Un drame s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche dernier aux environs de 4 heures du matin à Yopougon Toits Rouges. Précisément au carrefour d'un maquis de grande renommée appelé Maquis le Village non loin du lycée Offoumou Yapo. Deux gendarmes qui s'y étaient rendus ont été froidement abattus. Il s'agit des Mdl Suy Bi Aimé Bienvenu de la promotion 2006-2008 en fonction à l'escadron 2/1 de Yopougon, Suy Bi Ignace de la promotion 97-99 en service au commandement supérieur (des frères), Tahi Dahé César Abraham, étudiant décédé après avoir reçu trois balles. Les circonstances du crime n'ont pas encore été élucidées. Mais, l'on peut noter que ces agents ont été abattus à bout portant et leurs agresseurs auraient pris le soin de ramasser les douilles des différentes déflagrations avant de quitter tranquillement les lieux sans être inquiétés. En effet, selon des sources policières recoupées, trois versions sont émises pour expliquer les circonstances de cette tragédie. La première fait état de ce que le meurtrier de ces trois gendarmes serait un sergent de police. Ce dernier qui se trouvait dans le maquis sus-indiqué en compagnie de sa petite amie n'avait pas apprécié le comportement de ses frères d'armes qui auraient fait des avances à sa partenaire. C'est donc à la suite d'une altercation que le policier indigné aurait ouvert le feu sur les deux gendarmes. La seconde version écarte l'hypothèse d'une dispute entre l'amoureux et les gendarmes et met l'accent sur le fait que le policier serait allé uriner sur un mur du maquis et aurait été interpellé par les gendarmes en question qui lui auraient fait des reproches. Des échauffourées et des tirs d'armes à feu, conséquence : trois morts. La dernière version met en cause des inconnus qui auraient abattu ces trois personnes.
Vrai ou faux. Les interrogations demeurent. Cependant, seuls les résultats d'une enquête nous situeront sur ce crime.
DJE KM et Morgan Ekra
Vrai ou faux. Les interrogations demeurent. Cependant, seuls les résultats d'une enquête nous situeront sur ce crime.
DJE KM et Morgan Ekra