La conférence des chefs de villages, initiative du préfet Nassa Dacouri, a réuni, hier, des autorités administratives et villageoises de Yamoussoukro. A l'occasion, l'autorité préfectorale a adressé un important message à ses administrés.
«Le rôle de la chefferie traditionnelle dans le processus de sortie de crise et en période électorale », était le thème principal de cette rencontre. Ce thème a été présenté en trois sous-thèmes : « Rôle des notabilités coutumières dans le processus électoral » par le préfet de Toumodi, « La contribution de la chefferie traditionnelle à la consolidation de l'autorité administrative » par le préfet d'Attiégouakro et « Le chef du village dans le processus de réconciliation nationale », développé par le préfet Nassa Dacouri. Il a relevé la place importante qu'est celle des chefs de village. Place, dit-il, codifiée par le colonisateur à travers une série de textes réglementaires dont l'arrêté n°3206/BP du 10 octobre 1934 portant constitution de l'Administration indigène (loi encore en vigueur), complétée par la loi n°2001-476 du 9 août 2001 d'orientation générale sur l'administration territoriale qui fait du village l'unité de base de l'échelle administrative en Côte d'Ivoire. Le chef de village, poursuit le préfet, « doit s'approprier l'Accord politique de Ouagadougou et l'appliquer. Cela, indique Nassa Dacouri, permet la prévention des conflits et maintient la coexistence pacifique devant conduire à une sortie de crise salutaire ». Et le représentant du chef de l'Etat de poursuivre : « Pour réussir cette mission, le chef du village doit adopter un comportement nouveau : celui de la neutralité. Et inspirer à ses administrés la culture de la paix, le pardon, l'amour du prochain le respect des institutions et des textes. » À la veille des grandes élections générales, explique l'administrateur civil, le chef de village, tout en se démarquant des tendances politiques, veillera à ce que les différents leaders s'expriment librement dans son village. « Il s'agit pour lui, en sa qualité de chef, de « se mettre au-dessus de la mêlée et garantir la liberté d'expression et de pensée, comme le recommandent les lois de la République.» Au-delà de ces rôles, avait auparavant indiqué le préfet, le chef de village est un agent de développement et de maintien de l'ordre au sein de sa communauté. Ce qui lui permet d'exerce plusieurs fonction : police générale, voirie et hygiène publique. Au titre de ses attributions administratives, il reçoit les déclarations d'état-civil, tient les registres des étrangers séjournant dans sa localité et informe le sous-préfet de tout mouvement suspect ou toute modification constatée dans l'état-civil ou dans le registre des étrangers. Cela, avec la collaboration d'un conseil de notables, du président des jeunes, de la responsable des femmes, des chefs de quartiers et de quelques représentants des communautés vivant dans la localité. Il faut noter à cette réunion, aux côtés du préfet, la présence du gouverneur du district et du maire de Yamoussoukro. La chefferie traditionnelle a apprécié cette première rencontre et a souhaité qu'elle se déroule plus souvent. Ils se sont inquiétés de la résurgence des coupeurs de route, et ont souhaité avoir les contacts des commissaires de police et de chefs de bridage de gendarmerie. Ils ont aussi demandé à ce que le maire et le gouverneur taisent leurs querelles. Après la rencontre, ils se sont rendus à Taabo pour voir les travaux de l'autoroute du Nord dont le bitumage a débuté.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
«Le rôle de la chefferie traditionnelle dans le processus de sortie de crise et en période électorale », était le thème principal de cette rencontre. Ce thème a été présenté en trois sous-thèmes : « Rôle des notabilités coutumières dans le processus électoral » par le préfet de Toumodi, « La contribution de la chefferie traditionnelle à la consolidation de l'autorité administrative » par le préfet d'Attiégouakro et « Le chef du village dans le processus de réconciliation nationale », développé par le préfet Nassa Dacouri. Il a relevé la place importante qu'est celle des chefs de village. Place, dit-il, codifiée par le colonisateur à travers une série de textes réglementaires dont l'arrêté n°3206/BP du 10 octobre 1934 portant constitution de l'Administration indigène (loi encore en vigueur), complétée par la loi n°2001-476 du 9 août 2001 d'orientation générale sur l'administration territoriale qui fait du village l'unité de base de l'échelle administrative en Côte d'Ivoire. Le chef de village, poursuit le préfet, « doit s'approprier l'Accord politique de Ouagadougou et l'appliquer. Cela, indique Nassa Dacouri, permet la prévention des conflits et maintient la coexistence pacifique devant conduire à une sortie de crise salutaire ». Et le représentant du chef de l'Etat de poursuivre : « Pour réussir cette mission, le chef du village doit adopter un comportement nouveau : celui de la neutralité. Et inspirer à ses administrés la culture de la paix, le pardon, l'amour du prochain le respect des institutions et des textes. » À la veille des grandes élections générales, explique l'administrateur civil, le chef de village, tout en se démarquant des tendances politiques, veillera à ce que les différents leaders s'expriment librement dans son village. « Il s'agit pour lui, en sa qualité de chef, de « se mettre au-dessus de la mêlée et garantir la liberté d'expression et de pensée, comme le recommandent les lois de la République.» Au-delà de ces rôles, avait auparavant indiqué le préfet, le chef de village est un agent de développement et de maintien de l'ordre au sein de sa communauté. Ce qui lui permet d'exerce plusieurs fonction : police générale, voirie et hygiène publique. Au titre de ses attributions administratives, il reçoit les déclarations d'état-civil, tient les registres des étrangers séjournant dans sa localité et informe le sous-préfet de tout mouvement suspect ou toute modification constatée dans l'état-civil ou dans le registre des étrangers. Cela, avec la collaboration d'un conseil de notables, du président des jeunes, de la responsable des femmes, des chefs de quartiers et de quelques représentants des communautés vivant dans la localité. Il faut noter à cette réunion, aux côtés du préfet, la présence du gouverneur du district et du maire de Yamoussoukro. La chefferie traditionnelle a apprécié cette première rencontre et a souhaité qu'elle se déroule plus souvent. Ils se sont inquiétés de la résurgence des coupeurs de route, et ont souhaité avoir les contacts des commissaires de police et de chefs de bridage de gendarmerie. Ils ont aussi demandé à ce que le maire et le gouverneur taisent leurs querelles. Après la rencontre, ils se sont rendus à Taabo pour voir les travaux de l'autoroute du Nord dont le bitumage a débuté.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro