Le préfet du département de Grand-Bassam, Bernard Douabou Gninia, a appelé, hier, ses administrés à l'union et à la concorde. C'est un appel qui fait suite à la tournée qu'il vient de boucler dans sa circonscription de compétence. Et qu'il a fait, mercredi, lors de la cérémonie de vœux du nouvel an. L'appel du préfet vient aussi après les marches éclatées organisées, en février, par les militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Il a surtout invité les peuples voisins, Abouré et Appolo, de Bassam, à continuer à vivre paisiblement. Ces peuples, faut-il le rappeler, ont souvent été opposés par des querelles liées à l'occupation de Grand-Bassam. Ces conflits, a dit le préfet, ne doivent pas être une menace pour la cohabitation. « A Agboville, a-t-il pris un exemple, lorsqu'on est allé pour régler un conflit, on se lamentait. Au moment de prendre le repas, on les voyait bras dessus-dessous ». Et d'ajouter : « Bassam n'a vraiment pas besoin de se déchirer ». Ceci, pour dire que ses administrés gagneraient à minimiser leurs différences, fussent-elles historiques.
Par ailleurs, le préfet Gninia a annoncé l'installation du comité de crise départemental. L'administrateur civil est secondé à la tête ce comité, par le secrétaire général de la préfecture qui en assure le secrétariat général. Le comité comprend aussi le maire, le président du conseil général, les élus et directeurs et chefs de services les opérateurs économiques, d'un roi. Le comité a pour mission de prévenir les crises afin de consolider la paix dans le département. Parlant du contentieux électoral, selon le préfet, sur 6.378 cas de réclamations, 5.906 ont été traités dont 5.580 réclamations acceptées. Il ne reste plus que 472 cas à traiter dont 326 cas de rejets et 236 pétitionnaires à re-enrôler. Quant au député-maire de Grand-Bassam, Jean Michel Moulod, il a loué les mérites du préfet. M. Gninia, a-t-il précisé, est un grand rassembleur qui s'est investi à ramener la paix à Grand-Bassam. Sa majesté Aka Ahoré François, roi des Abouré Ehivet de Bonoua a, lui, rassuré de s'impliquer dans le maintien de la paix et l'union dans le département.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Par ailleurs, le préfet Gninia a annoncé l'installation du comité de crise départemental. L'administrateur civil est secondé à la tête ce comité, par le secrétaire général de la préfecture qui en assure le secrétariat général. Le comité comprend aussi le maire, le président du conseil général, les élus et directeurs et chefs de services les opérateurs économiques, d'un roi. Le comité a pour mission de prévenir les crises afin de consolider la paix dans le département. Parlant du contentieux électoral, selon le préfet, sur 6.378 cas de réclamations, 5.906 ont été traités dont 5.580 réclamations acceptées. Il ne reste plus que 472 cas à traiter dont 326 cas de rejets et 236 pétitionnaires à re-enrôler. Quant au député-maire de Grand-Bassam, Jean Michel Moulod, il a loué les mérites du préfet. M. Gninia, a-t-il précisé, est un grand rassembleur qui s'est investi à ramener la paix à Grand-Bassam. Sa majesté Aka Ahoré François, roi des Abouré Ehivet de Bonoua a, lui, rassuré de s'impliquer dans le maintien de la paix et l'union dans le département.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
