Le Front populaire ivoirien est encore à la manœuvre. Le parti minoritaire, paradoxalement parvenu au pouvoir dans des conditions que l’on sait tous, veut remettre le couvert. Aidé de ses mouvements satellites, le FPI s’est trouvé une nouvelle fuite en avant pour retarder le processus électorale : le désarmement des ex-rebelles avant les élections générales. Les partisans du camp présidentiel en font une obsession à tel point qu’on se demande si on n’est pas en Côte d’Ivoire ou même si ce problème n’est pas balisé dans le cadre de l’avenant 4 de l’Accord politique de Ouagadougou qui régit le processus de sortie de crise depuis mars 2004. En vérité, le FPI veut, une fois de plus tromper les Ivoiriens. En effet, après avoir perdu la bataille du vrai faux débat sur la CEI, toute honte bue, ce parti engage un nouveau bras de fer, cette fois, avec les Forces Nouvelles en particulier. Pour ce faire, les partisans de Gbagbo font croire à nos compatriotes qui se laissent émouvoir par leur discours trompeur, qu’ils sont tellement en insécurité qu’aucune élection ne peut avoir lieu. Et pourtant, il n’en n’est rien. C’est de la pure manipulation de l’opinion afin de donner une consistance à leur exigence farfelue et tenter de couvrir leur peur bleue des élections transparentes et démocratiques. Le FPI feint d’ignorer l’existence des milices tribales à sa solde. Il n’en parle même pas, mais fait une fixation sur les Forces nouvelles.
A regarder de près, c’est le camp présidentiel qui sabote ce processus. Simone Gbagbo épouse du candidat du FPI n’a pas manqué de soutenir à Bouaké en 2008 que l’Etat de Côte d’Ivoire n’avait pas d’argent pour payer 500.000 FCFA comme prime de démobilisation à chaque combattant des Forces Nouvelles. Aussi avait-elle demandé au stade de la Paix de Bouaké, devant un maigre public de curieux sans doute, que l’Accord de Ouagadougou soit revisité.
En vérité, le désarmement n’a jamais été qu’une arme pour le FPI pour retarder le processus électoral. C’est là toute la duperie de la démarche d’un parti conscient de sa minorité et qui sait qu’il sera battu à plate couture par l’opposition. Avec ce parti la politique n’est que tromperie et ruse pour se servir du peuple.
I.B. Kamagaté
A regarder de près, c’est le camp présidentiel qui sabote ce processus. Simone Gbagbo épouse du candidat du FPI n’a pas manqué de soutenir à Bouaké en 2008 que l’Etat de Côte d’Ivoire n’avait pas d’argent pour payer 500.000 FCFA comme prime de démobilisation à chaque combattant des Forces Nouvelles. Aussi avait-elle demandé au stade de la Paix de Bouaké, devant un maigre public de curieux sans doute, que l’Accord de Ouagadougou soit revisité.
En vérité, le désarmement n’a jamais été qu’une arme pour le FPI pour retarder le processus électoral. C’est là toute la duperie de la démarche d’un parti conscient de sa minorité et qui sait qu’il sera battu à plate couture par l’opposition. Avec ce parti la politique n’est que tromperie et ruse pour se servir du peuple.
I.B. Kamagaté
