« A quelque chose malheur est bon », dit la maxime populaire. Et cette vérité s’applique aux réalités quotidiennes des habitants de Treichville ‘’la plus africaine’’ des quartiers d’Abidjan où les hommes de métier rivalisent d’imagination pour s’imposer et monnayer leur talent. Les temps ont changé à tel enseigne que, les nouveaux maîtres de ce secteur des métiers sont les Ivoiriens. Autrefois chasse gardé des ressortissants Ouest-Africains venus chercher un mieux être.
Les petits métiers sont devenus aujourd’hui l’affaire des Ivoiriens. Les temps ont changé et Treichville s’impose comme le symbole de l’Ivoirien nouveau. Ce qui se produit dans cette commune depuis quelques années augure des lendemains radieux pour les hommes de métiers, si toutefois le gouvernement ivoirien définit une politique d’encadrement de ce secteur. En effet d’une rue à une autre, d’une avenue à une autre, en l’espace d’une décennie, les Ivoiriens évoluant dans les petits métiers marquent de plus en plus leur territoire, définissant ainsi la carte socio-économique de la plus africaine des quartiers du District d’Abidjan. Des garages automobiles aux magasins de distribution des produits en passant par les Café, Cyber et autres restaurants, les Ivoiriens revendiquent désormais leur place. C’est le cas de Lambert Kouassi Yao, plus connu sous le pseudonyme de Yao Volant, pionnier dans l’habillage des véhicules et la fabrication de volant en bois ciré. « Je suis un designer de l’intérieur des voitures. En la matière je puis vous affirmer que je suis le précurseur. Je fabrique des volants avec le bois de Côte d’Ivoire et les clients ne manquent pas d’éloges à non endroit car j’ai la faculté de changer complètement l’intérieur d’une voiture. Le tableau de bord, le système d’alarme, la sonorisation et bien sûr le volant en bois ciré qui a une longue durée et a le mérite d’être plus pratique et plus esthétique ». A l’Avenue 16 Rue 16, c’est la découverte d’un magasin de distribution de pièce de véhicule détachées entièrement tenue par la famille G. Assandé. Les pièces de véhicules toutes marques s’y trouvent pour le bonheur des nombreux propriétaires d’engins à 4 roues, qui étaient las de la domination des ressortissants ouest-africains. « C’est nettement mieux de faire des achats chez G. Assandé à tous les égards : le prix, la fiabilité du matériel sans compter la qualité » a affirmé un client venu faire de bonnes affaires selon sa propre expression. Cependant, l’ampleur des difficultés de ses hommes de métiers : problèmes d’ordre structurel, organisationnel, financier « il faut que l’Etat nous accompagne dans nos efforts quotidiens en facilitant des prêts bancaires et une meilleure installation de nos PME-PMI. Car nous sommes des artisans du développement », a martelé Yao Volant. Même son de cloche au niveau des tenants de Cybercafé, tapissiers, couturiers, etc. « Que l’Etat soit plus regardant sur nos structures car nous créons des emplois et participons à l’avancement du pays en payant les impôts. Nous sommes donc des patriotes éclairés » a renchérit Yao Volant, le designer des voitures de luxe en Côte d’Ivoire.
Williams Arthur Prescot
Les petits métiers sont devenus aujourd’hui l’affaire des Ivoiriens. Les temps ont changé et Treichville s’impose comme le symbole de l’Ivoirien nouveau. Ce qui se produit dans cette commune depuis quelques années augure des lendemains radieux pour les hommes de métiers, si toutefois le gouvernement ivoirien définit une politique d’encadrement de ce secteur. En effet d’une rue à une autre, d’une avenue à une autre, en l’espace d’une décennie, les Ivoiriens évoluant dans les petits métiers marquent de plus en plus leur territoire, définissant ainsi la carte socio-économique de la plus africaine des quartiers du District d’Abidjan. Des garages automobiles aux magasins de distribution des produits en passant par les Café, Cyber et autres restaurants, les Ivoiriens revendiquent désormais leur place. C’est le cas de Lambert Kouassi Yao, plus connu sous le pseudonyme de Yao Volant, pionnier dans l’habillage des véhicules et la fabrication de volant en bois ciré. « Je suis un designer de l’intérieur des voitures. En la matière je puis vous affirmer que je suis le précurseur. Je fabrique des volants avec le bois de Côte d’Ivoire et les clients ne manquent pas d’éloges à non endroit car j’ai la faculté de changer complètement l’intérieur d’une voiture. Le tableau de bord, le système d’alarme, la sonorisation et bien sûr le volant en bois ciré qui a une longue durée et a le mérite d’être plus pratique et plus esthétique ». A l’Avenue 16 Rue 16, c’est la découverte d’un magasin de distribution de pièce de véhicule détachées entièrement tenue par la famille G. Assandé. Les pièces de véhicules toutes marques s’y trouvent pour le bonheur des nombreux propriétaires d’engins à 4 roues, qui étaient las de la domination des ressortissants ouest-africains. « C’est nettement mieux de faire des achats chez G. Assandé à tous les égards : le prix, la fiabilité du matériel sans compter la qualité » a affirmé un client venu faire de bonnes affaires selon sa propre expression. Cependant, l’ampleur des difficultés de ses hommes de métiers : problèmes d’ordre structurel, organisationnel, financier « il faut que l’Etat nous accompagne dans nos efforts quotidiens en facilitant des prêts bancaires et une meilleure installation de nos PME-PMI. Car nous sommes des artisans du développement », a martelé Yao Volant. Même son de cloche au niveau des tenants de Cybercafé, tapissiers, couturiers, etc. « Que l’Etat soit plus regardant sur nos structures car nous créons des emplois et participons à l’avancement du pays en payant les impôts. Nous sommes donc des patriotes éclairés » a renchérit Yao Volant, le designer des voitures de luxe en Côte d’Ivoire.
Williams Arthur Prescot