On le savait. On l'a vu. Et on continue de la vivre encore avec toutes ses conséquences néfastes pour nous, nos concitoyens, nos voisins, hier, aujourd'hui et peut-être demain. Il s'agit de cette propension de nos concitoyens, d'abord et en particulier des hommes politiques, à ne voir chez les électeurs que deux catégories, uniquement deux catégories de personnes: les bons et les mauvais, les patriotes et les antipatriotes, ceux qui aiment leur pays, et ceux qui ne l'aiment pas. Parfois chez les religieux aussi, ce sentiment apparaît. Dans ce cas, il y a les âmes qui sont sauvées donc bonnes pour le Paradis et celles qui sont sous l'emprise de Satan, donc destinées à l'enfer. Maintenant chez certains de nos confrères, un nouveau classement apparaît. Il s'agit des bons pasteurs, des bons prêtres, et des bons Imams. Ceux qui sont avec le peuple. Ceux qui souffrent avec le peuple dans la rue, et dans les prisons. Et puis, il y a ceux qui sont au palais, la gamelle à la main, pour aller à la soupe du prince. L'enquête de nos confrères est tellement « poussée », que 99% des hommes de Dieu qui sont avec ce peuple sont d'obédience chrétienne. Il y'a donc à peine 1% des musulmans religieux qui sont avec ce peuple. Justement, cette même logique poussent certains de nos concitoyens à classer aussi les journalistes et les journaux en deux catégories : Ceux qui vivent des prébendes de leurs financiers et commanditaires, et ceux qui vivent véritablement de la vente de leurs journaux, ou des services vendus à leurs annonceurs. Ceux qui écrivent pour tous leurs lecteurs, et ceux qui écrivent uniquement pour faire plaisir à une partie de leurs lecteurs.
Evidement, la vérité n'est pas et ne sera jamais cette vision manichéenne de la vie ; car elle est plus complexe, et a plusieurs dimensions. Parce qu'elle doit intégrer à la fois le passé, le présent et l'avenir. C'est un exercice qui demande du temps, une introspection permanente et un détachement de ce que l'on voit, entend, de l'immédiat, et de l'instantanée.
En un mot comme en cent, il n y a pas, et il n'y aura jamais d'une part que des bons, et d'autre part que des mauvais. C’est pourquoi, quelque soit la haine ou l’amour qu’on ressent vis-à-vis de quelqu’un et d’une situation, il faut toujours savoir raison garder. Ne jamais condamner définitivement. Il faut toujours de la retenue, comme on le fait assez souvent avec nos proches (épouse, enfants,amis, patrons...). Car rien n’est ici figé. Tout peut bouger, évoluer dans un sens comme dans l’autre. Et l’histoire récente de notre pays en est une parfaite illustration.
A la semaine prochaine inch'allahou
Evidement, la vérité n'est pas et ne sera jamais cette vision manichéenne de la vie ; car elle est plus complexe, et a plusieurs dimensions. Parce qu'elle doit intégrer à la fois le passé, le présent et l'avenir. C'est un exercice qui demande du temps, une introspection permanente et un détachement de ce que l'on voit, entend, de l'immédiat, et de l'instantanée.
En un mot comme en cent, il n y a pas, et il n'y aura jamais d'une part que des bons, et d'autre part que des mauvais. C’est pourquoi, quelque soit la haine ou l’amour qu’on ressent vis-à-vis de quelqu’un et d’une situation, il faut toujours savoir raison garder. Ne jamais condamner définitivement. Il faut toujours de la retenue, comme on le fait assez souvent avec nos proches (épouse, enfants,amis, patrons...). Car rien n’est ici figé. Tout peut bouger, évoluer dans un sens comme dans l’autre. Et l’histoire récente de notre pays en est une parfaite illustration.
A la semaine prochaine inch'allahou