La côte d'ivoire sérieuse s'interroge avec le MIDEL (Mouvement Ivoirien pour la Démocratie et la Liberté). Le représentant du FPI à la tête du pays et son premier des ministres ont-ils un clair dessein pour la côte d'ivoire? Question peut être anodine, fragile, simple, mais qui mérite d'être vue en profondeur, car bon nombre d'ivoiriens s'interrogent sur la complicité entre Gbagbo et Soro depuis belle lurette. Comment Soro peut-il devenir subitement un sérieux médiateur dans la crise qu’il a lui-même créée? Gbagbo est il devenu tout à coup fréquentable grâce à l’APO (Accord Politique de Ouaga) ?
Notre vision de la chose : leur APO comme trompe l'œil Burkinabé
Depuis septembre 2002, deux têtes ivoiriennes font la pluie et le beau temps, soufflent le chaud et le froid, exposent leurs angles de vue comme étant la position de tout le peuple, pour en arriver à un hypothétique APO où eux mêmes cherchent visiblement leur repère désormais. Malgré plusieurs « ouaga » qui démontrent l'échec de leur APO, elles semblent y croire, encore, les deux têtes pensantes du pays, l'APO comme panacée ; même si dans leur camp respectif les dubitatifs se font de plus en plus nombreux. L'APO n'est ni le fruit d'une concertation nationale, ni le résultat d'un quelconque consensus national. C'est un deal nocturne entre deux soi-disant ennemis, qui se cherchaient pour s'éliminer, et dont l'essentiel du contenu échappe à l'ivoirien sérieux, à l’exception des rigolos qui veulent les y accompagner. Parce que la vérité ne lui (le peuple) a pas été dite. L’APO, c'est un plat devenu nourriture nationale par la magie de deux prestidigitateurs et dont tous les ingrédients qui en composent le menu restent douteux. Mais c'est ce qu'ils ont refusé de dire au peuple que ce dernier a découvert et qui se pose maintenant comme essentiel:
Avec l'agonie de sa rébellion, Soro le petit-enfant-pressé-derrière-le-destin, n'avait plus aucun choix et a cru y voir une mystique issue honorable à son action, car il s'est dit qu'il fallait faire peau neuve pour être présidentiable un jour, en dépit de la faillite de ses objectifs de départ.
Gbagbo, le roublard, conscient de sa minorité congénitale, de la petitesse de sa personne et de celle de son clan sur le plan national, a voulu donner des ailes d'envergure à sa candidature, en proposant au « petit gros » des choses non expliquées aux Ivoiriens. Sinon la primature n'était pas inscrite au carnet du MPCI comme étant un des points focaux de ses revendications. Mais la démocratie ne se fait pas dans l'obscurité car lorsque le soleil se lève, les cavernes s’éclairent, et le peuple a alors les bons yeux pour voir. En s'accrochant à leur APO, Gbagbo et Soro feignent de ne pas voir leur échec, partant, celui de tous les Ivoiriens à la fin de la première décennie du 21è siècle. Un APO liberticide, nauséabond, funeste et allergique aux moindres manifestations démocratiques. Ils ont déposé loin notre Côte d’Ivoire, à une mer et deux océans de nos espérances, un pays moche, terne.
Ce qui déshonore les ivoiriens aujourd'hui
Si vous ne pouvez pas nous éclairer davantage, de grâce, n'éteignez pas nos lampes tempêtes !
