L’affaire de la licence volée par Charles Blé Goudé, directeur national adjoint chargé de la campagne des jeunes du candidat Laurent Gbagbo, refait surface depuis la diffusion dans notre édition d’hier mardi de l’arrêté portant sanction disciplinaire à l’encontre du Pr Toro Seri, ex-assistant au département d’Anglais de l’Ufr Langues, littérature et civilisations, signé le 9 août 2002 par l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur Sery Bailly, membre du Fpi. Le mis en cause qui a toujours nié avoir délivré la fausse licence au président du Cojep, s’est prononcé sur le sujet dans notre édition n°1596 du vendredi 13 Avril 2007. Nous vous reproposons cette interview toujours d’actualité en vue d’éclairer nos lecteurs.
Dr TORO Séri, on vous a accusé d'avoir donné une Licence à BLE Goudé alors même qu'il n'a pas composé. Certains affirment que vous avez reçu de l'argent pour le faire. Qu'en est-il en réalité ?
Je remercie toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à cette triste affaire. Je suis persuadé que nous progressons et que la vérité va éclater. C'est pour la manifestation de la vérité que je réalise cette interview. La manifestation de cette vérité dépend de son Excellence Monsieur Le Président de la République Laurent GBAGBO, à titre principal. Il suffit qu'il accepte avec moi et avec vous tous, la révision de mon procès en ordonnant la comparution de BLE Goudé qui n'a jamais été entendu et de SERY Bailly. On ne juge pas "un" comparse sur "deux". On ne juge pas un homme à la place d'un autre. SERY Bailly et TEA Gokou, devraient le savoir. En effet, l'utilisation des hommes comme des objets interchangeables vaut crime contre l'humanité. Cette praxis a prévalu en Afrique du Sud, au printemps de l'Apartheid. Sa brusque apparition en Côte d'Ivoire doit être perçue comme le signe clinique de la malédiction. SERY Bailly et TEA Gokou le savent-ils ?
Je ne connais pas BLE Goudé. Je ne le connais ni d'Adam, ni d'Eve. BLE Goudé n'est ni un parent, ni un parent proche d'un parent, ni un ami, ni mon étudiant. Je voudrais que vous marquiez un arrêt avec moi pour demander à BLE Goudé s'il me trouve menteur.
Docteur, est-ce vrai que vous avez donné une licence à BLE Goudé ?
Depuis Décembre 2001, je dis et je répète : TORO Seri n'est pas celui qui délivre les Diplômes à l'Université. TORO Seri n'est pas celui qui a dispensé ce cours ni évalué les étudiants. Le professeur qui a dispensé ce cours s'appelle Kundé Ezohabonayo. J'ai donné les résultats selon les règles en vigueur au Département d'Anglais, en ma qualité de responsable d'année. Cela suffit-il pour que l'on me traîne dans la boue ? Mes détracteurs ont fabriqué une fiche de présence pour me salir. Comme il s'agissait d'une cabale dont SERY Bailly est l'architecte, il a mobilisé tous ses affidés. Non seulement mes persécuteurs ont utilisé une fausse fiche de présence grossièrement différente de celle qui existe à l'Université, mais le pire de tout est que, le monstre maudit qui a fabriqué cette fiche a indiqué en caractères gras : Vendredi 22/12/1999, sans que les messagers de malheur de SERY Bailly s'en rendent compte. Or, nous étions en 2001 (Décembre) et l'examen incriminé a eu lieu dans la dernière semaine de juillet 2001. Si l'on ajoute à cela le fait que les copies m'ont été arrachées de force par le doyen Adopo Assi qui prétextait être en quête d'une information, on comprend aisément qu'il s'agissait d'un complot visant ma personne. Sinon, pourquoi refusent-ils jusqu'à ce jour de convoquer BLE Goudé, le bénéficiaire de cette Licence pour l'entendre ? C'est pourquoi j'en appelle à la promptitude de son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, gardien des Droits de l'homme en Côte d'Ivoire pour la révision de ce procès. La vérité est que ce procès fait la honte de ta Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire mérite de sortir de ce cloaque infamant pour la Nouvelle Jérusalem, en empruntant la voie de la justice et de l'équité.
