé toute la présidence. Maintenant, on nous dit que les commissions électorales locales doivent être réaménagées. Combien de temps cela va-t-il nous prendre encore. Dans ce camp-là, la mauvaise foi est la chose la mieux partagée. On a voulu renouveler la Cei centrale avec beaucoup de boucan, en créant une situation surfaite. En fin de compte, qu'avons-nous obtenu ? Une nouvelle Cei qui n'est que la copie conforme de la Cei. Dans cette derrière volonté de renouveler les Cei locales, il y a autre chose.
Comment vous préparez-vous à gérer cette autre crise qui se profile à l'horizon ?
En fonction des obstacles qui nous seront présentés, je pense que nous aurons suffisamment de muscle pour les sauter.
Entretien réalisé par M. Dossa