Le mot développement est en pleine décomposition chez nous depuis que Laurent Gbagbo et Soro ont décidé de cavaler seuls à la tête du pays et de plier tous sous leurs aisselles. Et aujourd’hui, ce couple plus que jamais moribond, ne s'étonne même pas de ce que sa présence là fut un accident. Et comme au cours d'un tel accident tout peut arriver, eh bien, les Ivoiriens en ont eu plein pour leur compte. Ils ont tout détruit chemin faisant :café-cacao, l'école ivoirienne dans son ensemble, avec des enseignants mal payés et démotivés alors que le couple se la coule douce avec des fonds de souveraineté évalués en milliards de francs CFA ; la cohésion sociale, avec le retour en grande pompe de la classification des Ivoiriens et des soustractions massives et définitives de certains du registre national. Et là-dessus, ils sont prompts à soulever des débats creux pour distraire la galerie. Ils ont pillé notre SIR (Société Ivoirienne de Raffinage), obligeant les Ivoiriens à devenir des voleurs de courant et d'eau dans leur propre pays. Mais le langage quotidien de ces hommes au pouvoir dans son ensemble relève du bois et même de l'indifférence, frisant alors la moquerie. S'il y a délestage, c'est qu'il devait arriver, donc de la pure fatalité selon eux. Mais pour la Côte d'Ivoire sérieuse, il n'en pouvait être autrement : on n’attrape pas le foie et les poumons à la fois lors du dépeçage d’un gibier ; mauvaise gestion et bonne gouvernance ne vont jamais dans la même pirogue. Ils ont pris notre argent pour essuyer leur nombril. Et voila les nuits noires ivoirienne multipliées par N, solidifiant à jamais notre quotidien de nerf séché. Le malheur et le sidérant dans tout ça, c'est que ces esprits malins, politiquement trop souillés, ont peur de nous organiser des élections correctes pour débarrasser le plancher. Et comme ils savent qu'ils sont dans un deal qui tôt ou tard va éclater au grand jour, pour le moment ils servent des faux débats aux Ivoiriens comme menu, des débats tels que il y a des étrangers sur la liste électorale, ou même celui relatif au cinquantenaire du pays. On a 50 ans d’indépendance, et après ? Des indépendances à la lumière à la démocratie cinquante années après dans les ténèbres, ça vous réjouit, ça ? Ou bien vous voulez jouir du désespoir des Ivoiriens ?
Un homme qui gronde n'est pas un enfant bercé
Soro sait que sa base est consciente d'une chose: il accompagne Gbagbo vers sa réélection comme convenu dans leur deal. Le premier des ministres du gouvernement de la Refondation hybride sait au moins connoter un cri d'un simple murmure d’hommes rassasiés. S'il a oublié ses propres paroles du début, où il affirmait que Gbagbo était un roublard, un quidam infréquentable indigne de confiance humaine, Bouaké les a toujours tapies dans ses tripes meurtries et au chevet de tous ceux qui y sont enterrés depuis le commencement de cette crise. Le problème de l'ivoirité qui fut l'une des causes de la crise, est plus que jamais une réalité au quotidien, officielle et solidement institutionnalisée. Mais le peuple est trop lucide pour savoir où donner de la tête. Si lui, il est devenu premier ministre, ils sont des milliers dans son sillage à avoir dévié et pour faillir lamentablement dans leur vie et à jamais. Alors quand on me dit, s'agissant du désarmement et de la réunification, que « Soro et ses hommes tâtonnent », des éclats de rire m'échappent tout de suite : quels bons militaires a t-il encore dans sa garnison pour faire chanter Gbagbo? Le MPCI est mort! Mais il va falloir faire ledit désarmement, même à titre symbolique. Le premier des ministres le sait plus que quiconque, il sait aussi que Gbagbo le tient à l'œil jusqu'à la limite de sa patience de prédateur frustré. Soro le payera cash sans aucun centime en moins. Pour le moment Gbagbo a besoin de lui pour combattre son opposition. Ce n'est ni son silence coupable face aux morts de ces dernières manifestations, ni sa volonté de voir Mambé partir qui constituent la solution. La solution se trouve dans la conclusion de son deal avec Gbagbo et ça, nous n'avons aucune puissance de prophète pour en prédire tout l’issue. Du coup, on serait en droit de lui demander si son organisation fait partie du G7 encore. Si oui, où a t-il laissé les valeurs qu'il défendait il y a peu pour se murer derrière un tel silence lâche ces derniers temps à l'égard des déviations de Gbagbo? Sa base
ne peut pas comprendre que Gbagbo tue des Ivoiriens au cours d'une simple marche pacifique et que Soro gobe cela sans coup férir, d’où son grondement et trémoussement de ces derniers jours. Au lieu de voir cela comme un message d'interpellation, les forces nouvelles accusent certains leaders de manipuler leurs bases, on appelle de l’hérésie consciente. Quelque part, entre l'homme et sa base, il doit y avoir un gros traitre. Soro sait que Bouaké n'a pas et ne digérera pas son rapprochement incongru avec Gbagbo. Si lui, il a eu ce qu'il voulait, Bouaké se cherche encore entre la misère et la maladie. Mais la malédiction qui terrasse le héros vient toujours de la case familiale.