Au nom de la vérité et de sa sœur jumelle, la transparence, j'ai demandé et obtenu une audience auprès de Madame la Première Dame de Côte d'Ivoire. C'était le 21 Janvier 2002, 10 jours avant mon audition par le Conseil de l'Université érigé à dessein en Conseil de discipline (alors que l'organe de l'Université compétent en la matière existe bel et bien, sinon il y avait lieu de le constituer), et 31 jours avant ma comparution devant la cour infernale de SERY Bailty et de TEA Gokou associés. J'ai demandé à Madame La Première Dame de m'aider à obtenir le report de mon procès (ne serait-ce que de quelques jours) pour qu'elle fasse venir BLE Goudé qu'elle connaît bien d'Angleterre. Ainsi, l'Habeas Corpus Act, (writ d'habeas corpus -1679), la dimension centrale de la morale juridique serait respectée : " que tu aies ton corps pour le produire devant la cour pour t'entendre dire le droit. ". En dépit de cette honnêteté intellectuelle, Madame La Première Dame m'a posé cette question qui donne le tournis : " qu'est ce qui prouve que BLE Goudé a composé ? " J'ai répondu à Madame La Première Dame que " je m'appelle TORO Seri, je ne suis pas BLE Goudé, celui qui a fait le cours et évalué les étudiants s'appelle Kundé Nzohabonayo. BLE Goudé est majeur, capable d'ester en justice. Je ne suis pas son représentant... ". Là-dessus, "black out". " Est-ce donc en vous taisant que vous rendez la justice ? Est-ce ainsi que vous jugez avec droiture ? Loin de là... " (PS 58. 1-3) Et comme TEA Gokou a été commis pour exécuter le complot de SERY Bailly, j'ai été entendu seul, jugé seul, condamné seul. BLE Goudé, le bénéficiaire de ladite Licence a été innocenté, urbi et orbi (déclaré non coupable) par TEA Gokou en Première instance, puis par les hommes de SERY Bailly, Président de la Commission d'Appel. SERY Bailly, ce jour-là, a prétexté qu'il était indisponible alors qu'il s'était camouflé dans les placards qui jouxtent la Salle de conférence du Ministère de l'Enseignement Supérieur, lieu choisi par lui pour boucler son théâtre. Sorti de sa cachette, SERY Bailly a été éjecté de son fauteuil de Ministre de l'Enseignement Supérieur le 05 Août 2002. Le 09 Août 2002, SERY Bailly a réussi à signer ma condamnation alors qu'il n'était plus compétent. Pourquoi SERY Bailly a-t-il expédié les ampliations de cette condamnation à toutes les Universités du Monde ? SERY Bailly doit être contraint par GBAGBO et par la Justice de Côte d'Ivoire à s'expliquer.
Voici la procédure de délivrance des Diplômes à l'Université de Cocody. Lorsque les résultats sont proclamés, les étudiants admis achètent des relevés de notes qu'ils remplissent. Ces relevés sont contrôlés par le Chef du Département qui les achemine au Décanat. Le Décanat, après un second contrôle, les achemine à son tour à la Scolarité avec le Procès Verbal. L'impétrant (l'étudiant admis) s'y rend, muni de sa Carte d'étudiant et de sa Carte d'identité nationale pour la délivrance de son Diplôme. Avec ce parcours du combattant, BLE Goudé doit des explications à la Côte d'Ivoire et au monde entier. BLE Goudé sait qui lui a délivré son Diplôme, comment et pourquoi. Le 21/01/02, jour de mon audition, Monsieur Diomandé Mamadou, Directeur de la Scolarité a été suffisamment éclairant. Voilà ce qu'il a dit : " BLE Goudé est venu à la scolarité. Il a demandé après Zoumana. Les Collègues de ce dernier lui ont répondu que Zoumana est absent, mais qu'il revient le lendemain. BLE Goudé est revenu, il s'est fait délivrer un Certificat d'admission temporaire valable pour 3 mois. Au moment où je vous parle, il y a 6 mois que ce Certificat lui a été délivré. Pourquoi voulez-vous juger TORO Seri au lieu de convoquer et d'entendre BLE Goudé ? " TEA Gokou a ordonné la poursuite de mon interrogatoire. Vous saurez pourquoi.
En indiquant sur la grosse de mon jugement " TORO Seri a sollicité la scolarité au profit de BLE Goudé ", TEA Gokou sait que son dossier est devant Dieu, que son crime est écrit devant Dieu avec un burin de fer. TEA Gokou a-t-il interrogé TORO Séri contradictoirement avec BLE Goudé comme l'exige la morale juridique ? Jamais ! Quelle léproserie intellectuelle ! Qui, au sein de la Scolarité (qui est une personne morale) peut me regarder dans les yeux pour dire que TORO Seri l'a sollicité ? Celui qu'on sollicite en tant qu'autorité influente, ne sait-il pas dire non ? Est-ce en lui plaçant une mitraillette à la tête ? Voici l'aveu de SERY Bailly, le cerveau du complot contre ma personne : " BLE Goudé, c'est le pouvoir, c'est GBAGBO, c'est moi. Nous, on t'écrase et on passe. Je ne sais pas pourquoi TEA Gokou ne t'a pas radié. Moi, j'ai choisi mes hommes pour te radier. Tu perds ton temps en interjetant appel. Crois-tu que je suis responsable de ton échec au CAMES ? Et tu vas voir Tapé Gauzé. TORO Seri dit : win win win win... " Nous étions le Vendredi 19 juillet 2002, entre 15 h 15 et 16 h 45 en présence de Madame De Souza ADIA, cinq (5) jours avant ma comparution en Appel devant sa Cour.
