Le président de l'Union des nouvelles générations (Ung), a prononcé une conférence publique samedi dernier, au Centre culturel municipal de Daloa. Les deux thèmes d'actualité
politique liés à la crise née de la double dissolution de la Cei et du gouvernement et de l'actualité sociale en liaison avec les délestages, ont attiré un nombreux public dominé par les jeunes et les femmes. D'entrée, le conférencier a fait l'historique de la Commission électorale indépendante
(Cei). Pour Stéphane Kipré, les étapes des audiences foraines, de la publication des listes provisoires de 5,3 millions d'électeurs et celles à contentieux de 1,030 million se sont bien passées. Mais, dira le conférencier, par la faute de Robert Beugré Mambé, les choses se sont gâtées. « Pour avoir reconnu ce dysfonctionnement, le chef de l'Etat, le premier ministre et le Facilitateur lui ont demandé de démissionner. Son refus a entraîné un blocage de la Cei durant deux mois ce qui a motivé la dissolution de cette structure par le chef de l'Etat qui s'est
s'appuyé », a-t-il expliqué. Stéphane Kipré a donc jugé maladroit le mot d'ordre du Rhdp avant de s'interroger : « Pourquoi, aime-t-on envoyer le peuple à l'abattoir ? », arguant que, ce sont les innocents qui ont été tués. Le président de l'Ung n'a pas manqué d'adresser des avertissements à l'endroit du successeur de Robert Beugré Mambé. « Je suis contre le fait que Youssouf
Bakayoko dise qu'il préserve les acquis ». Abordant, par ailleurs, la question des coupures intempestives d'électricité, il a dit que c'est Alassane Ouattara qui a vendu les sociétés ivoiriennes avec la privatisation en 1990 qui est à la base de cette situation. « C'est lui qui a vendu notre courant à la France », a-t-il soutenu. Et de conclure que l'Etat se doit de revoir tous ces contrats signés sous ADO.
Bayo Fatim à Daloa
politique liés à la crise née de la double dissolution de la Cei et du gouvernement et de l'actualité sociale en liaison avec les délestages, ont attiré un nombreux public dominé par les jeunes et les femmes. D'entrée, le conférencier a fait l'historique de la Commission électorale indépendante
(Cei). Pour Stéphane Kipré, les étapes des audiences foraines, de la publication des listes provisoires de 5,3 millions d'électeurs et celles à contentieux de 1,030 million se sont bien passées. Mais, dira le conférencier, par la faute de Robert Beugré Mambé, les choses se sont gâtées. « Pour avoir reconnu ce dysfonctionnement, le chef de l'Etat, le premier ministre et le Facilitateur lui ont demandé de démissionner. Son refus a entraîné un blocage de la Cei durant deux mois ce qui a motivé la dissolution de cette structure par le chef de l'Etat qui s'est
s'appuyé », a-t-il expliqué. Stéphane Kipré a donc jugé maladroit le mot d'ordre du Rhdp avant de s'interroger : « Pourquoi, aime-t-on envoyer le peuple à l'abattoir ? », arguant que, ce sont les innocents qui ont été tués. Le président de l'Ung n'a pas manqué d'adresser des avertissements à l'endroit du successeur de Robert Beugré Mambé. « Je suis contre le fait que Youssouf
Bakayoko dise qu'il préserve les acquis ». Abordant, par ailleurs, la question des coupures intempestives d'électricité, il a dit que c'est Alassane Ouattara qui a vendu les sociétés ivoiriennes avec la privatisation en 1990 qui est à la base de cette situation. « C'est lui qui a vendu notre courant à la France », a-t-il soutenu. Et de conclure que l'Etat se doit de revoir tous ces contrats signés sous ADO.
Bayo Fatim à Daloa