Dans le cadre du renforcement de la promotion de l’entreprise privée et l’esprit d’innovation, les experts des Etats membres de la Cedeao (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) se sont réunis les 24, 25 et 26 mars 2010 à la salle de conférence du ministère des Affaires Etrangères pour initier le prix de la meilleure entreprise de la sous-région.
Selon le professeur Ngaladjo Bamba Lambert, commissaire chargé des politiques macroéconomiques, cette initiative de la Cedeao est destinée à récompenser les efforts des opérateurs économiques et la promotion de l’entreprise privée ainsi que l’innovation en vue d’augmenter la population d’entrepreneurs et renforcer la capacité du secteur privé. Aussi la Cedeao ambitionne-t-elle la promotion d’un partenariat entre le secteur privé et les autres secteurs afin de permettre aux opérateurs économiques de jouer leur rôle de moteur de la croissance dans la sous région. Selon le professeur Ngaladjo Bamba Lambert, la célébration de ce prix est une opportunité pour les hommes d’affaires. En ce sens qu’il permettra de créer un partenariat entre acteurs des pays lusophones, anglophones et francophones. Toute chose qui vise à selon lui, briser les barrières entre les différents Etats. Quant à M. Makthar Gueye, président du comité de validation, il a, pour sa part, expliqué les enjeux de cet évènement. Il s’agit, selon lui, pour la Cedeao de faire le recentrage de son action vers sa vocation de communauté économique. Dénonçant les faiblesses de la communauté, M. Makthar Gueye a indiqué que les entreprises de la sous-région ne sont pas compétitives du point de vue du coût, de la productivité et de la technologie et la pluralité de la monnaie. Poursuivant, le président du comité de validation a souligné que 5 prix seront décernés pour l’année en cours. Notamment le prix de la femme d’affaire, de l’homme d’affaire, de la meilleure pratique agricole, de la meilleure compagnie innovatrice dans la fourniture de solution en matière d’énergie, et de la meilleure entreprise agricole. La Cedeao décernera un prix spécial à l’Etat qui se montrera plus apte à promouvoir la libre circulation des personnes, des biens et des services dans l’espace Cedeao. «L’idée est de distinguer l’Etat qui aura mis en place les meilleures pratiques pour faciliter la libre circulation », a-t-il mentionné. Et d’ajouter que l’intégration peine à démarrer à cause des nombreuses barrières qui sont mises en place par les Etats. Pour lui, la levée desdites barrières constitue aujourd’hui un enjeu au sein de la Cedeao à tel point qu’il urge de voir l’effort des Etats qui appliquent le mieux les protocoles en matière de la libre circulation des personnes et des biens. «La philosophie du prix de la Cedeao a toute son importance dans le cadre de la promotion du secteur privé et de la promotion des entreprises de façon générale», conclut M. Makthar Gueye.
AK
Selon le professeur Ngaladjo Bamba Lambert, commissaire chargé des politiques macroéconomiques, cette initiative de la Cedeao est destinée à récompenser les efforts des opérateurs économiques et la promotion de l’entreprise privée ainsi que l’innovation en vue d’augmenter la population d’entrepreneurs et renforcer la capacité du secteur privé. Aussi la Cedeao ambitionne-t-elle la promotion d’un partenariat entre le secteur privé et les autres secteurs afin de permettre aux opérateurs économiques de jouer leur rôle de moteur de la croissance dans la sous région. Selon le professeur Ngaladjo Bamba Lambert, la célébration de ce prix est une opportunité pour les hommes d’affaires. En ce sens qu’il permettra de créer un partenariat entre acteurs des pays lusophones, anglophones et francophones. Toute chose qui vise à selon lui, briser les barrières entre les différents Etats. Quant à M. Makthar Gueye, président du comité de validation, il a, pour sa part, expliqué les enjeux de cet évènement. Il s’agit, selon lui, pour la Cedeao de faire le recentrage de son action vers sa vocation de communauté économique. Dénonçant les faiblesses de la communauté, M. Makthar Gueye a indiqué que les entreprises de la sous-région ne sont pas compétitives du point de vue du coût, de la productivité et de la technologie et la pluralité de la monnaie. Poursuivant, le président du comité de validation a souligné que 5 prix seront décernés pour l’année en cours. Notamment le prix de la femme d’affaire, de l’homme d’affaire, de la meilleure pratique agricole, de la meilleure compagnie innovatrice dans la fourniture de solution en matière d’énergie, et de la meilleure entreprise agricole. La Cedeao décernera un prix spécial à l’Etat qui se montrera plus apte à promouvoir la libre circulation des personnes, des biens et des services dans l’espace Cedeao. «L’idée est de distinguer l’Etat qui aura mis en place les meilleures pratiques pour faciliter la libre circulation », a-t-il mentionné. Et d’ajouter que l’intégration peine à démarrer à cause des nombreuses barrières qui sont mises en place par les Etats. Pour lui, la levée desdites barrières constitue aujourd’hui un enjeu au sein de la Cedeao à tel point qu’il urge de voir l’effort des Etats qui appliquent le mieux les protocoles en matière de la libre circulation des personnes et des biens. «La philosophie du prix de la Cedeao a toute son importance dans le cadre de la promotion du secteur privé et de la promotion des entreprises de façon générale», conclut M. Makthar Gueye.
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