Docteur TORO Séri, qu'avez-vous fait de mal au Professeur SERY Bailly pour qu'il soit mu par une telle haine, un mépris carnassier à votre égard ?
Je pensais que vous alliez me poser la même question que m'a posée une Eminence de ce pays : " Pourquoi vous les Bété, vous êtes si méchants ? Non ! Vous pouvez me répondre." C'est alors que mes lèvres ont bougé et j'ai crié :
" Zôgôpê ! Décryptez avec moi : le fratricide" Je compris que tous les acteurs de ce feuilleton de la honte ne sont que des Bété. Ils ne se réclament de rien, sauf de la dialectique du Zôgôpê. C'est pourquoi je demande à Son Excellence GBAGBO Laurent de rendre justice, conformément à la loi. Ainsi, il sonnerait le glas de la méchanceté méchante du Bété, c'est-à-dire la méchanceté antédiluvienne du Bété. "To be, or not to be, that is the question!" (Etre ou ne pas être...).
Je crois que SERY Bailly est assez mûr pour se justifier. Pour l'essentiel, sachez que je n'ai jamais rien fait de mal à SERY Bailly. Sachez aussi que SERY Bailly est le Superviseur de ma thèse. Dès mon admission, SERY Bailly a été approché par son mentor qui lui a demandé de briser ma carrière universitaire. Et pourtant, SERY Bailly et les autres Membres du Jury ont touché 500 000 Frs chacun, de la part des contribuables ivoiriens. J'ai offert 10 mètres de super basin luxe à SERY Bailly + 30 000 Frs pour la couture + 1 bouteille de Champagne Laurent Perrier. Tous ces emballages étaient accompagnés d'un billet : "merci, cher Professeur et cher grand frère". SERY Bailly a bu mon Champagne, mangé mon argent avant de me planter, cruellement, son couteau dans le dos. Dès qu'ils ont conclu leur "deal" (SERY Bailly et son mentor), SERY Bailly a fait jouer la procrastination, lorsque je lui ai demandé le rapport de soutenance de ma thèse. Il m'a repoussé, rabroué comme il a rabroué les Professeurs TAPE Gauzé et DEDY Seri qui l'ont approché, supplié pendant 2 ans, de 1999 à 2001. Que dire de la pluie d'insanités déversées sur Monsieur Benjamin DJEDJE, simplement parce que cet homme a demandé à SERY Bailly de ne pas me faire du mal ? Excellence Monsieur Le Président de la République, votre délégataire avait-il besoin d'être supplié avant de remplir son obligation administrative ? Comprenant difficilement la cruauté gratuite de SERY Bailly, le Professeur TAPE Gauzé m'a confié : " Petit Frère, je ne sais pas ce que tu as fait à SERY Bailly, mais si jamais tu passes, attrape un bélier, tue-le, braise-le et mange tout seul. "
Après la rédaction de ce rapport assassin transmis au CAMES, où SERY Bailly me demande d'aller remplir le tonneau de Danaïde, SERY Bailly a programmé les années blanches au Département d'Anglais. Je m'y suis opposé. Il s'est frotté les mains, a choisi sa troupe de messagers de malheur, rien que des impies, des parasites moqueurs, des Babylones d'injustice pour me donner la chasse.
Voici comment le complot a été préparé par SERY Bailly, à l'Université de Cocody, sur le terrain du " visible ".
Devenu Ministre de l'Enseignement Supérieur après le putsch du 24 décembre 1999, SERY Bailly doit placer ses hommes. Il approche donc GBAGBO et lui dit: "Laisse-moi organiser des élections à l'Université pour la Présidence de cette Institution. Ainsi, les Ivoiriens sauront que tu es un vrai démocrate. " GBAGBO acquiesce, sans se lasser. Mais les vrais Militants du FPI (aujourd'hui devenus aphones dans leur propre Parti) réagissent promptement : " Attention ! Excellence Monsieur le Président, l'Université est une poudrière. Hâtez-vous de nommer un des nôtres afin de donner corps à notre programme de gouvernement. Savez-vous qu'une élection de ce genre peut se perdre ? Pourquoi dépenser de l'argent en organisant des élections à la tête de l'Université ? " GBAGBO se ressaisit... Mais très vite, SERY Bailly réapparaît. Le fondateur et propriétaire indivis du FPI qu'il croit être, abreuve des hommes responsables au FPI de toutes sortes d'insanités. Après quoi, SERY Bailly endort GBAGBO : " qui a dit que celui qui sera élu ne fera pas ton affaire ? " GBAGBO est séduit. L'argent sort, sort ! Quelle naïveté ! Quelle bêtise ! SERY Bailly s'en empare et crucifie le FPI. Entre-temps, il faut se débarrasser du Professeur SERY Bialy, alors Vice-président de l'Université qui attendait, avec une expérience avérée de monter sur le podium. Le monde est cruel ! SERY Bailly lui dit : "Tu es mon frère ! Tu es vigoureux, bats-toi. C'est toi qui vas gagner les élections. Ne sais-tu pas que tu es dégourdi ? " Mais sous la table, SERY Bailly, finance l'élection de la rébellion, son équipe naturelle, son biotope naturel au détriment du FPI (auquel il n'a jamais appartenu). Ecoutez-le chanter sa "victoire" : " de toutes les façons, les balles vont bientôt siffler dans ce pays. Moi, j'ai mes hommes pour me protéger. Tant pis pour les soi-disant Woody. "Nous étions le Vendredi 19/07/02, au Cabinet du Ministre, il était 16 h 45. Si deux mois plus tard, jour pour jour le pays bascule...
