Depuis le samedi 6 mars 2010, les forces nouvelles sont en conclave à Bouaké. Les conclusions de cette rencontre qui devraient être livrées le mardi 9 mars ont été simplement reportées au samedi 13 mars prochain. Soro Guillaume et ses hommes sont dans l’obligation de trouver des solutions sur les questions de la réunification et du désarmement.
Les discussions semblent être serrées entre Soro Guilllaume et ses hommes car, quatre (4) jours n’ont pas suffi pour faire une synthèse de leurs réflexions, suite au conclave de Bouaké. Cela n’est pas fait exprès parce que les sujets portant sur la réunification et le désarmement sont d’une certaine importance pour l’ensemble des forces nouvelles. Ces sujets ne doivent pas être traités avec négligence car, il y va de l’avenir de chaque élément des forces nouvelles. Pour pouvoir procéder à la réunification et au désarmement, la branche politique et l’aile militaire doivent être rassurés sur leur sort. Il est donc question de faire en sorte de ne pas tomber dans un quelconque piège du camp présidentiel. Concernant le désarmement, la mise en œuvre de cette opération marquera la disparition des commandants de zone appelé Com-zone. Alors, que deviendront ces militaires qui bénéficiaient d’une certaine notoriété dans ces régions autrefois sous leur contrôle ? De plus, quel sort sera réservé aux combattants intégrés (CCI), qui bénéficiaient de respect au sein des éléments des forces nouvelles ? En ce qui concerne la réunification, il faut noter que l’accent sera mis sur l’unicité des caisses de l’Etat. Les forces nouvelles perdront donc le contrôle de certaines infrastructures économiques dont elles avaient en charge la gestion. Concernant le premier ministre Soro Guillaume, s’il bénéficie du respect de Laurent Gbagbo et ses refondateurs avec leurs alliés, c’est parce que justement, il a derrière lui, une armée. Si cette armée lui est arrachée, à quoi ressemblerait-il ? Quel sera donc son poids dans le visage politique Ivoirien ? Surtout quand on sait l’esprit dans lequel le pouvoir d’Etat veut confisquer le pouvoir d’Etat. C’est justement autant de questions auxquelles les forces nouvelles, du sommet à la base, doivent trouver une réponse pour leur avenir.
Etienne Lemistick
Les discussions semblent être serrées entre Soro Guilllaume et ses hommes car, quatre (4) jours n’ont pas suffi pour faire une synthèse de leurs réflexions, suite au conclave de Bouaké. Cela n’est pas fait exprès parce que les sujets portant sur la réunification et le désarmement sont d’une certaine importance pour l’ensemble des forces nouvelles. Ces sujets ne doivent pas être traités avec négligence car, il y va de l’avenir de chaque élément des forces nouvelles. Pour pouvoir procéder à la réunification et au désarmement, la branche politique et l’aile militaire doivent être rassurés sur leur sort. Il est donc question de faire en sorte de ne pas tomber dans un quelconque piège du camp présidentiel. Concernant le désarmement, la mise en œuvre de cette opération marquera la disparition des commandants de zone appelé Com-zone. Alors, que deviendront ces militaires qui bénéficiaient d’une certaine notoriété dans ces régions autrefois sous leur contrôle ? De plus, quel sort sera réservé aux combattants intégrés (CCI), qui bénéficiaient de respect au sein des éléments des forces nouvelles ? En ce qui concerne la réunification, il faut noter que l’accent sera mis sur l’unicité des caisses de l’Etat. Les forces nouvelles perdront donc le contrôle de certaines infrastructures économiques dont elles avaient en charge la gestion. Concernant le premier ministre Soro Guillaume, s’il bénéficie du respect de Laurent Gbagbo et ses refondateurs avec leurs alliés, c’est parce que justement, il a derrière lui, une armée. Si cette armée lui est arrachée, à quoi ressemblerait-il ? Quel sera donc son poids dans le visage politique Ivoirien ? Surtout quand on sait l’esprit dans lequel le pouvoir d’Etat veut confisquer le pouvoir d’Etat. C’est justement autant de questions auxquelles les forces nouvelles, du sommet à la base, doivent trouver une réponse pour leur avenir.
Etienne Lemistick