Constat triste, regrettable et désolant. Telle est la remarque que l’on peut faire sur le niveau de sous-développement de l’Afrique, au moment ou ce continent commémore son cinquantenaire. Au moment de son accession à la souveraineté, le continent noir avait apparemment tout pour s’offrir un développement équilibré et durable : des sols et sous-sols riches en ressources de toutes sortes. Une jeunesse ayant accès à toutes les grandes écoles de la planète, donc à même d’acquérir le savoir indispensable à la réalisation de schémas de développement adaptés aux Etats. Ceux-ci ont surtout été conduits à la souveraineté par des jeunes cadres ayant déjà une ouverture sur le monde moderne, donc aptes à adapter à leurs pays, les exemples existant ailleurs. Dans les années 1960, l’Afrique disposait surtout d’espace. Cela devrait lui permettre de se mettre à l’abri de la faim, à travers des techniques culturales sans cesse modernisées. Cet espace vierge devrait permettre la création de villes futuristes, dotées des commodités à même d’éviter les éternels recommencements dans la réalisation des projets d’urbanisation. L’inestimable richesse qu’avait l’Afrique en 1960, n’est autre que son potentiel humain. Il y a d’un côté ces milliers d’adultes déjà inscrits dans les écoles et centres d’apprentissage, qui s’apprêtaient à prendre en main les destinés de leurs pays respectifs. De l’autre, ce sont des millions de jeunes qui attendaient que leurs devanciers leurs offrent l’opportunité d’assurer la relève dans tous les domaines, forts de l’exemple que ceux-ci ont constitué pour eux. A ces millions de bras et de cerveaux aptes à tout recevoir, l’on devrait donc apprendre les mécanismes de création de richesse par le travail. A l’arrivée cinquante ans après, l’on constate avec amertume qu’une frange importante de cette jeunesse se complait dans l’oisiveté, le laxisme, la tricherie et surtout la paresse. Partisans du moindre effort et essentiellement accrochés aux mains sécourantes de leurs pères, mères, oncles et tantes, les jeunes d’Afrique assistent indifférents à l’avancée de leurs pays à reculons sur la voie du développement. En clair, ces jeunes n’ont pas l’amour de ce travail qui demeure la seule voie pouvant fournir au continent noir, les moyens d’accès au développement souhaité. Ce drame est aujourd’hui reconnu et critiqué par certains chefs d’Etat qui, courageusement, fustigent l’attitude de leur jeunesse qu’ils encouragent plutôt au travail. L’exemple de Laurent Gbagbo est édifiant, lui qui, lors de ces tournées d’Etat, n’a cesse de galvaniser ses jeunes à l’effort. « Le meilleur travail est celui qu’on s’offre », disait-il à cet effet, dans l’optique de dévier ceux-ci de toute attitude basée sur le favoritisme et la politique de la main tendue.
Le travail qui donne un sens à la vie
Avant de lancer ces appels utiles à ces jeunes, le chef de l’Etat ivoirien a du constater, que ceux-ci ont totalement baissé les bras, ou ne les lèvent que pour solliciter de l’aide n’ont pas pour investir, mais pour seulement satisfaire les besoins du quotidien. Il n’y a donc pas eu suffisamment de création de PME / PMI encore moins de structures évoluant formellement dans les services, parce que les jeunes ont plutôt préféré s’accrocher aux chapelles politiques, se faisant utiliser comme boucliers et chair à canon. Les jeunes proches de la mouvance Présidentielle passent leurs journées dans les espaces d’échanges communément appelés ‘’Sorbonne’’, ou ‘’Agoras’’. Ceux Proches du monde Républicain se sont abonnés aux ‘’Grins’’, où ils passent le temps à ne disserter que sur les qualités du Docteur Alassane Dramane Ouattara. Le schéma est identique dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO) où, s’étant découvert de nouveaux directeurs de conscience, les jeunes en font de même dans les ‘’sénats’’.