Excellence Monsieur Le Président de la République, moi, je veux rentrer dans tous mes droits, je vous prie de lever l'immunité de SERY Bailly pour qu'il réponde de ses crimes devant la justice. La redondance didactique de l'Ecclésiaste vous a-t-elle échappé ? " Si le serpent mord faute d'enchantement, il n y a point d'avantage pour l'enchanteur. " (Ecclésiaste 10-11).
Docteur, que voulez-vous aujourd'hui?
Je ne demande aucune grâce, aucune faveur au Président Laurent GBAGBO. Je ne demande pas au Président Laurent GBAGBO de m'amnistier. Mes deux premières lettres adressées au Président de la République visent une seule chose : ma réhabilitation à tous égards.
L'Adjudant Chef Kolia Blaise est mon frère. Il a été égorgé avec son fils aîné à Bouaké. Mon frère Naki Jules de Brokoua (Issia) a été égorgé sur les rails de Bouaké, ... tous, comme des moutons sans bergers. Tous les assassins de mes frères ont été amnistiés par son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, Président de la République de Côte d'Ivoire. Je veux savoir : savoir pourquoi son Excellence Monsieur Le Président de la République me fait condamner en lieu et place de BLE Goudé ; savoir pourquoi ma peine ayant été purgée, je suis encore maintenu dans les chaînes de cette condamnation. Le condamné doit savoir pourquoi il est condamné. C'est vrai que beaucoup ne veulent pas que la vérité éclate. Que son Excellence Monsieur Le Président de la République sache que ceux qui étouffent la vérité auprès et autour de lui, ont déjà allumé le feu de la colère de Dieu.
Au moment où Son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO demande des prières et un jeûne pour la paix, souffrez tous que je joue l'intrus : "Toute grâce excellente et tout don parfait (la paix) descendent d'en haut, du Père des Lumières chez Lequel il n'y a ni changement, ni ombre de variation. " Jacques 1, 17. Dieu n'est pas injuste ! Il abhorre les jugements iniques. Comment pouvons-nous obtenir de Lui la paix en refusant de pratiquer la justice et l'équité qu'il nous commande ? Mieux ! Dieu, dans son omniscience, a prescrit son propre jeûne. Lisons ensemble : Esaïe 58, 1-5 et surtout, 6-14 : "Voici le jeûne auquel je prends plaisir (c'est Dieu Lui-même qui nous parle) "Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés..." "
Alors, on t'appellera réparateur des brèches,
Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable.
Alors tu appelleras et je te répondrai... dit l'Eternel.
A l'évidence, le respect de mes droits exige de Son Excellence GBAGBO Laurent, la levée de l'immunité parlementaire de M. SERY Bailly pour qu'il comparaisse devant les Tribunaux ivoiriens. SERY Bailly comparaîtra. Il comparaîtra pour répondre de ses actes. SERY Bailly a pris sur lui la responsabilité d'arrêter ma carrière universitaire. SERY Bailly a programmé les années blanches pour faire chuter GBAGBO. Ils se sont octroyés 7 mois de vacances, les Snipers de SERY Bailly, lorsque je me suis opposé aux Années blanches, c'est-à-dire au braconnage de nos enfants, voire au putsch. Sinon, quel est l'intérêt lié à la proclamation d'une Année blanche en pleine année universitaire, en l'absence de toute force majeure ? SERY Bailly doit expliquer pourquoi il les a couverts pourquoi il a accueilli ce débrayage avec plaisir. Lorsque nous avons travaillé de 07 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 30, tous les jours sauf Dimanche, de Juin 2001 à Novembre 2001 pour sauver nos enfants, certains collègues et moi, SERY Bailly a demandé 62 500 000 Frs à l'Etat pour nos heures complémentaires. SERY Bailly a mangé cet argent. SERY Bailly doit justifier pourquoi il a mangé cet argent et ne m'a pas payé. Lorsque j'ai réclamé mon salaire, selon la grille confectionnée par lui-même, SERY Bailly m'a humilié avant de conclure : " Ne mets plus tes sales pieds chez moi ! " Je pense honnêtement que Le Président GBAGBO devrait se hâter pour me recevoir. Je ne suis pas un démon comme ses ennemis autour de lui le lui font croire. Tsidekenu ! Dieu de notre justice ! Accomplis ton œuvre dans le cours de notre histoire.
