Un million et demi d’euros. C’est le montant du financement apporté par le Royaume de Belgique via sa représentation diplomatique en Côte d’ivoire, à l’Unicef, dans le cadre du projet dénommé «Protection des enfants dans les plantations de cacao». L’information a été donnée, jeudi dernier par l’ambassadeur de Belgique en Côte d’ivoire, SEM. Dirk Verheyen, à l’occasion d’un déjeuner de presse organisé à sa résidence.
Le projet «Protection des enfants dans les plantations de cacao» a été officiellement présenté à la presse nationale et internationale, ainsi qu’aux partenaires techniques et institutionnels de l’Unicef.
C’est un programme triennal, dont l’exécution se déroulera dans la région du Bas-Sassandra, notamment dans 25 localités des départements de Soubré et San Pedro.
Ces deux zones, en effet, rassemblent à elles seules près de la moitié de la production cacaoyère du pays, et comptent environ un million d’enfants de moins de 18 ans dont 84% ont moins de 14 ans. Aussi, au cours de ces trois années d’actions intensives, s’agira-t-il de «créer un environnement protecteur dans lequel les lois, services et pratiques réduisent au maximum la vulnérabilité des enfants et les facteurs de risques de violation de leurs droits», a expliqué Mme Leatitia Bazzi, chef de la section Protection de l’Enfance à Unicef Côte d’ivoire. Cependant, il n’est en aucun cas question de stigmatiser les producteurs de cacao, mais bien de les aider à identifier d’autres alternatives de façon à réduire l’implication des enfants dans la production du cacao, a-t-elle tenu à souligner.
Figurant parmi les pays de tradition chocolatière, la Belgique entend s’investir dans toutes les actions de lutte contre «tout ce qui nuit à l’image du chocolat», a fait savoir l’ambassadeur Dirk Verheyen. Avant d’inviter les autres grandes nations de chocolat à lui emboîter le pas, en Côte d’ivoire notamment.
A ce jour, plus de 250.000 enfants travaillent dans les plantations de cacao de Côte d`Ivoire, selon l’Unicef. Ils se retrouvent à toutes les étapes de la production, y compris l`épandage des pesticides.
Ghislaine Atta
Le projet «Protection des enfants dans les plantations de cacao» a été officiellement présenté à la presse nationale et internationale, ainsi qu’aux partenaires techniques et institutionnels de l’Unicef.
C’est un programme triennal, dont l’exécution se déroulera dans la région du Bas-Sassandra, notamment dans 25 localités des départements de Soubré et San Pedro.
Ces deux zones, en effet, rassemblent à elles seules près de la moitié de la production cacaoyère du pays, et comptent environ un million d’enfants de moins de 18 ans dont 84% ont moins de 14 ans. Aussi, au cours de ces trois années d’actions intensives, s’agira-t-il de «créer un environnement protecteur dans lequel les lois, services et pratiques réduisent au maximum la vulnérabilité des enfants et les facteurs de risques de violation de leurs droits», a expliqué Mme Leatitia Bazzi, chef de la section Protection de l’Enfance à Unicef Côte d’ivoire. Cependant, il n’est en aucun cas question de stigmatiser les producteurs de cacao, mais bien de les aider à identifier d’autres alternatives de façon à réduire l’implication des enfants dans la production du cacao, a-t-elle tenu à souligner.
Figurant parmi les pays de tradition chocolatière, la Belgique entend s’investir dans toutes les actions de lutte contre «tout ce qui nuit à l’image du chocolat», a fait savoir l’ambassadeur Dirk Verheyen. Avant d’inviter les autres grandes nations de chocolat à lui emboîter le pas, en Côte d’ivoire notamment.
A ce jour, plus de 250.000 enfants travaillent dans les plantations de cacao de Côte d`Ivoire, selon l’Unicef. Ils se retrouvent à toutes les étapes de la production, y compris l`épandage des pesticides.
Ghislaine Atta
