Revenu de son périple européen avec, assurément, le nom du nouvel entraîneur des Eléphants dans sa valise diplomatique, le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, a jugé bon de consulter, enfin, la direction technique nationale(DTN).
Yéo Paul Martial, le directeur technique national, et ses collaborateurs sont-ils souvent associés au recrutement des entraîneurs qui se sont succédé à la tête de l’encadrement technique des Eléphants sous le mandant de Jacques Anouma? Simple interrogation. En tout cas pour le technicien qui arrive pour remplacer Vahid Halilhodzic, et dont le nom devrait être dévoilé avant la fin de la semaine, le président de l’instance fédérale a jugé utile d’approcher la DTN. Il a fait cette démarche mardi à son retour de France. « C’est vrai, le président a rencontré la direction technique nationale. Il leur a fait le compte rendu de son voyage en France. Et leur a soumis les noms des entraîneurs susceptibles d’entraîner l’équipe nationale qu’il a sous la main», confie, sous l’anonymat, un agent de la maison de verres de Treichville. Cette approche arrive-t-elle à temps ? Assurément non. Mais elle a le mérite d’avoir, quand même, été entreprise. C’est la démarche inverse qui aurait être dû être menée par le patron du football ivoirien. A savoir contacter la direction technique nationale, avoir son avis et même des propositions d’elle sur le profil du technicien à recruter avant d’entreprendre les démarches en Europe. Ne serait-ce que ça, même si dans la décision finale, l’avis de ces techniciens locaux n’est pas forcément pris en compte. Au moins, ils ont été avisés. Et ne s’en offusqueront pas. La DTN, quoi qu’elle soit incriminée, est un organe important du football ivoirien. Sa mission de conception du football depuis la base jusqu’à l’élite n’est pas fortuite à notre avis. C’est une dizaine de cadres nationaux formés à l’extérieur que la Fif rémunère tous les mois. Elle a donc le droit et le devoir de participer au choix de l’entraîneur national qui fait aussi partie des besoins du football national.
Il vaut mieux tard que jamais dit l’adage. Le président de la FIF est donc là, avec sous la main, des noms d’entraîneurs européens. D’ici à la fin de cette semaine, le président, Jacques Anouma, va libérer les sportifs ivoiriens. Quel schéma va-t-il proposer ? Donner le seul nom du technicien qui va diriger la sélection pour le Mondial en Afrique du Sud ? Ou va-t-il faire d’une pierre deux coups en déclinant également l’identité de celui qui ira, éventuellement, avec les Eléphants au Gabon et en Guinée Equatoriale pour le compte de la Coupe d’Afrique des nations 2012 ? Plusieurs noms sont évoqués. Les plus récurrents sont ceux de Sven-Göran Eriksson, Bruno Metsu, Philippe Troussier. La liste est exhaustive. Mais le Suédois Sven-Göran Eriksson semble largement avoir la faveur des pronostics. Les responsables de la FIF sont tombés sous son charme. Son CV les a convaincus. Il serait même déjà au travail pour la Côte d’Ivoire. L’aiguille de la pendule de la Coupe du monde 2010 tourne à une vitesse vertigineuse. A moins de 90 jours de la compétition, le temps presse grave. La FIF le sait plus que quiconque. En attendant, on attend !
Tibet Kipré
Lég :
Yéo Paul Martial, le directeur technique national, et ses collaborateurs sont-ils souvent associés au recrutement des entraîneurs qui se sont succédé à la tête de l’encadrement technique des Eléphants sous le mandant de Jacques Anouma? Simple interrogation. En tout cas pour le technicien qui arrive pour remplacer Vahid Halilhodzic, et dont le nom devrait être dévoilé avant la fin de la semaine, le président de l’instance fédérale a jugé utile d’approcher la DTN. Il a fait cette démarche mardi à son retour de France. « C’est vrai, le président a rencontré la direction technique nationale. Il leur a fait le compte rendu de son voyage en France. Et leur a soumis les noms des entraîneurs susceptibles d’entraîner l’équipe nationale qu’il a sous la main», confie, sous l’anonymat, un agent de la maison de verres de Treichville. Cette approche arrive-t-elle à temps ? Assurément non. Mais elle a le mérite d’avoir, quand même, été entreprise. C’est la démarche inverse qui aurait être dû être menée par le patron du football ivoirien. A savoir contacter la direction technique nationale, avoir son avis et même des propositions d’elle sur le profil du technicien à recruter avant d’entreprendre les démarches en Europe. Ne serait-ce que ça, même si dans la décision finale, l’avis de ces techniciens locaux n’est pas forcément pris en compte. Au moins, ils ont été avisés. Et ne s’en offusqueront pas. La DTN, quoi qu’elle soit incriminée, est un organe important du football ivoirien. Sa mission de conception du football depuis la base jusqu’à l’élite n’est pas fortuite à notre avis. C’est une dizaine de cadres nationaux formés à l’extérieur que la Fif rémunère tous les mois. Elle a donc le droit et le devoir de participer au choix de l’entraîneur national qui fait aussi partie des besoins du football national.
Il vaut mieux tard que jamais dit l’adage. Le président de la FIF est donc là, avec sous la main, des noms d’entraîneurs européens. D’ici à la fin de cette semaine, le président, Jacques Anouma, va libérer les sportifs ivoiriens. Quel schéma va-t-il proposer ? Donner le seul nom du technicien qui va diriger la sélection pour le Mondial en Afrique du Sud ? Ou va-t-il faire d’une pierre deux coups en déclinant également l’identité de celui qui ira, éventuellement, avec les Eléphants au Gabon et en Guinée Equatoriale pour le compte de la Coupe d’Afrique des nations 2012 ? Plusieurs noms sont évoqués. Les plus récurrents sont ceux de Sven-Göran Eriksson, Bruno Metsu, Philippe Troussier. La liste est exhaustive. Mais le Suédois Sven-Göran Eriksson semble largement avoir la faveur des pronostics. Les responsables de la FIF sont tombés sous son charme. Son CV les a convaincus. Il serait même déjà au travail pour la Côte d’Ivoire. L’aiguille de la pendule de la Coupe du monde 2010 tourne à une vitesse vertigineuse. A moins de 90 jours de la compétition, le temps presse grave. La FIF le sait plus que quiconque. En attendant, on attend !
Tibet Kipré
Lég :