Interview réalisée par
PAUL KOUDOU
Dr TORO Séri, on vous a accusé d'avoir donné une Licence à BLE Goudé alors même qu'il n'a pas composé. Certains affirment que vous avez reçu de l'argent pour le faire. Qu'en est-il en réalité ?
Je remercie toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à cette triste affaire. Je suis persuadé que nous progressons et que la vérité va éclater. C'est pour la manifestation de la vérité que je réalise cette interview. La manifestation de cette vérité dépend de son Excellence Monsieur Le Président de la République Laurent GBAGBO, à titre principal. Il suffit qu'il accepte avec moi et avec vous tous, la révision de mon procès en ordonnant la comparution de BLE Goudé qui n'a jamais été entendu et de SERY Bailly. On ne juge pas "un" comparse sur "deux". On ne juge pas un homme à la place d'un autre. SERY Bailly et TEA Gokou, devraient le savoir. En effet, l'utilisation des hommes comme des objets interchangeables vaut crime contre l'humanité. Cette praxis a prévalu en Afrique du Sud, au printemps de l'Apartheid. Sa brusque apparition en Côte d'Ivoire doit être perçue comme le signe clinique de la malédiction. SERY Bailly et TEA Gokou le savent-ils ?
Je ne connais pas BLE Goudé. Je ne le connais ni d'Adam, ni d'Eve. BLE Goudé n'est ni un parent, ni un parent proche d'un parent, ni un ami, ni mon étudiant. Je voudrais que vous marquiez un arrêt avec moi pour demander à BLE Goudé s'il me trouve menteur.
Docteur, est-ce vrai que vous avez donné une licence à BLE Goudé ?
Depuis Décembre 2001, je dis et je répète : TORO Seri n'est pas celui qui délivre les Diplômes à l'Université. TORO Seri n'est pas celui qui a dispensé ce cours ni évalué les étudiants. Le professeur qui a dispensé ce cours s'appelle Kundé Ezohabonayo. J'ai donné les résultats selon les règles en vigueur au Département d'Anglais, en ma qualité de responsable d'année. Cela suffit-il pour que l'on me traîne dans la boue ? Mes détracteurs ont fabriqué une fiche de présence pour me salir. Comme il s'agissait d'une cabale dont SERY Bailly est l'architecte, il a mobilisé tous ses affidés. Non seulement mes persécuteurs ont utilisé une fausse fiche de présence grossièrement différente de celle qui existe à l'Université, mais le pire de tout est que, le monstre maudit qui a fabriqué cette fiche a indiqué en caractères gras : Vendredi 22/12/1999, sans que les messagers de malheur de SERY Bailly s'en rendent compte. Or, nous étions en 2001 (Décembre) et l'examen incriminé a eu lieu dans la dernière semaine de juillet 2001. Si l'on ajoute à cela le fait que les copies m'ont été arrachées de force par le doyen Adopo Assi qui prétextait être en quête d'une information, on comprend aisément qu'il s'agissait d'un complot visant ma personne. Sinon, pourquoi refusent-ils jusqu'à ce jour de convoquer BLE Goudé, le bénéficiaire de cette Licence pour l'entendre ? C'est pourquoi j'en appelle à la promptitude de son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, gardien des Droits de l'homme en Côte d'Ivoire pour la révision de ce procès. La vérité est que ce procès fait la honte de ta Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire mérite de sortir de ce cloaque infamant pour la Nouvelle Jérusalem, en empruntant la voie de la justice et de l'équité.
