Si la malhonnêteté avait un prix, dame GAD serait très riche. Tellement elle connaît du succès dans cette entreprise. Si sa prouesse l'a conduite au violon, G.A.D a quand même réussi à rouler sa propre camarade dans la farine de manioc. De quoi s'agit-il ? Les faits remontent à 2007. Cette année-là, G.A.D va plaider auprès de sa camarade afin qu'elle permette à sa fille A.T.N âgée de 10 ans seulement de partir avec sa grande sœur qui vit à Londres. Mais en vacances en Côte d'Ivoire. Cette dernière, selon les explications, est stérile et a besoin d'une petite fille pour l'aider dans ses tâches quotidiennes. La mère de l'adolescente, après avoir hésité entre le collège (la fille vient de réussir à son entrée en 6ème) et l'Angleterre, va opter pour l'aventure. G.A.D promet de mettre tout en œuvre pour que tous les papiers (passeport et visa) soient prêts. Entre-temps, elle demande que la future collégienne vienne vivre chez la grande sœur en question afin que les deux puissent mieux se connaître. Une requête que la maman d'A.T.N a naïvement acceptée. Une semaine après, G.A.D va informer la famille du départ de l'enfant à Londres. Elle prend soin de la rassurer que le voyage s'est bien passé et que sa grande sœur et A.T.N sont même passées par l'Angola. Mais coup de théâtre, trois (03) ans après la camarade de GAD qui se rendait au marché d'Adjouffou se retrouve nez-à-nez avec sa fille. Surprise, elle se croyait en face d'une revenante mais c'est à force d'interroger A.T.N qu’elle se rend compte que c'est bel et bien sa fille qui l'a aussi reconnue celle-ci va laisser entendre qu'elle n'a jamais quitté le territoire ivoirien. En pleurs, la pauvre mère désabusée s'est mise à la recherche de sa camarade. Elle n'a d'ailleurs pas éprouvé de difficulté à la retrouver. Face donc à la réalité, G.A.D n'a pu ouvrir la bouche pour lâcher un seul mot. Elle a été immédiatement conduite sous escorte à la police pour répondre de ses faits.
DJE KM
cathycelio@yahoo.fr
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