La Fédération ivoirienne de football(FIF) a une idée claire de l’entraîneur qu’elle compte recruter en remplacement de Vahid Halilhodzic. L’instance fédérale sait même déjà d’où sortiront les émoluments de son nouveau technicien. Jacques Anouma, le patron du football ivoirien, a levé un coin du voile sur la question hier au cours d’un déjeuner de presse.
Pour le nom nouvel entraîneur qui va conduire les Eléphants à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, passez demain s’il vous plaît. Le suspense sur le sujet demeure entier. La fumée blanche tant attendue n’est pas sortie. Après de longues semaines de consultations et d’échanges avec des techniciens et des personnes ressources, l’on s’attendait à ce que le président de la Fédération ivoirienne de football dévoile, enfin, le nom du guide technique de la sélection nationale, hier, au cours du déjeuner de presse qu’il a eu avec la presse ivoirienne en Zone 4. Le patron du football ivoirien a plutôt dévoilé le traitement du nouvel entraîneur, quel qu’il soit. « Je rentre de mission, acceptez que j’en rende compte à mon ministre de tutelle, au président de la République, celui qui paye, avant de rendre public le nom de l’entraîneur. Mais vous pouvez être sûrs d’une chose, c’est qu’on fera tout pour avoir un entraîneur de qualité à un prix raisonnable. Je n’ai encore signé avec aucun entraîneur. Mais déjà, les uns et les autres annoncent des montants qu’ils veulent. Ce n’est pas grave. Mais que tout le monde sache que la Fifa donne de l’argent aux fédérations pour se préparer avant les phases finales de la Coupe du monde. C’est dans cet argent que nous incluons le traitement de l’entraîneur. Et quel que soit le coût du technicien qui viendra, ce ne sera pas avec l’argent du contribuable ivoirien qu’il sera payé, mais avec l’argent de la préparation. Ce n’est donc pas l’Etat qui paye l’entraîneur », a expliqué Jacques Anouma aux patrons de presse et aux journalistes. Sa rencontre avec Didier Drogba et ses camarades sur les différends au sein de la sélection n’a pas été évoquée. Sur la prestation future des Eléphants par contre, il s’est prononcé. « Cette fois-ci, nous ne partons pas favoris. Car chaque fois qu’on est favoris, on passe à côté. Nous irons donc jouer tranquille. J’accepte les critiques, je tiendrai aussi compte des propositions des uns et des autres. Pour ce faire, je sollicite votre soutien, il faut que nous y allions soudés », conclut-il.
Les Ivoiriens et les Eléphants eux-mêmes peuvent encore patienter quant à l’identité du nouveau patron du banc de nos Pachydermes. Mais de source bien introduite, sur les trois « chevaux » restants en lice, notamment Guus Hiddink, Philippe Omar Troussier et Sven Eriksson, Jacques Anouma aurait un penchant pour le futur entraîneur de la Turquie, Guus Hiddink. « Si c’est le président seul, son choix se porte sur Guus. Mais comme il l’a dit, il n’a encore rien signé avec aucun des trois techniciens qui restent sur la liste. A y voir de près, Guus est très bien parti pour être sur le banc des Eléphants en Afrique du Sud. Ce sera le choix du prestige et de la qualité. Ces deux valeurs ont un coût. Et visiblement, le patron de l’instance fédérale ne tremble pas. Il a déjà une idée claire de la manière dont celui qu’il choisira au final sera rémunéré. Et c’est tant mieux !
Tibet Kipré
Pour le nom nouvel entraîneur qui va conduire les Eléphants à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, passez demain s’il vous plaît. Le suspense sur le sujet demeure entier. La fumée blanche tant attendue n’est pas sortie. Après de longues semaines de consultations et d’échanges avec des techniciens et des personnes ressources, l’on s’attendait à ce que le président de la Fédération ivoirienne de football dévoile, enfin, le nom du guide technique de la sélection nationale, hier, au cours du déjeuner de presse qu’il a eu avec la presse ivoirienne en Zone 4. Le patron du football ivoirien a plutôt dévoilé le traitement du nouvel entraîneur, quel qu’il soit. « Je rentre de mission, acceptez que j’en rende compte à mon ministre de tutelle, au président de la République, celui qui paye, avant de rendre public le nom de l’entraîneur. Mais vous pouvez être sûrs d’une chose, c’est qu’on fera tout pour avoir un entraîneur de qualité à un prix raisonnable. Je n’ai encore signé avec aucun entraîneur. Mais déjà, les uns et les autres annoncent des montants qu’ils veulent. Ce n’est pas grave. Mais que tout le monde sache que la Fifa donne de l’argent aux fédérations pour se préparer avant les phases finales de la Coupe du monde. C’est dans cet argent que nous incluons le traitement de l’entraîneur. Et quel que soit le coût du technicien qui viendra, ce ne sera pas avec l’argent du contribuable ivoirien qu’il sera payé, mais avec l’argent de la préparation. Ce n’est donc pas l’Etat qui paye l’entraîneur », a expliqué Jacques Anouma aux patrons de presse et aux journalistes. Sa rencontre avec Didier Drogba et ses camarades sur les différends au sein de la sélection n’a pas été évoquée. Sur la prestation future des Eléphants par contre, il s’est prononcé. « Cette fois-ci, nous ne partons pas favoris. Car chaque fois qu’on est favoris, on passe à côté. Nous irons donc jouer tranquille. J’accepte les critiques, je tiendrai aussi compte des propositions des uns et des autres. Pour ce faire, je sollicite votre soutien, il faut que nous y allions soudés », conclut-il.
Les Ivoiriens et les Eléphants eux-mêmes peuvent encore patienter quant à l’identité du nouveau patron du banc de nos Pachydermes. Mais de source bien introduite, sur les trois « chevaux » restants en lice, notamment Guus Hiddink, Philippe Omar Troussier et Sven Eriksson, Jacques Anouma aurait un penchant pour le futur entraîneur de la Turquie, Guus Hiddink. « Si c’est le président seul, son choix se porte sur Guus. Mais comme il l’a dit, il n’a encore rien signé avec aucun des trois techniciens qui restent sur la liste. A y voir de près, Guus est très bien parti pour être sur le banc des Eléphants en Afrique du Sud. Ce sera le choix du prestige et de la qualité. Ces deux valeurs ont un coût. Et visiblement, le patron de l’instance fédérale ne tremble pas. Il a déjà une idée claire de la manière dont celui qu’il choisira au final sera rémunéré. Et c’est tant mieux !
Tibet Kipré