Au nom de la vérité et de sa sœur jumelle, la transparence, j'ai demandé et obtenu une audience auprès de Madame la Première Dame de Côte d'Ivoire. C'était le 21 Janvier 2002, 10 jours avant mon audition par le Conseil de l'Université érigé à dessein en Conseil de discipline (alors que l'organe de l'Université compétent en la matière existe bel et bien, sinon il y avait lieu de le constituer), et 31 jours avant ma comparution devant la cour infernale de SERY Bailty et de TEA Gokou associés. J'ai demandé à Madame La Première Dame de m'aider à obtenir le report de mon procès (ne serait-ce que de quelques jours) pour qu'elle fasse venir BLE Goudé qu'elle connaît bien d'Angleterre. Ainsi, l'Habeas Corpus Act, (writ d'habeas corpus -1679), la dimension centrale de la morale juridique serait respectée : " que tu aies ton corps pour le produire devant la cour pour t'entendre dire le droit. ". En dépit de cette honnêteté intellectuelle, Madame La Première Dame m'a posé cette question qui donne le tournis : " qu'est ce qui prouve que BLE Goudé a composé ? " J'ai répondu à Madame La Première Dame que " je m'appelle TORO Seri, je ne suis pas BLE Goudé, celui qui a fait le cours et évalué les étudiants s'appelle Kundé Nzohabonayo. BLE Goudé est majeur, capable d'ester en justice. Je ne suis pas son représentant... ". Là-dessus, "black out". " Est-ce donc en vous taisant que vous rendez la justice ? Est-ce ainsi que vous jugez avec droiture ? Loin de là... " (PS 58. 1-3) Et comme TEA Gokou a été commis pour exécuter le complot de SERY Bailly, j'ai été entendu seul, jugé seul, condamné seul. BLE Goudé, le bénéficiaire de ladite Licence a été innocenté, urbi et orbi (déclaré non coupable) par TEA Gokou en Première instance, puis par les hommes de SERY Bailly, Président de la Commission d'Appel. SERY Bailly, ce jour-là, a prétexté qu'il était indisponible alors qu'il s'était camouflé dans les placards qui jouxtent la Salle de conférence du Ministère de l'Enseignement Supérieur, lieu choisi par lui pour boucler son théâtre. Sorti de sa cachette, SERY Bailly a été éjecté de son fauteuil de Ministre de l'Enseignement Supérieur le 05 Août 2002. Le 09 Août 2002, SERY Bailly a réussi à signer ma condamnation alors qu'il n'était plus compétent. Pourquoi SERY Bailly a-t-il expédié les ampliations de cette condamnation à toutes les Universités du Monde ? SERY Bailly doit être contraint par GBAGBO et par la Justice de Côte d'Ivoire à s'expliquer.
Voici la procédure de délivrance des Diplômes à l'Université de Cocody. Lorsque les résultats sont proclamés, les étudiants admis achètent des relevés de notes qu'ils remplissent. Ces relevés sont contrôlés par le Chef du Département qui les achemine au Décanat. Le Décanat, après un second contrôle, les achemine à son tour à la Scolarité avec le Procès Verbal. L'impétrant (l'étudiant admis) s'y rend, muni de sa Carte d'étudiant et de sa Carte d'identité nationale pour la délivrance de son Diplôme. Avec ce parcours du combattant, BLE Goudé doit des explications à la Côte d'Ivoire et au monde entier. BLE Goudé sait qui lui a délivré son Diplôme, comment et pourquoi. Le 21/01/02, jour de mon audition, Monsieur Diomandé Mamadou, Directeur de la Scolarité a été suffisamment éclairant. Voilà ce qu'il a dit : " BLE Goudé est venu à la scolarité. Il a demandé après Zoumana. Les Collègues de ce dernier lui ont répondu que Zoumana est absent, mais qu'il revient le lendemain. BLE Goudé est revenu, il s'est fait délivrer un Certificat d'admission temporaire valable pour 3 mois. Au moment où je vous parle, il y a 6 mois que ce Certificat lui a été délivré. Pourquoi voulez-vous juger TORO Seri au lieu de convoquer et d'entendre BLE Goudé ? " TEA Gokou a ordonné la poursuite de mon interrogatoire. Vous saurez pourquoi.
En indiquant sur la grosse de mon jugement " TORO Seri a sollicité la scolarité au profit de BLE Goudé ", TEA Gokou sait que son dossier est devant Dieu, que son crime est écrit devant Dieu avec un burin de fer. TEA Gokou a-t-il interrogé TORO Séri contradictoirement avec BLE Goudé comme l'exige la morale juridique ? Jamais ! Quelle léproserie intellectuelle ! Qui, au sein de la Scolarité (qui est une personne morale) peut me regarder dans les yeux pour dire que TORO Seri l'a sollicité ? Celui qu'on sollicite en tant qu'autorité influente, ne sait-il pas dire non ? Est-ce en lui plaçant une mitraillette à la tête ? Voici l'aveu de SERY Bailly, le cerveau du complot contre ma personne : " BLE Goudé, c'est le pouvoir, c'est GBAGBO, c'est moi. Nous, on t'écrase et on passe. Je ne sais pas pourquoi TEA Gokou ne t'a pas radié. Moi, j'ai choisi mes hommes pour te radier. Tu perds ton temps en interjetant appel. Crois-tu que je suis responsable de ton échec au CAMES ? Et tu vas voir Tapé Gauzé. TORO Seri dit : win win win win... " Nous étions le Vendredi 19 juillet 2002, entre 15 h 15 et 16 h 45 en présence de Madame De Souza ADIA, cinq (5) jours avant ma comparution en Appel devant sa Cour.
Docteur TORO Séri, qu'avez-vous fait de mal au Professeur SERY Bailly pour qu'il soit mu par une telle haine, un mépris carnassier à votre égard ?
