Le conclave des forces Nouvelle à Bouaké qui devrait être achevé le mardi dernier a été prorogé.
Désarmement, unification du pays et perspectives, c’est autour de ces questions que les responsables des forces Nouvelles se sont retrouvés dans leur fief de Bouaké. Depuis donc le dimanche, le premier ministre se trouve sur ses bases pour débattre de toutes ces questions. Si officiellement, il s’agit de l’évolution du processus électoral, officieusement cette rencontre est plombée par la question ‘’désarmement avant les élections’’ telle que évoquée par le camp présidentielle. Et là, le premier ministre Soro Guillaume, selon nos sources, est très embarrassé face à deux camps. D’un coté, ceux majoritaires qui estiment qu’il faut se référer à l’esprit des accords signés et de l’autre, les ramollis, moins nombreux, qui estiment qu’il faut accepter le désarmement tout en mettant des garde-fous. Au risque de prêter le flanc au camp présidentiel dans son désir de ne pas aller aux élections. Difficile conciliabule depuis mardi. D’où la prorogation jusqu’à samedi prochain. Mais qu’attendra-t-on face à ces positions plus ou moins tranchées ? Selon les informations provenant de la capitale de la vallée du Bandama, le désarmement tel qu’exigé par le clan Gbagbo, ne se fera pas. « Avec Gbagbo, il faut être très prudent », prévient une source proche de l’ex-rébellion. A en croire les informations, la préoccupation du FPI ces derniers temps cache bien des intentions. Il faut donc être sur ces gardes.
K. Zéguédoua Tano
Désarmement, unification du pays et perspectives, c’est autour de ces questions que les responsables des forces Nouvelles se sont retrouvés dans leur fief de Bouaké. Depuis donc le dimanche, le premier ministre se trouve sur ses bases pour débattre de toutes ces questions. Si officiellement, il s’agit de l’évolution du processus électoral, officieusement cette rencontre est plombée par la question ‘’désarmement avant les élections’’ telle que évoquée par le camp présidentielle. Et là, le premier ministre Soro Guillaume, selon nos sources, est très embarrassé face à deux camps. D’un coté, ceux majoritaires qui estiment qu’il faut se référer à l’esprit des accords signés et de l’autre, les ramollis, moins nombreux, qui estiment qu’il faut accepter le désarmement tout en mettant des garde-fous. Au risque de prêter le flanc au camp présidentiel dans son désir de ne pas aller aux élections. Difficile conciliabule depuis mardi. D’où la prorogation jusqu’à samedi prochain. Mais qu’attendra-t-on face à ces positions plus ou moins tranchées ? Selon les informations provenant de la capitale de la vallée du Bandama, le désarmement tel qu’exigé par le clan Gbagbo, ne se fera pas. « Avec Gbagbo, il faut être très prudent », prévient une source proche de l’ex-rébellion. A en croire les informations, la préoccupation du FPI ces derniers temps cache bien des intentions. Il faut donc être sur ces gardes.
K. Zéguédoua Tano
