Le Directeur de la météorologie nationale M. Guéhi Goroza, a animé hier mercredi 24 mars 2010, un point de presse dans les locaux de la société d'exploitation aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam), sis à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny. Dans son discours liminaire, le directeur de la météorologie nationale a soutenu qu'au cours de ces 60 dernières années, l'organisation mondiale de la météorologie(Omm) a fait d'énormes progrès en s'appuyant sur des structures spécialisées telles que le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), ainsi que sur de nombreux programmes de recherches. Elle a su à cet effet tirer profit a-t-il poursuivi, d'extraordinaires avancées sur le plan scientifique et technologique. Pour le directeur, les progrès des satellites métrologiques et des télécommunications ont contribué à favoriser l'échange des données météorologiques qui ne cessent de s'améliorer. Aussi a-t-il indiqué les progrès enregistrés par la sodexam malgré les difficultés liées à la crise et qui dispose d'un système de réception satellitaire qui lui permet aujourd'hui, de produire des données fiables et cela en temps réel. La Côte d'Ivoire en se dotant d'un tel système de réception, participe à la veille météorologique mondiale. Ce système, a-t-il poursuivi, permet outre les prévisions, à courtes et à moyennes échéances, de fournir des services de météorologie agricole, de contribuer à la viabilité de la pêche, à la surveillance et à la protection de l'environnement. Le directeur a aussi indiqué que, la Côte d'Ivoire pour son réseau d'observation météorologique, dispose de 14 stations d'observation en surface (Synoptique), 6 postes climatologiques, 28 stations agro météo et 186 postes d'observation pluviométriques. Faut-il le noter, ce réseau d'observation, selon les explications du directeur national de la météo, est insuffisant et doit par conséquent être renforcé. Pour pallier ce déficit, la sodexam a élaboré un plan stratégique et un plan de développement à l'horizon 2018 qui verra bientôt le jour. En ce qui concerne la sécurité, il convient de dire que, la météo participe à la sécurité sous diverses formes. Il s'agit du secteur des transports. C'est d'ailleurs dit-il, la principale raison de la coexistence de la météo et de l'aviation civile dans les pays. Pour le directeur, l'impact du temps et du climat sur la sécurité alimentaire n'est plus à démontrer. Les sécheresses à répétitions dans nos pays, dit-on, sont une cause d'insécurité. Ainsi, il prône, le renforcement des capacités des services climatologiques afin qu'ils puissent contribuer aux stratégies d'adaptations aux changements climatiques.
Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com
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