Je pensais que vous alliez me poser la même question que m'a posée une Eminence de ce pays : " Pourquoi vous les Bété, vous êtes si méchants ? Non ! Vous pouvez me répondre." C'est alors que mes lèvres ont bougé et j'ai crié :
" Zôgôpê ! Décryptez avec moi : le fratricide" Je compris que tous les acteurs de ce feuilleton de la honte ne sont que des Bété. Ils ne se réclament de rien, sauf de la dialectique du Zôgôpê. C'est pourquoi je demande à Son Excellence GBAGBO Laurent de rendre justice, conformément à la loi. Ainsi, il sonnerait le glas de la méchanceté méchante du Bété, c'est-à-dire la méchanceté antédiluvienne du Bété. "To be, or not to be, that is the question!" (Etre ou ne pas être...).
Je crois que SERY Bailly est assez mûr pour se justifier. Pour l'essentiel, sachez que je n'ai jamais rien fait de mal à SERY Bailly. Sachez aussi que SERY Bailly est le Superviseur de ma thèse. Dès mon admission, SERY Bailly a été approché par son mentor qui lui a demandé de briser ma carrière universitaire. Et pourtant, SERY Bailly et les autres Membres du Jury ont touché 500 000 Frs chacun, de la part des contribuables ivoiriens. J'ai offert 10 mètres de super basin luxe à SERY Bailly + 30 000 Frs pour la couture + 1 bouteille de Champagne Laurent Perrier. Tous ces emballages étaient accompagnés d'un billet : "merci, cher Professeur et cher grand frère". SERY Bailly a bu mon Champagne, mangé mon argent avant de me planter, cruellement, son couteau dans le dos. Dès qu'ils ont conclu leur "deal" (SERY Bailly et son mentor), SERY Bailly a fait jouer la procrastination, lorsque je lui ai demandé le rapport de soutenance de ma thèse. Il m'a repoussé, rabroué comme il a rabroué les Professeurs TAPE Gauzé et DEDY Seri qui l'ont approché, supplié pendant 2 ans, de 1999 à 2001. Que dire de la pluie d'insanités déversées sur Monsieur Benjamin DJEDJE, simplement parce que cet homme a demandé à SERY Bailly de ne pas me faire du mal ? Excellence Monsieur Le Président de la République, votre délégataire avait-il besoin d'être supplié avant de remplir son obligation administrative ? Comprenant difficilement la cruauté gratuite de SERY Bailly, le Professeur TAPE Gauzé m'a confié : " Petit Frère, je ne sais pas ce que tu as fait à SERY Bailly, mais si jamais tu passes, attrape un bélier, tue-le, braise-le et mange tout seul. "
Après la rédaction de ce rapport assassin transmis au CAMES, où SERY Bailly me demande d'aller remplir le tonneau de Danaïde, SERY Bailly a programmé les années blanches au Département d'Anglais. Je m'y suis opposé. Il s'est frotté les mains, a choisi sa troupe de messagers de malheur, rien que des impies, des parasites moqueurs, des Babylones d'injustice pour me donner la chasse.
Voici comment le complot a été préparé par SERY Bailly, à l'Université de Cocody, sur le terrain du " visible ".
Devenu Ministre de l'Enseignement Supérieur après le putsch du 24 décembre 1999, SERY Bailly doit placer ses hommes. Il approche donc GBAGBO et lui dit: "Laisse-moi organiser des élections à l'Université pour la Présidence de cette Institution. Ainsi, les Ivoiriens sauront que tu es un vrai démocrate. " GBAGBO acquiesce, sans se lasser. Mais les vrais Militants du FPI (aujourd'hui devenus aphones dans leur propre Parti) réagissent promptement : " Attention ! Excellence Monsieur le Président, l'Université est une poudrière. Hâtez-vous de nommer un des nôtres afin de donner corps à notre programme de gouvernement. Savez-vous qu'une élection de ce genre peut se perdre ? Pourquoi dépenser de l'argent en organisant des élections à la tête de l'Université ? " GBAGBO se ressaisit... Mais très vite, SERY Bailly réapparaît. Le fondateur et propriétaire indivis du FPI qu'il croit être, abreuve des hommes responsables au FPI de toutes sortes d'insanités. Après quoi, SERY Bailly endort GBAGBO : " qui a dit que celui qui sera élu ne fera pas ton affaire ? " GBAGBO est séduit. L'argent sort, sort ! Quelle naïveté ! Quelle bêtise ! SERY Bailly s'en empare et crucifie le FPI. Entre-temps, il faut se débarrasser du Professeur SERY Bialy, alors Vice-président de l'Université qui attendait, avec une expérience avérée de monter sur le podium. Le monde est cruel ! SERY Bailly lui dit : "Tu es mon frère ! Tu es vigoureux, bats-toi. C'est toi qui vas gagner les élections. Ne sais-tu pas que tu es dégourdi ? " Mais sous la table, SERY Bailly, finance l'élection de la rébellion, son équipe naturelle, son biotope naturel au détriment du FPI (auquel il n'a jamais appartenu). Ecoutez-le chanter sa "victoire" : " de toutes les façons, les balles vont bientôt siffler dans ce pays. Moi, j'ai mes hommes pour me protéger. Tant pis pour les soi-disant Woody. "Nous étions le Vendredi 19/07/02, au Cabinet du Ministre, il était 16 h 45. Si deux mois plus tard, jour pour jour le pays bascule...
