S`il y a une chose dont Alassane Ouattara est aussi sûr qu`il est le fils du vieux Dramane, c`est bien le fait qu`il ne peut gagner l`élection présidentielle prochaine. Et du côté de la Case, on est bel et bien conscient de ce fait. Seulement voilà, après avoir cueilli le régime de Bédié en 1999 et imposé une guerre depuis 2002 au régime de Gbagbo, avec, bien sûr, les innombrables tentatives de coups d`Etat, il serait inconcevable, soutient-on, dans l`entourage du Bravetchê, de s`avouer définitivement vaincu. Et pour cela, Ouattara et ses sbires ne manquent pas de multiplier les initiatives. La piste Mambé et les fraudes à répétition sur la liste électorale provisoire étant complètement grillée, du fait de la supercherie vite démasquée. La seule carte qui reste aux républicains est sans nul doute les ex-rebelles encore en armes. Alors, ils se font les porte-voix d`une élection sans désarmement. Puisqu`Alassane sait qu`il joue là, son va-tout. Et pour cela, il compte sur ses partisans encore en grand nombre au sein des Forces nouvelles. Et dont le chef de file est indéniablement Chérif Ousmane. Au sein des Fn, il y a deux tendances qui s`affrontent, pour le moment du point de vue idéologique. Les uns, proches de Guillaume Soro, qui souhaitent aboutir à une sortie de crise, selon l’accord de Ouaga qui préconisent le désarmement avant les élections et les autres plus proches de Ouattara, qui veulent des élections tout en étant en armes. On comprend donc aisément pourquoi, le conclave des Fn sur le désarmement qui a débuté samedi 6 mars dernier, a du mal à pondre jusque là, une résolution finale. La guéguerre entre pro-désarmement et anti-désarmement qui couvait, semble avoir pointé du nez.
Eviter le syndrome RD-Congo
Dans la tactique d`Ado et ses affidés, il faut imposer la tenue des élections avant le désarmement. Pour se servir de ses combattants en armes, dans le but de contester une probable et évidente victoire du camp présidentiel et créer ainsi les conditions d`un chaos total. Et pour justifier leur illogique raisonnement, le confrère Le Patriote barrait à sa “Une” d`hier " En Irak, on a voté 2 fois même sous les bombes". Alors qu`il est su de tous, les conditions délétères et d`insécurité dans lesquelles l`enrôlement s`est déroulé dans les zones Cno. Sans omettre la passivité encourageante des ex-rebelles devant les casses, incendies et autres saccages des biens privés et publics qu`a commis le Rhdp dans ces zones là. Pour rappel, la Côte d`Ivoire n`est pas l`Irak quoiqu`il ne s`agisse pas du même contexte, encore moins la RD Congo. Où les élections se sont déroulées sans le désarmement des rebelles. La suite, on la connaît. Alors que la commission électorale en Rdc proclamait les résultats de la présidentielle qui était favorable à Joseph Kabila, les hommes de Jean-Pierre Bemba encore en armes, ont commencé la révolte. C`est grâce à l`intervention des casques bleus que le pire a pu être évité. Les ivoiriens ne souhaitent plus revivre une crise militaro-politique. C`est pourquoi, il est impérieux de respecter à la lettre l’accord de Ouaga. Qui mentionne le désarmement des ex-combattants deux mois au moins avant l`élection présidentielle. Au Liberia et en Sierra Leone, deux pays frères, qui ont connu les affres de la guerre et ses conséquences sur les populations, ils ont pris le soin de faire le désarmement avant les élections. Résultats, plus aucun coup de fusils n`a été entendu après la proclamation des résultats. Et ces deux pays sont en train de progressivement cicatriser tant d`années d`affrontements. Ouattara qui ne veut certainement donc pas voir la côte d`Ivoire aller de l`avant est en train de préparer une autre crise après la tenue des élections. Si on ne s`emploie pas à faire le désarmement avant le scrutin, on risque de voir le pays replonger dans la violence, au nom des desseins inavoués d`un groupuscule d`individus assoiffés et endiablés par le pouvoir.
Frank Toti
Eviter le syndrome RD-Congo
Dans la tactique d`Ado et ses affidés, il faut imposer la tenue des élections avant le désarmement. Pour se servir de ses combattants en armes, dans le but de contester une probable et évidente victoire du camp présidentiel et créer ainsi les conditions d`un chaos total. Et pour justifier leur illogique raisonnement, le confrère Le Patriote barrait à sa “Une” d`hier " En Irak, on a voté 2 fois même sous les bombes". Alors qu`il est su de tous, les conditions délétères et d`insécurité dans lesquelles l`enrôlement s`est déroulé dans les zones Cno. Sans omettre la passivité encourageante des ex-rebelles devant les casses, incendies et autres saccages des biens privés et publics qu`a commis le Rhdp dans ces zones là. Pour rappel, la Côte d`Ivoire n`est pas l`Irak quoiqu`il ne s`agisse pas du même contexte, encore moins la RD Congo. Où les élections se sont déroulées sans le désarmement des rebelles. La suite, on la connaît. Alors que la commission électorale en Rdc proclamait les résultats de la présidentielle qui était favorable à Joseph Kabila, les hommes de Jean-Pierre Bemba encore en armes, ont commencé la révolte. C`est grâce à l`intervention des casques bleus que le pire a pu être évité. Les ivoiriens ne souhaitent plus revivre une crise militaro-politique. C`est pourquoi, il est impérieux de respecter à la lettre l’accord de Ouaga. Qui mentionne le désarmement des ex-combattants deux mois au moins avant l`élection présidentielle. Au Liberia et en Sierra Leone, deux pays frères, qui ont connu les affres de la guerre et ses conséquences sur les populations, ils ont pris le soin de faire le désarmement avant les élections. Résultats, plus aucun coup de fusils n`a été entendu après la proclamation des résultats. Et ces deux pays sont en train de progressivement cicatriser tant d`années d`affrontements. Ouattara qui ne veut certainement donc pas voir la côte d`Ivoire aller de l`avant est en train de préparer une autre crise après la tenue des élections. Si on ne s`emploie pas à faire le désarmement avant le scrutin, on risque de voir le pays replonger dans la violence, au nom des desseins inavoués d`un groupuscule d`individus assoiffés et endiablés par le pouvoir.
Frank Toti