Deux pas en avant, deux pas en arrière, cette danse de fous…
La côte d'ivoire doit avancer. Le pays ne peut pas s'arrêter au tribunal de deux petites âmes seulement au détriment du peuple, ça, le MIDEL est carrément contre. Deux pas en avant, deux pas en arrière, cette danse de fous, d'insensés, répugne désormais à notre conscience. A bas Mambé! Vive Bakayoko! Ça, c'est une chanson de petits enfants, que nous refusons d'entonner avec eux. Cette litanie ne suffit plus, les Ivoiriens veulent voir autre chose maintenant. C'est pourquoi, les nouvelles causeries de sorciers organisées actuellement sur la tête du nouveau venu dans les différents états major ne nous intéressent pas au MIDEL, mais nous attendons de voir comment il va s'y prendre. Est il aussi impudent au point d'aller exclure les cas litigieux ou bien il sera si téméraire jusqu'à s'accommoder de leur ivoirisme dont ils se réclament et qui les a poussés à se faire enrôler? De toutes les façons c'est un fou qui rase un autre fou, mais quelque soit la nature de leurs folie, le MIDEL sera là pour protéger la côte d'ivoire démocratique, débarrassée du tribalisme, lavée de la xénophobie, du copinage, des détournements de deniers publics et de la mauvaise gouvernance érigées en recette de vie par les refondateurs et officiellement cautionnées par Soro, devenu subitement négociateur et arbitre dans sa propre crise.
Les partis politiques de l'opposition doivent comprendre que Soro a décidé de jouer sa propre carte et non celle du peuple qui l'a soutenu au plus fort de la crise contre Gbagbo. Ce peuple qui a donné sa poitrine pour la rébellion, car elle défendait une cause noble. Nous au MIDEL nous demeurons vigilants, car nous disons que Soro est en complicité avec Gbagbo pour faire retarder la démocratie dans notre pays. Sinon l'on ne peut pas comprendre les positions de crabe du premier. Le MIDEL pense que Gbagbo est le mal de la Côte d'Ivoire et pour guérir le pays, il faut son départ par tous les moyens. Et nous constatons que Soro ne s'inscrit plus dans cette logique. Et s'il n'est plus dans cette logique, il doit être combattu aussi par tous les moyens .Pour nous au MIDEL, Soro et Gbagbo forment désormais une entité inséparable. Celui qui ne s'inscrit pas dans cette logique fait fausse route.
GOHI DRIGONE Faya, Président du MIDEL (Mouvement Ivoirien pour la Démocratie et la Liberté)
site web: www.midel-inter.org
Notre vision de la chose : leur APO comme trompe l'œil Burkinabé
Depuis septembre 2002, deux têtes ivoiriennes font la pluie et le beau temps, soufflent le chaud et le froid, exposent leurs angles de vue comme étant la position de tout le peuple, pour en arriver à un hypothétique APO où eux mêmes cherchent visiblement leur repère désormais. Malgré plusieurs « ouaga » qui démontrent l'échec de leur APO, elles semblent y croire, encore, les deux têtes pensantes du pays, l'APO comme panacée ; même si dans leur camp respectif les dubitatifs se font de plus en plus nombreux. L'APO n'est ni le fruit d'une concertation nationale, ni le résultat d'un quelconque consensus national. C'est un deal nocturne entre deux soi-disant ennemis, qui se cherchaient pour s'éliminer, et dont l'essentiel du contenu échappe à l'ivoirien sérieux, à l’exception des rigolos qui veulent les y accompagner. Parce que la vérité ne lui (le peuple) a pas été dite. L’APO, c'est un plat devenu nourriture nationale par la magie de deux prestidigitateurs et dont tous les ingrédients qui en composent le menu restent douteux. Mais c'est ce qu'ils ont refusé de dire au peuple que ce dernier a découvert et qui se pose maintenant comme essentiel:
Avec l'agonie de sa rébellion, Soro le petit-enfant-pressé-derrière-le-destin, n'avait plus aucun choix et a cru y voir une mystique issue honorable à son action, car il s'est dit qu'il fallait faire peau neuve pour être présidentiable un jour, en dépit de la faillite de ses objectifs de départ.
