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Politique Publié le lundi 15 mars 2010 | Nord-Sud

Le Mispo, au sujet de la recomposition des Cei locales : “On ne peut pas tout remettre en cause”

La demande de La majorité présidentiel (Lmp), de changer les commissaires locaux de la Commission électorale indépendante (Cei) n'est pas du goût du Mouvement ivoirien pour la stabilité politique (Mispo). Aussi, l'association de soutien aux actions du Premier ministre en faveur du retour de la paix, a-t-elle animé une conférence de presse samedi à la petite salle de la mairie d'Adjamé, pour se prononcer sur la question. Selon Diby Stéphane, président de l'organisation, il faut préserver les acquis. C'est-à-dire, continuer le processus avec les commissaires locaux déjà en place. Pour lui, la demande du Lmp n'est qu'une fuite en avant, une façon de retarder le processus. « Certaines personnes estiment que leur prochain combat est le changement des responsables des Cei locales. Nous condamnons cette position qui ne vise qu'à retarder la publication des listes électorales définitives, la distribution des cartes d'identité et des cartes d'électeurs, en un mot, bloquer le processus et faire reporter les élections », a-t-il fait savoir. Analysant le mode de fonctionnement de la structure chargée d'organiser les prochaines élections, il pense que son mode opératoire censé encadrer le contentieux de la liste électorale est fiable. « On ne peut pas tout remettre en cause. Ce sont les Cei locales qui ont permis, si volonté de fraude il y a eu, de savoir ce qui se tramait. Si un système a prouvé sa crédibilité, pourquoi le changer ? », s'est-il interrogé. Abordant la question des radiations des personnes de la liste électorale, le chef du Mispo pense que des magistrats se sont adonnés à la radiation de pétitionnaires contrairement aux résolutions du séminaire de Yamoussoukro tenu les 25 et 26 août 2009. De l'avis de Diby Stéphane, certaines radiations ayant été faites dans des périodes chaudes, avec des esprits surchauffés, ont rallumé le feu de l'ivoirité. « Il faut permettre à ceux qui doivent figurer sur la liste électorale, d'y être », a-t-il recommandé. Le mouvement entend donc visiter, dans les prochaines semaines, les villes dites de tension (Divo, Katiola, Man, Gagnoa, etc.,) pour interpeller les acteurs politiques locaux sur la question.

Sanou Amadou (stagiaire)
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