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Les nouveaux défis de la météo nationale
Grâce aux prévisions de la météo nationale, les responsables de la protection civile ont déjà une idée des quantités de pluies qui vont tomber cette année. Hier, à l’occasion du lancement de la semaine nationale de la météorologie, le directeur, Guéhi Goroza, a assuré que ses services sont outillés pour être utiles à toute la société.
« La mer avance et il faut prendre cela en compte », c’est la mise en garde faite devant la presse hier par le directeur de la météo nationale. Selon Guéhi Goroza, la progression de l’Atlantique dans le littoral ivoirien est un fait indiscutable, même si, a-t-il souligné, il est difficile de dire avec exactitude la vitesse de cette érosion. C’est d’ailleurs à ce titre, que son département, en partenariat avec les ports d’Abidjan et de San Pedro, conduit une étude qui va lui permettre de mieux cerner le phénomène afin d’identifier les dispositions que ces entreprises doivent prendre pour protéger leurs installations. L’expert a appelé les autres structures à suivre la même voie. Il s’exprimait dans le cadre de la semaine nationale de la météorologie initiée par la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam). Cette société d’Etat met à profit la journée météorologique mondiale, célébrée le 23 mars de chaque année par l’Organisation météorologique mondiale (Omm), pour rappeler aux Ivoiriens les compétences peu exploitées de leur météo. Le directeur a, en effet, rappelé que les prévisions du temps sont utiles à tous les secteurs. « Je peux dire, sans risque de me tromper, que tout projet de développement qui ignorerait le temps, et le climat, n’obtiendra jamais les résultats escomptés », a affirmé M. Guéhi. Les prévisions du temps, a-t-il indiqué, aident à prévenir les risques dans les domaines de l’agriculture, de la santé, les banques et le monde des finances, l’énergie, etc. En témoignent les partenariats conclus par la société. Elle a signé un accord avec le centre national de recherche agronomique pour l’amélioration des récoltes agricoles. Le Centre de recherche océanologique(Cro) s’est associée à elle pour parfaire son expertise en matière de recherche sur les catastrophes causées par la mer. Des projets d’accords de partenariat sont en cours avec les universités, la Compagnie ivoirienne d’électricité (pour mieux maîtriser les régimes des fleuves qui alimentent les barrages hydroélectriques, et connaître les périodes de chaleur où la demande en énergie est très élevée). Rappelons que pour se rapprocher davantage des populations, la Sodexam a mis en place un produit de diffusion des alertes et des prévisions météo par sms et par courrier électronique. « Dans peu de temps, vous pourrez consulter nos données et produits par internet », a promis le directeur.
Cissé Sindou
Les nouveaux défis de la météo nationale
Grâce aux prévisions de la météo nationale, les responsables de la protection civile ont déjà une idée des quantités de pluies qui vont tomber cette année. Hier, à l’occasion du lancement de la semaine nationale de la météorologie, le directeur, Guéhi Goroza, a assuré que ses services sont outillés pour être utiles à toute la société.
« La mer avance et il faut prendre cela en compte », c’est la mise en garde faite devant la presse hier par le directeur de la météo nationale. Selon Guéhi Goroza, la progression de l’Atlantique dans le littoral ivoirien est un fait indiscutable, même si, a-t-il souligné, il est difficile de dire avec exactitude la vitesse de cette érosion. C’est d’ailleurs à ce titre, que son département, en partenariat avec les ports d’Abidjan et de San Pedro, conduit une étude qui va lui permettre de mieux cerner le phénomène afin d’identifier les dispositions que ces entreprises doivent prendre pour protéger leurs installations. L’expert a appelé les autres structures à suivre la même voie. Il s’exprimait dans le cadre de la semaine nationale de la météorologie initiée par la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam). Cette société d’Etat met à profit la journée météorologique mondiale, célébrée le 23 mars de chaque année par l’Organisation météorologique mondiale (Omm), pour rappeler aux Ivoiriens les compétences peu exploitées de leur météo. Le directeur a, en effet, rappelé que les prévisions du temps sont utiles à tous les secteurs. « Je peux dire, sans risque de me tromper, que tout projet de développement qui ignorerait le temps, et le climat, n’obtiendra jamais les résultats escomptés », a affirmé M. Guéhi. Les prévisions du temps, a-t-il indiqué, aident à prévenir les risques dans les domaines de l’agriculture, de la santé, les banques et le monde des finances, l’énergie, etc. En témoignent les partenariats conclus par la société. Elle a signé un accord avec le centre national de recherche agronomique pour l’amélioration des récoltes agricoles. Le Centre de recherche océanologique(Cro) s’est associée à elle pour parfaire son expertise en matière de recherche sur les catastrophes causées par la mer. Des projets d’accords de partenariat sont en cours avec les universités, la Compagnie ivoirienne d’électricité (pour mieux maîtriser les régimes des fleuves qui alimentent les barrages hydroélectriques, et connaître les périodes de chaleur où la demande en énergie est très élevée). Rappelons que pour se rapprocher davantage des populations, la Sodexam a mis en place un produit de diffusion des alertes et des prévisions météo par sms et par courrier électronique. « Dans peu de temps, vous pourrez consulter nos données et produits par internet », a promis le directeur.
Cissé Sindou