Gbagbo, le roublard, conscient de sa minorité congénitale, de la petitesse de sa personne et de celle de son clan sur le plan national, a voulu donner des ailes d'envergure à sa candidature, en proposant au « petit gros » des choses non expliquées aux Ivoiriens. Sinon la primature n'était pas inscrite au carnet du MPCI comme étant un des points focaux de ses revendications. Mais la démocratie ne se fait pas dans l'obscurité car lorsque le soleil se lève, les cavernes s’éclairent, et le peuple a alors les bons yeux pour voir. En s'accrochant à leur APO, Gbagbo et Soro feignent de ne pas voir leur échec, partant, celui de tous les Ivoiriens à la fin de la première décennie du 21è siècle. Un APO liberticide, nauséabond, funeste et allergique aux moindres manifestations démocratiques. Ils ont déposé loin notre Côte d’Ivoire, à une mer et deux océans de nos espérances, un pays moche, terne.
Ce qui déshonore les ivoiriens aujourd'hui
Si vous ne pouvez pas nous éclairer davantage, de grâce, n'éteignez pas nos lampes tempêtes !
Le mot développement est en pleine décomposition chez nous depuis que Laurent Gbagbo et Soro ont décidé de cavaler seuls à la tête du pays et de plier tous sous leurs aisselles. Et aujourd’hui, ce couple plus que jamais moribond, ne s'étonne même pas de ce que sa présence là fut un accident. Et comme au cours d'un tel accident tout peut arriver, eh bien, les Ivoiriens en ont eu plein pour leur compte. Ils ont tout détruit chemin faisant :café-cacao, l'école ivoirienne dans son ensemble, avec des enseignants mal payés et démotivés alors que le couple se la coule douce avec des fonds de souveraineté évalués en milliards de francs CFA ; la cohésion sociale, avec le retour en grande pompe de la classification des Ivoiriens et des soustractions massives et définitives de certains du registre national. Et là-dessus, ils sont prompts à soulever des débats creux pour distraire la galerie. Ils ont pillé notre SIR (Société Ivoirienne de Raffinage), obligeant les Ivoiriens à devenir des voleurs de courant et d'eau dans leur propre pays. Mais le langage quotidien de ces hommes au pouvoir dans son ensemble relève du bois et même de l'indifférence, frisant alors la moquerie. S'il y a délestage, c'est qu'il devait arriver, donc de la pure fatalité selon eux. Mais pour la Côte d'Ivoire sérieuse, il n'en pouvait être autrement : on n’attrape pas le foie et les poumons à la fois lors du dépeçage d’un gibier ; mauvaise gestion et bonne gouvernance ne vont jamais dans la même pirogue. Ils ont pris notre argent pour essuyer leur nombril. Et voila les nuits noires ivoirienne multipliées par N, solidifiant à jamais notre quotidien de nerf séché. Le malheur et le sidérant dans tout ça, c'est que ces esprits malins, politiquement trop souillés, ont peur de nous organiser des élections correctes pour débarrasser le plancher. Et comme ils savent qu'ils sont dans un deal qui tôt ou tard va éclater au grand jour, pour le moment ils servent des faux débats aux Ivoiriens comme menu, des débats tels que il y a des étrangers sur la liste électorale, ou même celui relatif au cinquantenaire du pays. On a 50 ans d’indépendance, et après ? Des indépendances à la lumière à la démocratie cinquante années après dans les ténèbres, ça vous réjouit, ça ? Ou bien vous voulez jouir du désespoir des Ivoiriens ?
