En réaction aux attaques dont elle dit avoir été l'objet de la part de Charles Blé Goudé, Me Affoussy Bamba a produit ce droit de réponse que nous vous proposons en intégralité.
Dans leur édition du jeudi 25 mars 2010, des sites internet et des quotidiens ivoiriens ont publié une contribution extérieure intitulée « réflexion sur la sortie de crise » attribuée à Monsieur Blé Goudé Charles, président du Cojep.
Dans ce document, M. Blé Goudé Charles, comme à son habitude, énonce un chapelet de mensonges. D'aucuns diront que ce n'est pas nouveau. Il y profère des attaques d'une rare violence contre ma personne.
J'aurais volontiers évité la polémique, n'eût été l'insistance avec laquelle, des personnalités respectables, mais aussi des anonymes, choqués, m'ont suggéré d'apporter des clarifications.
Il est bien connu que M. Blé Goudé Charles, en affirmant faussement certaines choses, utilise la tactique devenue classique qui veut qu'à force de répéter un mensonge, il finit toujours par laisser des traces. Et, nous savons très bien que ce Monsieur n'excelle que dans la manipulation de l'opinion qui est sa spécialité.
Ainsi, il veut faire croire que j'ai un passé de militante Rdr et que de surcroît, les Forces Nouvelles s'abriteraient derrière ma personne pour mener le combat d'un parti politique.
Par respect pour les Ivoiriens, et en conformité avec ma conscience et Dieu, je tiens à porter certaines clarifications.
Je veux me présenter aux Ivoiriens dont certains qui me connaissent, peuvent en témoigner : je suis Bamba Affoussy, née le 23 Juin 1970 à Abidjan.
De ce fait, je devrais être de la même génération que M. Blé Goudé Charles qui, à l'état civil, serait né en 1972, sans autres précisions…..
J'ai fait mes études à Abidjan, ensuite en France où j'ai régulièrement obtenu mes diplômes à l'Université Robert Schumann de Strasbourg. En 1999, soit à 29 ans, je décrochais un Doctorat en Droit Comparé, Droit International Privé à l'Université de Nancy II. Après avoir été juriste à la Saur en France, société du Groupe Bouygues, depuis 2000, je suis titulaire du Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat et depuis 2001, inscrite au Barreau de Paris en qualité d'Avocat.
Sans être de mauvaise langue, il semblerait que le brave Blé Goudé Charles finalement, et ce, à 32 ans révolu, serait détenteur d'une licence d'Anglais, controversée, qui continue de faire couler tant d'encre et de salive.
En ce qui concerne mon militantisme, il n'y a pas lieu de surenchérir, étant née dans une famille de politiciens. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis la fille du professeur Bamba Moriféré, bien connu dans le microcosme politique ivoirien.
J'aurais revendiqué avec fierté mon appartenance au Rdr si j'y avais milité.
Comme M. Blé Goudé Charles qui affirme avec mépris ne pas être militant du Fpi, ni détenteur d'une carte de ce parti, moi non plus, je n'ai jamais détenu une carte du Rdr. L'une des particularités fâcheuse de la classe politique ivoirienne, c'est la tendance à cataloguer les citoyens, soit du fait de leur patronyme, soit du fait de leur appartenance à un groupe ethnique.
Je n'ose pas croire que M. Blé Goudé Charles m'affuble d'une appartenance au Rdr uniquement en raison de mon nom ou de mon ethnie malinké ?
Je lui aurais encore accordé qu'il m'attribue une appartenance au Pps qui, du reste, est le parti de mon père.
Cette façon de faire de la politique est abjecte et je la réprouve avec véhémence. Aussi, je dénonce cet intégrisme politique qui veut que vous soyez noir ou blanc dès que vous affirmez vos convictions. Hier, on m'accusait d'être du Fpi à l'occasion de l'élection du président de la Commission Electorale Indépendante locale de Paris.
Aujourd'hui, je suis militante du Rdr parce que je porte les positions des Forces Nouvelles.
Mon engagement politique a réellement démarré en 2002, quand modestement j'ai participé au côté du Secrétaire Général des Forces Nouvelles à préparer les Accords de Linas-Marcoussis. Depuis ce jour, j'ai occupé diverses fonctions dans les instances des Forces Nouvelles et dans la fonction publique ivoirienne auprès du Premier Ministre, Secrétaire Général des Forces Nouvelles.
Pendant les huit (8) ans de militantisme à des postes de responsabilités diverses, tant au niveau de l'Etat, qu'au niveau des Forces Nouvelles, j'ai appris à avoir du respect pour les institutions de notre pays.
Depuis la signature de l'Accord Politique de Ouagadougou et ses accords complémentaires, les Forces Nouvelles ont ainsi accepté la main tendue du Chef de l'Etat. Depuis cette date, et on peut le vérifier, les Forces Nouvelles se sont interdit d'outrager le Chef de l'Etat parce qu'il représente une institution : le Président de la République.
On aurait pu légitimement en attendre de même de l'entourage du Chef de l'Etat, à savoir qu'il ait des égards pour les institutions de ce pays, en l'occurrence, le Premier ministre, qui n'est autre que le Secrétaire Général des Forces Nouvelles.
Visiblement, nous pensons modestement que M. Blé Goudé Charles a encore beaucoup à apprendre.
Pour la juriste que je suis, j'entends demeurer dans les débats d'idées et de principe. A l'avenir, je souhaite la même considération.
