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Politique Publié le lundi 15 mars 2010 | Nord-Sud

Bouaké : Les militants du Fpi s`empoignent dans la vallée du Bandama

L'émissaire de Koumoué Koffi, ministre des mines et de l'énergie, et cadre du Fpi, était ce week-end à Bouaké. Il s'agit de N'Guettia Yao Kouaman était venu dans le cadre des missions éclatées de son parti à l'intérieur du pays, au nom de son patron, empêché, « dire Yako » aux militants du Front populaire ivoirien (Fpi) pour les « difficultés et tracasseries vécues lors des dernières marches éclatées du Rhdp ». Il était aussi là pour expliquer les raisons pour lesquelles le chef de l'Etat a procédé le 12 février dernier à la double dissolution du gouvernement et de la commission électorale indépendante (Cei). Le directeur de cabinet de Koumoué Koffi expliquera que cette décision était salutaire car elle a permis de libérer le pays. Elle a aussi permis, selon lui, la remise sur pied d'une Cei plus consensuelle et libre. Mais, désormais, dira-t-il, les militants devront s'apprêter à revendiquer des Cei régionales revues et corrigées à l'image de la Cei centrale. Au total, avant de donner la parole aux militants, N'guettia Yao déclara : « Le Rhdp parle et fait du bruit, mais c'est nous au Fpi qui gagnons ». Réagissant aux propos de l'émissaire du parti à la rose, les militants dans leur majorité vont décrier la gestion du parti au plan local. « On souffre ici à Bouaké. Des problèmes minent le Fpi. Les militants ne veulent pas de Watchard Kedjébo ici à Bouaké. Mais la direction du parti continue de l'imposer. Nous voulons des Ddc qui vivent ici avec nous sur place. En outre, il y a un problème entre les Ddc. Et entre les Ddc et les fédéraux. Je vous demande d'aller dire à Laurent Gbagbo qu'il y a des problèmes à Bouaké au sein du Fpi », a déclaré sans ambages Konan Diby Jeannot, le coordonnateur régional du Cojep. Le maréchal Loukou, vice-coordonnateur de l'Upltci de la vallée du Bandama chargera : « On nomme des Dlc comme Watchard alors qu'il ne maîtrise pas le terrain. Ce n'est pas un homme de terrain. Et, on les parachute d'Abidjan pour être Ddc. Désormais, ce sont les fédéraux que nous reconnaissons. Nous n'avons plus confiance aux Ddc parachutés. Lorsque c'était chaud au cours des marches du Rhdp, ils restent à Abidjan. Et ils appellent pour savoir ce qui se passe ». Plusieurs autres militants dénonceront d'avoir été abandonnés au cours des heures chaudes. Ils souhaitent donc avoir des garanties sécuritaires dans l'exercice de leur fonction de secrétaire de section, de fédéral ou de responsable de comité de base. « Lorsque vous prenez vos décisions, pensez à notre sécurité », a préconisé un autre militant. Dame Kouakou Véronique, au nom de l'OfFpi, a souhaité que les cadres soient plus généreux à l'égard des militants. « Nos cadres ne sont pas gentils contrairement à Laurent Gbagbo. Chacun mange seul et en cachette », a-t-elle dénoncé. Au nom de La majorité présidentielle (Lmp), Ouattara Venance du Rpp a dénoncé l'inactivité du Fpi sur le terrain. « Le Fpi à Bouaké est pratiquement inexistant. Ils ne font aucune rencontre. A ce jour, le Rpp est plus implanté que le Fpi à Bouaké ». Pour clore la série des récriminations, Koné Fred, au nom de la fédération de Sokoura, a souhaité que le chef de l'Etat tienne le plus tôt possible les engagements pris à l'égard des enseignants volontaires. « Nous avons beaucoup de militants parmi cette frange de la population ». N'Guettia Yao a écouté. Mais il a dit qu'il n'était pas dans la capitale de la paix pour prendre des doléances. Mais il se fera fort d'en rendre compte à son émissaire.

Allah Kouamé à Bouaké
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