Dans l’ensemble tous ces jeunes contribuent et excellent en tout, sauf dans les actes à même de profiter à la collectivité. Leurs vies n’ont de sens que ce que veulent bien leur donner ces leaders devenus des demi-dieux à leurs yeux, et pourtant. Il a toujours été démontré que seul le travail donne un sens à la vie. Quelque soit le travail exercé, celui-ci donne la satisfaction au citoyen de poser un acte socialement utile. En ceci que tout le monde en profite, à commencer par lui-même. « Si l’on tient à ma présence aux réunions, si l’on me contacte quelque soit le motif, si mon épouse et mes enfants me respectent et me prennent en exemple, si l’on m’accorde la moindre importance quelque soit la circonstance, c’est parce que je travaille ». Tel doit être l’état d’âme sinon la conviction permanente de chaque citoyen conscient que son cerveau et ses bras doivent créer de la richesse pour les siens et pour tous. Il y a donc lieu que survienne le sursaut indispensable à la mise en branle de toutes les énergies, dont la mise en valeur contribuera valablement et fortement à sortir l’Afrique de la pauvreté. Franchement, à quoi sert-on et même pourquoi vit-on, lorsque du matin au soir, l’on passe le temps à ne rien faire de bon de son temps, si ce n’est flâner dans les rues ou s’asseoir le long des routes à ne s’occuper que des autres !
Franck Boyo
Le travail qui donne un sens à la vie
Avant de lancer ces appels utiles à ces jeunes, le chef de l’Etat ivoirien a du constater, que ceux-ci ont totalement baissé les bras, ou ne les lèvent que pour solliciter de l’aide n’ont pas pour investir, mais pour seulement satisfaire les besoins du quotidien. Il n’y a donc pas eu suffisamment de création de PME / PMI encore moins de structures évoluant formellement dans les services, parce que les jeunes ont plutôt préféré s’accrocher aux chapelles politiques, se faisant utiliser comme boucliers et chair à canon. Les jeunes proches de la mouvance Présidentielle passent leurs journées dans les espaces d’échanges communément appelés ‘’Sorbonne’’, ou ‘’Agoras’’. Ceux Proches du monde Républicain se sont abonnés aux ‘’Grins’’, où ils passent le temps à ne disserter que sur les qualités du Docteur Alassane Dramane Ouattara. Le schéma est identique dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO) où, s’étant découvert de nouveaux directeurs de conscience, les jeunes en font de même dans les ‘’sénats’’.
Dans l’ensemble tous ces jeunes contribuent et excellent en tout, sauf dans les actes à même de profiter à la collectivité. Leurs vies n’ont de sens que ce que veulent bien leur donner ces leaders devenus des demi-dieux à leurs yeux, et pourtant. Il a toujours été démontré que seul le travail donne un sens à la vie. Quelque soit le travail exercé, celui-ci donne la satisfaction au citoyen de poser un acte socialement utile. En ceci que tout le monde en profite, à commencer par lui-même. « Si l’on tient à ma présence aux réunions, si l’on me contacte quelque soit le motif, si mon épouse et mes enfants me respectent et me prennent en exemple, si l’on m’accorde la moindre importance quelque soit la circonstance, c’est parce que je travaille ». Tel doit être l’état d’âme sinon la conviction permanente de chaque citoyen conscient que son cerveau et ses bras doivent créer de la richesse pour les siens et pour tous. Il y a donc lieu que survienne le sursaut indispensable à la mise en branle de toutes les énergies, dont la mise en valeur contribuera valablement et fortement à sortir l’Afrique de la pauvreté. Franchement, à quoi sert-on et même pourquoi vit-on, lorsque du matin au soir, l’on passe le temps à ne rien faire de bon de son temps, si ce n’est flâner dans les rues ou s’asseoir le long des routes à ne s’occuper que des autres !
Franck Boyo