Un homme qui gronde n'est pas un enfant bercé
Soro sait que sa base est consciente d'une chose: il accompagne Gbagbo vers sa réélection comme convenu dans leur deal. Le premier des ministres du gouvernement de la Refondation hybride sait au moins connoter un cri d'un simple murmure d’hommes rassasiés. S'il a oublié ses propres paroles du début, où il affirmait que Gbagbo était un roublard, un quidam infréquentable indigne de confiance humaine, Bouaké les a toujours tapies dans ses tripes meurtries et au chevet de tous ceux qui y sont enterrés depuis le commencement de cette crise. Le problème de l'ivoirité qui fut l'une des causes de la crise, est plus que jamais une réalité au quotidien, officielle et solidement institutionnalisée. Mais le peuple est trop lucide pour savoir où donner de la tête. Si lui, il est devenu premier ministre, ils sont des milliers dans son sillage à avoir dévié et pour faillir lamentablement dans leur vie et à jamais. Alors quand on me dit, s'agissant du désarmement et de la réunification, que « Soro et ses hommes tâtonnent », des éclats de rire m'échappent tout de suite : quels bons militaires a t-il encore dans sa garnison pour faire chanter Gbagbo? Le MPCI est mort! Mais il va falloir faire ledit désarmement, même à titre symbolique. Le premier des ministres le sait plus que quiconque, il sait aussi que Gbagbo le tient à l'œil jusqu'à la limite de sa patience de prédateur frustré. Soro le payera cash sans aucun centime en moins. Pour le moment Gbagbo a besoin de lui pour combattre son opposition. Ce n'est ni son silence coupable face aux morts de ces dernières manifestations, ni sa volonté de voir Mambé partir qui constituent la solution. La solution se trouve dans la conclusion de son deal avec Gbagbo et ça, nous n'avons aucune puissance de prophète pour en prédire tout l’issue. Du coup, on serait en droit de lui demander si son organisation fait partie du G7 encore. Si oui, où a t-il laissé les valeurs qu'il défendait il y a peu pour se murer derrière un tel silence lâche ces derniers temps à l'égard des déviations de Gbagbo? Sa base
ne peut pas comprendre que Gbagbo tue des Ivoiriens au cours d'une simple marche pacifique et que Soro gobe cela sans coup férir, d’où son grondement et trémoussement de ces derniers jours. Au lieu de voir cela comme un message d'interpellation, les forces nouvelles accusent certains leaders de manipuler leurs bases, on appelle de l’hérésie consciente. Quelque part, entre l'homme et sa base, il doit y avoir un gros traitre. Soro sait que Bouaké n'a pas et ne digérera pas son rapprochement incongru avec Gbagbo. Si lui, il a eu ce qu'il voulait, Bouaké se cherche encore entre la misère et la maladie. Mais la malédiction qui terrasse le héros vient toujours de la case familiale.
Deux pas en avant, deux pas en arrière, cette danse de fous…
La côte d'ivoire doit avancer. Le pays ne peut pas s'arrêter au tribunal de deux petites âmes seulement au détriment du peuple, ça, le MIDEL est carrément contre. Deux pas en avant, deux pas en arrière, cette danse de fous, d'insensés, répugne désormais à notre conscience. A bas Mambé! Vive Bakayoko! Ça, c'est une chanson de petits enfants, que nous refusons d'entonner avec eux. Cette litanie ne suffit plus, les Ivoiriens veulent voir autre chose maintenant. C'est pourquoi, les nouvelles causeries de sorciers organisées actuellement sur la tête du nouveau venu dans les différents états major ne nous intéressent pas au MIDEL, mais nous attendons de voir comment il va s'y prendre. Est il aussi impudent au point d'aller exclure les cas litigieux ou bien il sera si téméraire jusqu'à s'accommoder de leur ivoirisme dont ils se réclament et qui les a poussés à se faire enrôler? De toutes les façons c'est un fou qui rase un autre fou, mais quelque soit la nature de leurs folie, le MIDEL sera là pour protéger la côte d'ivoire démocratique, débarrassée du tribalisme, lavée de la xénophobie, du copinage, des détournements de deniers publics et de la mauvaise gouvernance érigées en recette de vie par les refondateurs et officiellement cautionnées par Soro, devenu subitement négociateur et arbitre dans sa propre crise.
Les partis politiques de l'opposition doivent comprendre que Soro a décidé de jouer sa propre carte et non celle du peuple qui l'a soutenu au plus fort de la crise contre Gbagbo. Ce peuple qui a donné sa poitrine pour la rébellion, car elle défendait une cause noble. Nous au MIDEL nous demeurons vigilants, car nous disons que Soro est en complicité avec Gbagbo pour faire retarder la démocratie dans notre pays. Sinon l'on ne peut pas comprendre les positions de crabe du premier. Le MIDEL pense que Gbagbo est le mal de la Côte d'Ivoire et pour guérir le pays, il faut son départ par tous les moyens. Et nous constatons que Soro ne s'inscrit plus dans cette logique. Et s'il n'est plus dans cette logique, il doit être combattu aussi par tous les moyens .Pour nous au MIDEL, Soro et Gbagbo forment désormais une entité inséparable. Celui qui ne s'inscrit pas dans cette logique fait fausse route.
GOHI DRIGONE Faya, Président du MIDEL (Mouvement Ivoirien pour la Démocratie et la Liberté)
site web: www.midel-inter.org