Excellence Monsieur Le Président de la République, moi, je veux rentrer dans tous mes droits, je vous prie de lever l'immunité de SERY Bailly pour qu'il réponde de ses crimes devant la justice. La redondance didactique de l'Ecclésiaste vous a-t-elle échappé ? " Si le serpent mord faute d'enchantement, il n y a point d'avantage pour l'enchanteur. " (Ecclésiaste 10-11).
Docteur, que voulez-vous aujourd'hui?
Je ne demande aucune grâce, aucune faveur au Président Laurent GBAGBO. Je ne demande pas au Président Laurent GBAGBO de m'amnistier. Mes deux premières lettres adressées au Président de la République visent une seule chose : ma réhabilitation à tous égards.
L'Adjudant Chef Kolia Blaise est mon frère. Il a été égorgé avec son fils aîné à Bouaké. Mon frère Naki Jules de Brokoua (Issia) a été égorgé sur les rails de Bouaké, ... tous, comme des moutons sans bergers. Tous les assassins de mes frères ont été amnistiés par son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, Président de la République de Côte d'Ivoire. Je veux savoir : savoir pourquoi son Excellence Monsieur Le Président de la République me fait condamner en lieu et place de BLE Goudé ; savoir pourquoi ma peine ayant été purgée, je suis encore maintenu dans les chaînes de cette condamnation. Le condamné doit savoir pourquoi il est condamné. C'est vrai que beaucoup ne veulent pas que la vérité éclate. Que son Excellence Monsieur Le Président de la République sache que ceux qui étouffent la vérité auprès et autour de lui, ont déjà allumé le feu de la colère de Dieu.
Au moment où Son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO demande des prières et un jeûne pour la paix, souffrez tous que je joue l'intrus : "Toute grâce excellente et tout don parfait (la paix) descendent d'en haut, du Père des Lumières chez Lequel il n'y a ni changement, ni ombre de variation. " Jacques 1, 17. Dieu n'est pas injuste ! Il abhorre les jugements iniques. Comment pouvons-nous obtenir de Lui la paix en refusant de pratiquer la justice et l'équité qu'il nous commande ? Mieux ! Dieu, dans son omniscience, a prescrit son propre jeûne. Lisons ensemble : Esaïe 58, 1-5 et surtout, 6-14 : "Voici le jeûne auquel je prends plaisir (c'est Dieu Lui-même qui nous parle) "Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés..." "
Alors, on t'appellera réparateur des brèches,
Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable.
Alors tu appelleras et je te répondrai... dit l'Eternel.
A l'évidence, le respect de mes droits exige de Son Excellence GBAGBO Laurent, la levée de l'immunité parlementaire de M. SERY Bailly pour qu'il comparaisse devant les Tribunaux ivoiriens. SERY Bailly comparaîtra. Il comparaîtra pour répondre de ses actes. SERY Bailly a pris sur lui la responsabilité d'arrêter ma carrière universitaire. SERY Bailly a programmé les années blanches pour faire chuter GBAGBO. Ils se sont octroyés 7 mois de vacances, les Snipers de SERY Bailly, lorsque je me suis opposé aux Années blanches, c'est-à-dire au braconnage de nos enfants, voire au putsch. Sinon, quel est l'intérêt lié à la proclamation d'une Année blanche en pleine année universitaire, en l'absence de toute force majeure ? SERY Bailly doit expliquer pourquoi il les a couverts pourquoi il a accueilli ce débrayage avec plaisir. Lorsque nous avons travaillé de 07 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 30, tous les jours sauf Dimanche, de Juin 2001 à Novembre 2001 pour sauver nos enfants, certains collègues et moi, SERY Bailly a demandé 62 500 000 Frs à l'Etat pour nos heures complémentaires. SERY Bailly a mangé cet argent. SERY Bailly doit justifier pourquoi il a mangé cet argent et ne m'a pas payé. Lorsque j'ai réclamé mon salaire, selon la grille confectionnée par lui-même, SERY Bailly m'a humilié avant de conclure : " Ne mets plus tes sales pieds chez moi ! " Je pense honnêtement que Le Président GBAGBO devrait se hâter pour me recevoir. Je ne suis pas un démon comme ses ennemis autour de lui le lui font croire. Tsidekenu ! Dieu de notre justice ! Accomplis ton œuvre dans le cours de notre histoire.
Interview réalisée par
PAUL KOUDOU