La ville de Man a accueilli samedi dernier les festivités marquant la célébration officielle de la 17e journée internationale de la femme. C’était au stade Léon Robert. « Elections et promotion de l’égalité des chances », c’est le thème retenu par la Côte d’Ivoire pour cette année.
Représentante résidente de l’UNFPA, Mme Konaté s’est offusquée du fait que chaque jour ce sont 16 femmes qui meurent en Côte d’Ivoire des suites de couches. Et, a-t-elle poursuivi, 10% d’entre elles subissent chaque année un acte de violence. Sur le plan de la représentativité des femmes dans les sphères de décision et politique, elle a noté que neuf (09) communes sur 197 sont aux mains de celles-ci, et seul un (01) département a, à sa tête une femme, tandis qu’au Parlement, seuls dix-neuf (19) sièges sur 223 sont occupés par des femmes. « Nous sommes bien loin des 30% requis », a-t-elle regretté. Toute chose qui l’a amené à plaider pour un « nouveau partenariat entre homme et femme qui tient compte de leurs différences ». Le ministre de la Famille, de la Femme et des affaires sociales, Mme Jeanne Peuhmond, expliquant le choix du thème, a indiqué que « le gouvernement voudrait mettre en lumière une préoccupation liée au statut social de la femme en valorisant la question de sa participation au jeu démocratique ».
S’agissant des violences basées sur le genre, Mme Jeanne Peuhmond a tiré la sonnette d’alarme : « L’heure est à l’information, à la sensibilisation et à la répression pour bouter hors de notre pays l’épouvantail des violences sexuelles (…)». La gratuité du certificat médical, qui coûte trente mille francs (30 000 FCFA), apparaît donc à ses yeux comme un début de solution. Selon elle, de nombreuses victimes ne peuvent y accéder.
« Vivement il nous faut obtenir la gratuité du certificat médical pour faciliter la dénonciation des crimes odieux et des attentats à l’intégrité physique de la femme », a-t-elle souhaité. Le ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu Lainé, qui représentait le Premier ministre, s’est engagé à œuvrer pour la valorisation du rôle de la femme en général, et l’élimination des discriminations à l’égard des femmes, sans oublier son implication effective dans tous les processus décisionnels en matière d’égalité des droits et des chances.
Rahoul Sainfort (Correspondant régional)
Représentante résidente de l’UNFPA, Mme Konaté s’est offusquée du fait que chaque jour ce sont 16 femmes qui meurent en Côte d’Ivoire des suites de couches. Et, a-t-elle poursuivi, 10% d’entre elles subissent chaque année un acte de violence. Sur le plan de la représentativité des femmes dans les sphères de décision et politique, elle a noté que neuf (09) communes sur 197 sont aux mains de celles-ci, et seul un (01) département a, à sa tête une femme, tandis qu’au Parlement, seuls dix-neuf (19) sièges sur 223 sont occupés par des femmes. « Nous sommes bien loin des 30% requis », a-t-elle regretté. Toute chose qui l’a amené à plaider pour un « nouveau partenariat entre homme et femme qui tient compte de leurs différences ». Le ministre de la Famille, de la Femme et des affaires sociales, Mme Jeanne Peuhmond, expliquant le choix du thème, a indiqué que « le gouvernement voudrait mettre en lumière une préoccupation liée au statut social de la femme en valorisant la question de sa participation au jeu démocratique ».
S’agissant des violences basées sur le genre, Mme Jeanne Peuhmond a tiré la sonnette d’alarme : « L’heure est à l’information, à la sensibilisation et à la répression pour bouter hors de notre pays l’épouvantail des violences sexuelles (…)». La gratuité du certificat médical, qui coûte trente mille francs (30 000 FCFA), apparaît donc à ses yeux comme un début de solution. Selon elle, de nombreuses victimes ne peuvent y accéder.
« Vivement il nous faut obtenir la gratuité du certificat médical pour faciliter la dénonciation des crimes odieux et des attentats à l’intégrité physique de la femme », a-t-elle souhaité. Le ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu Lainé, qui représentait le Premier ministre, s’est engagé à œuvrer pour la valorisation du rôle de la femme en général, et l’élimination des discriminations à l’égard des femmes, sans oublier son implication effective dans tous les processus décisionnels en matière d’égalité des droits et des chances.
Rahoul Sainfort (Correspondant régional)