Fait le jeudi 25 mars 2010, à Abidjan
Me Affoussy Bamba
Porte-parole des Forces Nouvelles
Dans leur édition du jeudi 25 mars 2010, des sites internet et des quotidiens ivoiriens ont publié une contribution extérieure intitulée « réflexion sur la sortie de crise » attribuée à Monsieur Blé Goudé Charles, président du Cojep.
Dans ce document, M. Blé Goudé Charles, comme à son habitude, énonce un chapelet de mensonges. D'aucuns diront que ce n'est pas nouveau. Il y profère des attaques d'une rare violence contre ma personne.
J'aurais volontiers évité la polémique, n'eût été l'insistance avec laquelle, des personnalités respectables, mais aussi des anonymes, choqués, m'ont suggéré d'apporter des clarifications.
Il est bien connu que M. Blé Goudé Charles, en affirmant faussement certaines choses, utilise la tactique devenue classique qui veut qu'à force de répéter un mensonge, il finit toujours par laisser des traces. Et, nous savons très bien que ce Monsieur n'excelle que dans la manipulation de l'opinion qui est sa spécialité.
Ainsi, il veut faire croire que j'ai un passé de militante Rdr et que de surcroît, les Forces Nouvelles s'abriteraient derrière ma personne pour mener le combat d'un parti politique.
Par respect pour les Ivoiriens, et en conformité avec ma conscience et Dieu, je tiens à porter certaines clarifications.
Je veux me présenter aux Ivoiriens dont certains qui me connaissent, peuvent en témoigner : je suis Bamba Affoussy, née le 23 Juin 1970 à Abidjan.
De ce fait, je devrais être de la même génération que M. Blé Goudé Charles qui, à l'état civil, serait né en 1972, sans autres précisions…..
J'ai fait mes études à Abidjan, ensuite en France où j'ai régulièrement obtenu mes diplômes à l'Université Robert Schumann de Strasbourg. En 1999, soit à 29 ans, je décrochais un Doctorat en Droit Comparé, Droit International Privé à l'Université de Nancy II. Après avoir été juriste à la Saur en France, société du Groupe Bouygues, depuis 2000, je suis titulaire du Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat et depuis 2001, inscrite au Barreau de Paris en qualité d'Avocat.
Sans être de mauvaise langue, il semblerait que le brave Blé Goudé Charles finalement, et ce, à 32 ans révolu, serait détenteur d'une licence d'Anglais, controversée, qui continue de faire couler tant d'encre et de salive.
En ce qui concerne mon militantisme, il n'y a pas lieu de surenchérir, étant née dans une famille de politiciens. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis la fille du professeur Bamba Moriféré, bien connu dans le microcosme politique ivoirien.
J'aurais revendiqué avec fierté mon appartenance au Rdr si j'y avais milité.
Comme M. Blé Goudé Charles qui affirme avec mépris ne pas être militant du Fpi, ni détenteur d'une carte de ce parti, moi non plus, je n'ai jamais détenu une carte du Rdr. L'une des particularités fâcheuse de la classe politique ivoirienne, c'est la tendance à cataloguer les citoyens, soit du fait de leur patronyme, soit du fait de leur appartenance à un groupe ethnique.
Je n'ose pas croire que M. Blé Goudé Charles m'affuble d'une appartenance au Rdr uniquement en raison de mon nom ou de mon ethnie malinké ?
Je lui aurais encore accordé qu'il m'attribue une appartenance au Pps qui, du reste, est le parti de mon père.
Cette façon de faire de la politique est abjecte et je la réprouve avec véhémence. Aussi, je dénonce cet intégrisme politique qui veut que vous soyez noir ou blanc dès que vous affirmez vos convictions. Hier, on m'accusait d'être du Fpi à l'occasion de l'élection du président de la Commission Electorale Indépendante locale de Paris.
Aujourd'hui, je suis militante du Rdr parce que je porte les positions des Forces Nouvelles.
Mon engagement politique a réellement démarré en 2002, quand modestement j'ai participé au côté du Secrétaire Général des Forces Nouvelles à préparer les Accords de Linas-Marcoussis. Depuis ce jour, j'ai occupé diverses fonctions dans les instances des Forces Nouvelles et dans la fonction publique ivoirienne auprès du Premier Ministre, Secrétaire Général des Forces Nouvelles.
Pendant les huit (8) ans de militantisme à des postes de responsabilités diverses, tant au niveau de l'Etat, qu'au niveau des Forces Nouvelles, j'ai appris à avoir du respect pour les institutions de notre pays.
Depuis la signature de l'Accord Politique de Ouagadougou et ses accords complémentaires, les Forces Nouvelles ont ainsi accepté la main tendue du Chef de l'Etat. Depuis cette date, et on peut le vérifier, les Forces Nouvelles se sont interdit d'outrager le Chef de l'Etat parce qu'il représente une institution : le Président de la République.
On aurait pu légitimement en attendre de même de l'entourage du Chef de l'Etat, à savoir qu'il ait des égards pour les institutions de ce pays, en l'occurrence, le Premier ministre, qui n'est autre que le Secrétaire Général des Forces Nouvelles.
Visiblement, nous pensons modestement que M. Blé Goudé Charles a encore beaucoup à apprendre.
Pour la juriste que je suis, j'entends demeurer dans les débats d'idées et de principe. A l'avenir, je souhaite la même considération.
Fait le jeudi 25 mars 2010, à Abidjan
Me Affoussy Bamba
Porte-parole des Forces Nouvelles