Wayou Claude, député de San Pedro, a dirigé samedi dernier la délégation du Front populaire ivoirien (Fpi) en tournée d'explication à Tiébissou. Il était accompagné par Kouassi Franck Zingoua, Ddc du candidat Gbagbo et Ayité Kouassi Noël, chef de cabinet de Marie Odette Lorougnon, membre du Secrétariat général chargé des départements du centre (Segadec).
La rencontre qui s'est déroulée au Centre culturel de Tiébissou, a enregistré une forte mobilisation des militants de La Majorité présidentielle et de la chefferie coutumière locale. Le député de San Pedro a d'abord demandé une minute de silence, à son auditoire pour la perte de son collègue, Yves Fofana, décédé il y a peu. Il a ensuite exprimé sa compassion aux populations de cette ville qui a vécu la guerre de plein fouet. « Aujourd'hui, enchaîne le député, vous avez à choisir entre celui qui se bat pour la paix et ceux qui sont prêts à brûler le pays pour assouvir leur soif de pouvoir ». Pour lui, les marches éclatées organisées par le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), s'est soldée par des destructions de biens publics et privés, mais aussi, malheureusement, par des morts. A ce sujet, il a salué l'esprit républicain des Tiébissoufouè qui ont marché sans casse ni destruction de bien. « Vous avez préservé les biens de l'Etat et évité des blessés et des morts ». Tout cela, soutient-il, ne serait pas arrivé si Beugré Mambé avait démissionné « suite à sa forfaiture que lui-même a publiquement reconnue », a affirmé Wayou Claude. Aussi invite-t-il son auditoire à ne pas se laisser distraire et intoxiquer par les ennemis de la paix et de la constitution. « La loi fondamentale du pays donne le droit au président de la République d'user de l'article 48 chaque fois qu'il est nécessaire. A preuve, c'est cet article qui permet à Alassane Dramane Ouattara et Henri Konan Bédié d'être candidats à la présidentielle», a déclaré l'envoyé d'Affi N'Guessan. Le député Wayou Claude a dit ne pas comprendre que ceux qui ont bénéficié de cet article, s'y opposent maintenant en poussant leurs militants dans la rue pour vandaliser. « Nous avons relevé ce défi avec succès, mais d'autres défis immédiats nous attendent. D'abord, nous devons nous mobiliser autour du contentieux électoral. Extirper de la liste ceux qui n'ont pas le droit d'y être et intégrer ceux qui le méritent ».
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
La rencontre qui s'est déroulée au Centre culturel de Tiébissou, a enregistré une forte mobilisation des militants de La Majorité présidentielle et de la chefferie coutumière locale. Le député de San Pedro a d'abord demandé une minute de silence, à son auditoire pour la perte de son collègue, Yves Fofana, décédé il y a peu. Il a ensuite exprimé sa compassion aux populations de cette ville qui a vécu la guerre de plein fouet. « Aujourd'hui, enchaîne le député, vous avez à choisir entre celui qui se bat pour la paix et ceux qui sont prêts à brûler le pays pour assouvir leur soif de pouvoir ». Pour lui, les marches éclatées organisées par le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), s'est soldée par des destructions de biens publics et privés, mais aussi, malheureusement, par des morts. A ce sujet, il a salué l'esprit républicain des Tiébissoufouè qui ont marché sans casse ni destruction de bien. « Vous avez préservé les biens de l'Etat et évité des blessés et des morts ». Tout cela, soutient-il, ne serait pas arrivé si Beugré Mambé avait démissionné « suite à sa forfaiture que lui-même a publiquement reconnue », a affirmé Wayou Claude. Aussi invite-t-il son auditoire à ne pas se laisser distraire et intoxiquer par les ennemis de la paix et de la constitution. « La loi fondamentale du pays donne le droit au président de la République d'user de l'article 48 chaque fois qu'il est nécessaire. A preuve, c'est cet article qui permet à Alassane Dramane Ouattara et Henri Konan Bédié d'être candidats à la présidentielle», a déclaré l'envoyé d'Affi N'Guessan. Le député Wayou Claude a dit ne pas comprendre que ceux qui ont bénéficié de cet article, s'y opposent maintenant en poussant leurs militants dans la rue pour vandaliser. « Nous avons relevé ce défi avec succès, mais d'autres défis immédiats nous attendent. D'abord, nous devons nous mobiliser autour du contentieux électoral. Extirper de la liste ceux qui n'ont pas le droit d'y être et intégrer ceux qui le méritent ».
Ousmane Diallo à Yamoussoukro