Les trois années de travail de l’organisation Nationale pour l’enfant, la femme et la famille (ONEF) en faveur de l’abandon des mutilations génitales féminines et des autres violences basées sur le genre dans le département de Bondoukou commence à donner ses fruits. Lors d’une cérémonie publique à la place de la paix de Bondoukou et dans le village de Boromba (à 22 kilomètres de Bondoukou son chef lieu de sous préfecture) les 10 et 11 mars 2010, les exciseuses ont décidé de déposer définitivement les couteaux.
La tolérance zéro des mutilations génitales féminines dans le département de Bondoukou est en passe de devenir une réalité. Selon monsieur Gnebe Labe, coordinateur national chargé du programme de protection de la petite enfance, les communautés Dega, Nafanan, Noumou, Koulango, Malinké, et Lobi de 28 villages du département de Bondoukou, 18 exciseuses issues de 24 quartiers de la ville ont décidé de déposer définitivement le couteau. A l’exception du village de Tambi qui refuse pour l’heure d’en faire autant. Cela est le fruit des nombreuses séances de formations, d’informations, d’éducations et de sensibilisations des populations sur la base des groupes sociaux clés dont les leaders communautaires et religieux, les hommes, les femmes et les jeunes. Cela avec le partenariat de l’UNICEF qui en est le bailleur et l’appui du ministère de la famille la femme de et des affaires sociales. Selon Thèrese Kouassi Manzan représentant l’Unicef, les chiffres sont alarmants « 42% de femmes sont mutilés chaque année à travers le monde et la Côte d’Ivoire occupe le cinquième rang en Afrique de l’ouest. On ne peut donc pas continuer à tolérer une pratique qui donne la mort à nos filles ». D’où cet appelle qu’elle lance « l’excision est une convention collective. Il est important que son abandon soit effectif pour sauver des vies humaines. C’est pourquoi elle exhorte l’Etat de Côte d’Ivoire à traduire dans les faits les conventions ratifiés concernant la lutte basée sur le genre. Au nom de l’état de Côte d’Ivoire, monsieur Vincent Zoué Sepan et madame Soro Natogoma Gon ont instruit les populations sur les dispositions de la loi régissant les peines requises en la matière depuis 1998, punissant les personnes fautives de faits sur mentionné portant atteintes a ce droit de la femme. Cette peine cours de un à vingt ans de prison ferme assortie d’amandes. Ce qui à laissé dire à monsieur Yéboua Nestor que «. Sachez qu’aucun élu n’est compétent à vous sortir des filets de la justice, car ces actions sont punies par la loi. Les temps ont changé et vous devez faire avec. Si tué un animal est un crime, ce n’est pas tué un homme qui ne le sera pas». En faisant le sacrifice nécessaire pour ne pas que le sort s’abatte sur les populations, les peuples de Bomromba ont offert en sacrifice à Dieu et à la terre deux poulets, un cabris et une bouteille de gin pour marquer définitivement l’abandon des couteaux. Ce qui n’a pas laissé indifférent Kouassi Manzan Thèrese représentant l’Unicef qui a dit ceci : « cette cérémonie marque un grand pas vers le développement, l’avancement de l’humanité.»
Gyaman Arthur
Région du Zanzan
La tolérance zéro des mutilations génitales féminines dans le département de Bondoukou est en passe de devenir une réalité. Selon monsieur Gnebe Labe, coordinateur national chargé du programme de protection de la petite enfance, les communautés Dega, Nafanan, Noumou, Koulango, Malinké, et Lobi de 28 villages du département de Bondoukou, 18 exciseuses issues de 24 quartiers de la ville ont décidé de déposer définitivement le couteau. A l’exception du village de Tambi qui refuse pour l’heure d’en faire autant. Cela est le fruit des nombreuses séances de formations, d’informations, d’éducations et de sensibilisations des populations sur la base des groupes sociaux clés dont les leaders communautaires et religieux, les hommes, les femmes et les jeunes. Cela avec le partenariat de l’UNICEF qui en est le bailleur et l’appui du ministère de la famille la femme de et des affaires sociales. Selon Thèrese Kouassi Manzan représentant l’Unicef, les chiffres sont alarmants « 42% de femmes sont mutilés chaque année à travers le monde et la Côte d’Ivoire occupe le cinquième rang en Afrique de l’ouest. On ne peut donc pas continuer à tolérer une pratique qui donne la mort à nos filles ». D’où cet appelle qu’elle lance « l’excision est une convention collective. Il est important que son abandon soit effectif pour sauver des vies humaines. C’est pourquoi elle exhorte l’Etat de Côte d’Ivoire à traduire dans les faits les conventions ratifiés concernant la lutte basée sur le genre. Au nom de l’état de Côte d’Ivoire, monsieur Vincent Zoué Sepan et madame Soro Natogoma Gon ont instruit les populations sur les dispositions de la loi régissant les peines requises en la matière depuis 1998, punissant les personnes fautives de faits sur mentionné portant atteintes a ce droit de la femme. Cette peine cours de un à vingt ans de prison ferme assortie d’amandes. Ce qui à laissé dire à monsieur Yéboua Nestor que «. Sachez qu’aucun élu n’est compétent à vous sortir des filets de la justice, car ces actions sont punies par la loi. Les temps ont changé et vous devez faire avec. Si tué un animal est un crime, ce n’est pas tué un homme qui ne le sera pas». En faisant le sacrifice nécessaire pour ne pas que le sort s’abatte sur les populations, les peuples de Bomromba ont offert en sacrifice à Dieu et à la terre deux poulets, un cabris et une bouteille de gin pour marquer définitivement l’abandon des couteaux. Ce qui n’a pas laissé indifférent Kouassi Manzan Thèrese représentant l’Unicef qui a dit ceci : « cette cérémonie marque un grand pas vers le développement, l’avancement de l’humanité.»
Gyaman Arthur
Région du Zanzan